Utilisateur:Agapite/Brouillon

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Brouillons[modifier | modifier le code]

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Les Défenseurs du jardin botanique[modifier | modifier le code]

L'ASBL Les Défenseurs du jardin botanique, présidée par Georges Hulin de Loo, regroupait des associations telles : la classe des arts de l'Académie royale de Belgique, les Amis de Bruxelles, la Société de Botanique (devenue depuis la Société royale de Botanique de Belgique), l'Union des géomètres-experts de Bruxellesetc.

Notes et références[modifier | modifier le code]




Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • non précisé (Les Défenseurs du jardin botanique ASBL), Il faut respecter le « Botanique » parce que ..., Bruxelles, Les Défenseurs du jardin botanique ASBL (imprimé chez F. Van Buggenhoudt), , 151 p., ill., in-8° (25 cm) (KBR code 70_35898) (ULB no 228260027/123)

Article connexe[modifier | modifier le code]



Camp de prisonniers de guerre d'Urk[modifier | modifier le code]

Le camp de prisonniers de guerre d'Urk était un camp de prisonniers de guerre réservé aux officiers durant la Première Guerre mondiale établi par les Pays-Bas, pays neutre, situé sur le territoire de la commune d'Urk .

Suite à la prise d'Anvers, 36.000 militaires Belges sont passés en Hollande en octobre 1914. Une brigade de la Royal Naval Division, envoyée un peu tard au secours d'Anvers s'est présentée et consituée prisonnière à la frontière hollandaise après quelques jours de combat en Belgique (octobre 14). Une dizaine d'aviateurs anglais et un équipage de sous-marins ont été retenus en Hollande. Quelques officiers Français dont plusieurs aviateurs, tous évadés avant mai 1916. Ceci du côté des Alliés. Du côté allemand, seulement 7 officiers et 150 hommes. Parmi ceux-ci des "reconnaissances" et des patrouilles, passées en Hollande au début de la guerre, des aviateurs, un équipage de sous-marins et des déserteurs.

L'île d'Urk, située en plein Zuiderzee, à environ 40 kilomètres des côtes les plus proches contenait ce camp où l'on enfermait les officiers réputés dangereux, comprenez par là susceptibles de vouloir s'évader ou déjà évadés d'autres camps et repris. Des Britanniques, des Belges et des Français y étaient rassemblés. À la mi-avril 1915, les internés étaient peu nombreux, trois officiers anglais, sept Belges et trois Français. Les premiers s'y trouvaient à la suite d'une évasion manquée, les Belges pour avoir redemandé leur parole, qu'après avoir enfin récupérer de la fatigue d'une retraite et de pénibles marches pour sortir d'Anvers et les trois Français arrivaient du fort de Wierickerschans où ils essayèrent de s'évader. Le commandant belge Arthur Romain, avant de passer la frontière hollandaise, ignorait qu'il avait perdu un gros orteil en repoussant du pied un obus qui explosa sous le choc; sa bottine étant encore quasi intacte. Le nombre des internés augmenta suite à l'arrivée de nouveaux officiers belges et de quelques Britanniques.. Internés dans des baraques démontables en bois, sans étage. À l'extérieur, les baraquements étaient entourés d'une double rangée de fils barbelés, entre lesquelles se promenaient des sentinelles armées. La nuit des lampes puissantes éclairaient les bâtiments et ses alentours. N'était-on pas dans le pays de Philips ? Au début, chacun avait sa chambre, qu'il dut rapidement partager plus tard avec un ou plusieurs camarades. On s'appliquait à nous rendre l'existence supportable : la nourriture d'abord exécrable, s'améliora peu à peu; trois jours de permission par moi pouvaient être obtenus pour aller à La Haye. Durant la belle saison, le séjour ne manquait pas d'agrément: nous pouvions prendre des bains, jouer au tennis. Jusqu'à la chute du jour, il nous était permis de nous promener dans l'île, sous la surveillance d'une sentinelle, bien qu'il nous fût interdit d'entrer dans les maisons et que les indigènes eussent défense de nous parler, ces promenades étaient nos meilleurs instants. Mais dès que l'hiver et la pluie arrivèrent, l'internement devint extrêmement pénible. Le froid et l'humidité régnaient dans le baraquement, que l'on ne parvenait pas à chauffer suffisamment. Dans certaines chambres, il pleuvait.

