Utilisateur:Céphide/archives

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Retiré de l'ancien article[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui ville d'eau, l'économie de Salins a été basée pendant plusieurs siècles sur l'exploitation du sel. Les premières traces d'extraction sont ainsi datées du Ve siècle. La cité a également été un grand centre de production viticole avant la crise du phylloxéra.

Époque pré-romaine[modifier | modifier le code]

La première trace de présence humaine dans la vallée de la Furieuse et sur ses monts remonte au Néolithique. Celle-ci serait due à la présence de sources d'eau salée en surface. Elles furent découvertes par des bergers venant faire paître leur troupeau. Ainsi les premières communautés villageoises se sédentarisèrent près de ces sources saumâtre leur permettant de conserver plus longtemps leurs aliments périssables.[réf. nécessaire]

Salins a une grande importance dès l'Antiquité. Elle est site princier et un des plus grands centres religieux de Gaule sous les Celtes, puis oppidum sous les Romains. Au delà de cette première installation, il est fait référence à une théorie historique prônant la présence d'une cité religieuse celte au-dessus de la ville actuelle, sur le mont Château. Cette cité dominant la vallée, d'envergure continentale pourrait être la célèbre Alésia.[réf. nécessaire] Selon Pierre Jeandot, c'est en ces lieux que se serait tenue la bataille d'Alésia qui mit fin à la guerre des Gaules[1]. L'Association Scientifique et Historique du Pays de Salins milite pour défendre cette thèse. Cette hypothèse n'est toutefois pas validée par les recherches récentes, puisque les historiens et les archéologues s'accordent sur le site d'Alise-Sainte-Reine[2], en Bourgogne.

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

L'urbanisation et la viabilisation du territoire gaulois prônée par le Romain incite ces derniers à établir leur ville dans des lieux stratégiques en particulier aux abords des limites de l'Empire. Il en est question en Séquanie, où se situe Salins puisque cette région est en contact direct avec les populations et les tribus dites barbares d'Europe de l'Est et du Nord. Comme dans l'ensemble de l'Empire, les populations indigènes et romaines se mélangent. On parle alors des gallo-romains. La cité du sel n'y fait pas exception. Les Romains choisissent d'établir une cité au fond de la vallée de la Furieuse en continuité des installations celtes pour deux principales raisons :

  • c'est ici que passe la voix principale reliant l'ouest de l'Empire à ses frontières Nord. Le but est d'assurer une défense optimum par un déplacement facilité et sécurisé des troupes impériales. La route dominée par trois monts (Poupet, Belin, Chateau) surplombant la région et la route permettra de surveiller les potentiels invasions et de mettre à l'abri les légions.
  • la présence de sel, denrée déjà très recherchée pour la conservation des aliments, incite les romains à exploiter les sources d'eaux salées. La trace de cette première industrie date de l'époque Gallo-romaine.

La présence barbare[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, le sel contribue à faire de la ville la deuxième cité de Franche-Comté avec plus de 8 000 habitants. Elle comprend alors 17 chapitres religieux et fait figure de grand centre culturel, notamment du livre. Deux salines existent en 1115 : la petite saline, avec le « puits à Muire », et la grande saline, dite « grande saunerie », avec le « puits d'Amont ».

Depuis 2001, la municipalité voit l'avenir économique de la cité dépendre de trois axes : le tourisme, le thermalisme et le pôle santé. Ainsi, l'ouverture de la première tranche du musée du sel au printemps 2009 est destinée à augmenter la fréquentation du site des salines. En juin 2009, la cité obtient le label des « villes et pays d'art et d'histoire » (dans le cadre du « pays du Revermont », avec Arbois et Poligny) et, le 27 juin 2009, le comité du patrimoine mondial, réuni à Séville, a validé la candidature de la grande saline de Salins-les-Bains pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[3]. La construction d'un nouveau centre thermal, plus grand et plus moderne, est envisagée.