Les prisonniers[modifier | modifier le code]

{{section à wikifier}} {{à sourcer}} Parmi tous ces prisonniers, des évadés de Hollande célèbres : les lieutenants français André d'Humières, Armand Coutisson (futur colonel) et le lieutenant Chauvin qui ont rejoint leur unité, le capitaine-aviateur anglais Hunt y avait favorisé l'évasion du lieutenant Veitch, aviateur anglais. Deux tunnels, dont l'un partait de la chambre des Français, avaient été réalisés par Chauvin, officier français interprête, d'Humières et Coutisson et l'autre par des Belges dont le commandant d'Artillerie Arthur Romain, un des derniers défenseurs du Fort numéro 4 d'Anvers et professeur à l'École militaire de Bruxelles qui blessé s'était réfugié aux Pays-Bas. Tous ces officiers belges avaient l'envie de s'évader et de reprendre le combat. André d'Humières écrit dans sa note : " Coutisson et moi fûmes d'abord aidés par quatre officiers: deux Anglais, deux Belges, auxquels s'adjoignirent un peu plus tard trois autres Belges en sorte que notre groupe comprenait à la fin neuf personnes".
. Leur retour en Belgique ne fut vraiment pas glorieux. Alors qu'ils s'étaient proposés à retenir les Allemands le plus longtemps possible pendant le siège d'Anvers, ils ne purent rejoindre Ostende et l'Yser avec le restant de l'Armée belge. Ils se heurtèrent lors de leur procès à la réaction impitoyable de la Commission Biebuyck dirigée par le lieutenant-général Aloïs Biebuyck qui les considérait presque comme des déserteurs. Beaucoup de démissions de ces fiers soldats de l'armée furent remises au roi suite à des procès. Des veuves de ces courageux militaires morts de leurs blessures ne reçurent aucune pension. Bien des familles souffrirent longtemps de cet acharnement de l'autorité militaire. Une liste des prisonniers est commencée

Liste des officiers prisonniers[modifier | modifier le code]

Selon[réf. nécessaire]

    • capitaine d'aviation Hunt ;
    • lieutenant d'aviation Veitch, évadé ;
    • Lieutenant d'aviation Rainey ;
    • capitaine d'artillerie Fryer ;
    • Officiers de la Royal Naval Division :
      • capitaine Macartney;
      • lieutenant Chanter;
      • lieutenant Fixen *;
      • Lieutenant Rauwlins;
  • Autres (sans précision) :

Chanter *

    • Officiers (sans précision) :
      • capitaine-commandant Rice ;
      • Gray *


    • Officiers de cavalerie :
      • lieutenant Belime,
      • lieutenant Renard ;
    • Officiers d'artillerie :
      • capitaine-commandant Bavay ;
      • capitaine-commandant d"artillerie de siège, Arthur Romain *, professeur à l'École militaire à Bruxelles (3) ; blessé (perte d'un orteil)
      • capitaine-commandant Sobry, son adjoint du fort d'Oude God de Mortsel ou fort n°4 d'Anvers;
      • capitaine en second Placquet ;
      • lieutenant Degrez, évadé et repris ;
      • sous-lieutenant Deny ;
      • sous-lieutenant Gaupin * ;
      • sous-lieutenant Williame * ;
      • sous-lieutenant Slagmolen *, évadé-repris ;
      • sous-lieutenant aux. Lepaffe;
    • Officiers d'Infanterie :
      • capitaine De Poorter, adjoint d'état major ; (1)
      • lieutenant Boulle adjoint d'Etat-Major ; (1)
      • sous-lieutenant Leduc ;
      • sous-lieutenant Quinet ;
      • sous-lieutenant Thonet ;
      • sous-lieutenant aux Gehemot ;
      • sous-lieutenant aux. Heenen, accompagné de son chien Boche ;
      • sous-lieutenant aux. Malfayt ;
      • sous-lieutenant aux. Scohier ;
      • sous-lieutenant aux. Wagemans.
    • Officiers du Génie :
      • capitaine-commandant Beaudoux ;
      • capitaine-commandant Gellens ;(5)
      • capitaine-commandant Maury ;
      • capitaine-commandant Piérard, pontonnier. (1)

Tous évadés de Hollande en 1916.

    • Capitaine-aviateur Maurice Mandinaud, évadé d'Urk (4). Décédé en 1917 en avion au dessus de Belfort
    • Sous-lieutenant-aviateur Pierre Deramond, évadé d'Urk (4);
    • lieutenant d'aviation Armand Coutisson, évadé d'Urk, et bientôt futur colonel (2) ; il a également raconté son évasion;
    • lieutenant d'aviation André d'Humières, ancien du 27e régiment de dragons, évadé de l'Hôpital militaire d'Utrecht (2) après avoir été interné à Urk ; aux Pays-Bas. Sur une photo prise à Urk, Il portait un équipement de son premier régiment. Après son évasion, il dût le rendre à celui-ci.
    • lieutenant interprète Chauvin, attaché à la Royal Naval Division, évadé d'Urk. (4);

Renseignements complémentaires[modifier | modifier le code]

  • (1) Le capitaine De Poorter, le lieutenant Boule et le Commandant Piérard des Pontonniers du Génie n'ont quitté Anvers qu'à la toute dernière minute et avaient été mis dans l'impossibilité de faire autre chose que de se réfugier en Hollande. Reconnu par la Commission d'appel. L'auditeur militaire demande en conséquence l'acquittement des officiers ayant obéi à un ordre que seules les circonstances indépendantes de leur volonté ont empêché de remplir leur devoir et de gagner Ostende. La commission, faisant sien cet avis, ne s'est pas ralliée aux sanctions proposées par la commission présidée par le général Biebuyck et dit qu'il n'y avait pas lieu d'infliger à ces officiers une punition disciplinaire, ni blâme. D'autres officiers, réfugiés de Hollande : les commandants d'Etat-Major Mamet et Genard étaient jugés en même temps. Prévoyant que malgré cette clémence, sa captivité aurait de fâcheuses répercussions sur sa carrière militaire, Léon Mamet prend sa pension et se consacre pendant un certain temps à des travaux de captage et de distribution d'eau. Il meurt en 1946.
  • (2) Armand Coutisson a participé au Début de l'aviation dans la Creuse, membre de l'escadrille 14, puis N14, puis de la V B 105 sous les ordres du capitaine-aviateur Bousquet. Il part le 3 février 1915 de Saint-Pol-sur-Mer (France) avec André d'Humières dans un biplan Voisin (V. 245) faire une reconnaissance. Impossible de revenir, un fort vent d'Ouest les poussait vers la Hollande. Ils se posèrent sur l'île de Noord Beeveland en "cassant du bois" avant d'être internés à Bodegraven au fort de Wierickerschans avec le lieutenant Chauvin.
  • (3) Arthur Romain, commandant d'artillerie de siège et responsable du fort d'Oude God, est mort en Hollande le 29 décembre 1917 . Il avait été décoré de l'Ordre du Double Dragon de la Chine impériale en même temps que le général Gérard Leman. Il a été libéré par l'ambassade belge. Il y rendit de grands services jusqu'à sa mort. Son épouse l'y avait rejoint.
  • (4) Chauvin s'évada avec les deux officiers-aviateurs qui venaient d'être internés à Urk en 1916. L'un des deux, le capitaine-aviateur Maurice Mandinaud (futur commandant d'unité mort près de Belfort en 1917). L'autre était le sous-lieutenant Pierre Deramond, futur commandant d'escadrille.
  • (5) Mary, la fille du commandant Gellens, est venue carricaturer certains officiers belges à Urk en 1915.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Général Charles Brécard , En Belgique auprès du roi Albert, souvenirs de 1914, Calman Lévy, éditeurs, Paris, 1934.
  • Lieutenant Général Honoraire Tollen, Etude sur la Durée de la Résistance de la Position Fortifiée d'Anvers, Imprimerie et Publicité du Marais, Bruxelles, 1931.
  • Omer Habaru, Je suis un interné, Arlon, Éditions Fasbender, , 239 p. (OCLC 11634038)
  • Lieutenant André d'Humières, Note sur mon internement en Hollande et les circonstances de mon évasion, s.n., , 30 p., in-4° (OCLC 494447648) — Suivie d'une note sur l'esprit public en Hollande à l'égard des belligérants
  • Major retraité E. Mamet, La chute d'Anvers et l'internement des soldats belges en Hollande, Bruges, Société Brugeoise d’Imprimerie et de Publicité, s.d., 113 p., in-8° (OCLC 494227969)
  • Archives du Ministère des Affaires étrangères de Belgique (CIB 291) : Situation des internés, officiers destitués pour être passés aux Pays-Bas, Officiers internés à l'île d'Urk, etc.
  • Louis Francken, Les oubliés de la grande guerre, Les Editions de la MéMoire, Arquennes, 2016.
  • Article du journal XXe siècle du dimanche 22 janvier 1916 Une île d'Elbe dans le Zuyderzee.

Lien externe[modifier | modifier le code]

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Adolphe Pierre Aloïs de Vrière[modifier | modifier le code]

Il avait été plusieurs fois ministre avant de devenir ministre d'Etat. Il a joué le rôle d'envoyé extraordinaire et de ministre plénipotentiaire auprès des cours de Danemark et de Portugal. Une gravure portugaise le montre adossé à un arbre. Il y a l'air reposé sous son grand chapeau. Veuf de la Baronne Marie-Louise de Serret, il est mort à Laeken le 16 juillet 1885. Son inhumation eut lieu dans le caveau familial à Bruges. Sa sœur avait épousé le baron Pecsteen. Il n'eut pas de descendants.

Honneurs et décorations[modifier | modifier le code]

Une rue de Vrière existe encore à Laeken près de Bruxelles.