  • Ancienne église Notre-Dame : L'église était une des quatre églises paroissiales de Salins. Elle a été reconstruite en 1703 et 1709 à l'emplacement de l'ancienne église romane dony on a conservé le clocher. L'incendie de 1825 a fait de nombreux dégâts à l'intérieur mais a laissé intact l'important hôtel baroque. L'église a été désaffectée en 1975.
  • Couvent des Clarisses : le couvent est proche de l'église des Jésuites, au début de la rue des Clarisses qui monte à l'église Saint-Anatoile. Les Clarisses s'étaient installées à Salins à la fin de la guerre de Dix Ans. Elles ont acheté un hôtel en 1658 sur le terrain duquel elles ont construit leur chapelle. Le nombre de Clarisses ayant augmenté, elle décidèrent de reconstruire un couvent plus important. La première pierre de ce nouveau couvent a été posée en 1713.
    À la Révolution le couvent fut saisi et vendu comme bien national en 1796.
    Le bâtiment devient une caserne d'infanterie au XIXe siècle. Le bâtiment a été endommagé par l'incendie de 1825.
  • Couvent des Carmélites. Les Carmélites ont occupé entre 1627 et 1793 l'ancienne maison forte construite par les Chalon au no 79 de la rue de la République.
  • Maison et église des Jésuites : Les Jésuites se sont installés à Salins en 1623 à l'emplacement de l'ancien hospice de la Charité. L'église a été construite en 1701, en même temps que l'ensemble des bâtiments la Maison des jésuites avec un noviciat important. Les Jésuites durent quitter les lieux quand leur ordre fut banni de France par Louis XV.
    Les bâtiments sont cédés en 1767 aux Oratoriens. Ils y installèrent un collège en remplacement de celui qu'ils avaient à Salins depuis 1642. À la Révolution les biens des ordres religieux sont saisis. L'église est désaffectée.
    En 1835, on installe dans les locaux la première école normale du Jura. L'église est divisée en deux, en 1855, par construction d'un plancher intermédiaire à mi-hauteur pour permettre d'installer la bibliothèque municipale au rez-de-chaussée. La première bibliothèque publique avait été créée en 1593 par les pères Capucins qui la gardèrent jusqu'à la Révolution.
  • Couvent des Visitandines. Le couvent des Visitandines a été construit à la même époque que celui des Clarisses.

Le thermalisme[modifier | modifier le code]

Les thermes de Salins-les-Bains accueillent des curistes depuis le XIXe siècle. Ils sont agréés pour trois orientations médicales : la rhumatologie, la gynécologie et les troubles du développement de l’enfant. Les eaux naturellement salées et riches en oligoéléments sont également accessibles sans prescription médicale.

L'actuel établissement thermal, situé place des Alliés, ayant atteint son taux de fréquentation maximal, des nouveaux thermes vont être construits place Barbarine. Les travaux devraient débuter en 2013 pour une ouverture prévue en 2015[4].

Les salines[modifier | modifier le code]

Salines de Salins-les-Bains

Depuis le néolithique, les hommes ont puisé la saumure des entrailles de la ville pour en extraire le sel, pendant longtemps condiment cher et surtaxé, notamment par la gabelle. À partir de 1773, une partie de la saumure est acheminée jusqu'à la saline d'Arc-et-Senans, édifiée par Claude-Nicolas Ledoux à une vingtaine de kilomètres de Salins, au moyen d'une canalisation appelée un « saumoduc ».

En juin 2009, les salines de Salins-les-Bains ont été inscrites au patrimoine mondial par l'Unesco en extension de la saline royale d'Arc-et-Senans, devenant ainsi le premier ensemble industriel français à rejoindre cette liste prestigieuse.

  • Des galeries monumentales

Les galeries souterraines illustrent le travail gigantesque qu'ont réalisé les hommes pour construire cet ensemble. Ces galeries relient deux puits munis d'un système de pompage (qui sont toujours en état de fonctionnement) puisant la saumure à quelque 250 mètres[réf. nécessaire] de profondeur.

  • La salle des poêles[5]

C'est une immense pièce où l'on chauffait la saumure jusqu'à évaporation. Lieu unique en France pour fabriquer le sel ignigène[6]. Après cette opération, les sauniers recueillaient le sel avec des râbles[7].

Les salines de Salins-les-Bains font partie du réseau des musées des techniques et cultures comtoises.

Modèle:Résultats élections communes françaises[modifier | modifier le code]

Mise en page des références bibliographiques[modifier | modifier le code]

Voir Wikipédia:Conventions bibliographiques (penser à grouper les références par source : <ref group="D">{{p.|30-31}}</ref>).

Exemple :

  • (fr) Dominique Bonnet et Denis Maraux, Découvrir Besançon, Châtillon-sur-Chalaronne, La Taillanderie, , 64 p. (ISBN 2876292572)

Mise en page de la section démographie[modifier | modifier le code]

Le modèle {{Section démographie d'article de commune de France}} est équivalent aux trois modèles successifs {{Introduction population d'article de commune de France}}, {{Tableau population d'article de commune de France}} et {{Graphique population d'article de commune de France}}. L'utilisation de ces trois modèles successifs est utile lorsqu'on désire ajouter du texte entre les tableaux (voir l'exemple de Cazalis (Gironde)).

Résumé introductif : version 3

Salins-les-Bains est une petite commune française du département du Jura et de la région Franche-Comté, située dans le Revermont jurassien. Elle s'étend au fond de la vallée de la Furieuse, un affluent de la Loue, et est dominée par deux forts à l'est et à l'ouest. Ses habitants sont appelés les Salinois.
La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel, appelé « l'or blanc ». À partir du XIXe siècle, elle étend son activité industrielle grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries, et s'engage dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal. La seconde moitié du XXe siècle voit la disparition progressive de ces industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995.
Depuis, la ville, qui compte un peu moins de 3000 habitants, fonde sa difficile reconversion économique sur les services, en particulier à travers trois secteurs : la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux marqué par l'inscription de la Grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le , en extension de la Saline royale d'Arc-et-Senans[8].

Résumé introductif : version 2 reprise par Dimitri

Salins-les-Bains est une petite commune française du département du Jura et de la région Franche-Comté, située dans le Revermont jurassien. Elle s'étend au fond de la vallée de la Furieuse, un affluent de la Loue, et est dominée par deux forts à l'est et à l'ouest. Ses habitants sont appelés les Salinois.
La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel, appelé « l'or blanc » au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, elle étend son activité industrielle grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries, et s'engage dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal. La seconde moitié du XXe siècle voit la disparition progressive de ces industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995.
Depuis, la ville, qui compte un peu moins de 3000 habitants, fonde sa difficile reconversion économique sur les services, en particulier à travers trois secteurs : la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux marqué par l'inscription de la Grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le , en extension de la Saline royale d'Arc-et-Senans[9].

Résumé introductif : topologie, population ; économie en reconversion ; patrimoine. (Claire)

Salins-les-Bains est une petite commune française du département du Jura (39) et de la région Franche-Comté. Elle est située dans le Revermont jurassien. Elle est traversée par la Furieuse, petit affluent de la Loue, et est dominée par deux forts à l’Est et à l’Ouest. Ses habitants sont appelés les Salinois.

La ville doit sa richesse patrimoniale à un passé industriel florissant. Du sel, « l’or blanc », y est produit jusqu’en 1962. Les recherches archéologiques récentes amènent à penser que cette ressource est exploitée depuis le néolithique, puis la protohistoire. À partir du XIXe siècle, le ville étend son activité industrielle grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries, et s’engage dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal. La seconde moitié du XXe siècle voit la disparition progressive des industries : la saline ferme en 1962, la plâtrière en 1958 et les faïenceries à la fin des années 1990.

Depuis, la ville fonde sa reconversion économique sur le tertiaire, en particulier à travers trois secteurs : la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s’appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux : en juin 2009, La Grande Saline de Salins-les-Bains est inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco en extension de la Saline Royale d’Arc-et-Senans[10].

  1. P. Jeandot, Les Mandubiens et leur Alésia, Sarreguemines, 1974.
  2. M. Reddé, Alésia L'Archéologie face à l'imaginaire, Errance, Paris, 2003, p. 118.
  3. in « La Grande Saline de Salins-les-Bains au patrimoine mondial de l'Unesco L'Exploitation du sel à Salins-les-Bains : 7 000 ans d'histoire ; une reconnaissance inédite du patrimoine industriel français », Cultures, no 11, p. 6.
  4. http://www.leprogres.fr/jura/2012/08/10/salins-les-bains-a-quoi-va-ressembler-le-nouvel-etablissement-thermal
  5. « Vaste bassin de fonte où se fait l'évaporation de sel gemme » Le Trésor de la langue française informatisée, Poêle B. — 2..
  6. Sel obtenu par évaporation.
  7. « Râteau utilisé par l'ouvrier saunier pour extraire le sel de la poêle, en entraînant le minimum de saumure » Le Trésor de la langue française informatisée, Râble A. — 2..
  8. Inscription du Pont-canal et canal de Pontcysyllte (Royaume-Uni) sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et extension d’une saline française, sur le site de l'Unesco. Consulté le 6 mai 2013.
  9. Inscription du Pont-canal et canal de Pontcysyllte (Royaume-Uni) sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et extension d’une saline française, sur le site de l'Unesco. Consulté le 6 mai 2013.
  10. Inscription du Pont-canal et canal de Pontcysyllte (Royaume-Uni) sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et extension d’une saline française, sur le site de l'Unesco. Consulté le 6 mai 2013.