The Evil of the Daleks

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The Evil of the Daleks
Épisode de Doctor Who
Image illustrative de l’article The Evil of the Daleks
Le logo de la série (période 1967-1969)

Titre original The Evil of the Daleks
Numéro d'épisode Saison 4 (1re série)
Épisode 9 (ou 36)
Code de production LL
Réalisation Derek Martinus
Scénario David Whitaker
Production Innes Lloyd
Peter Bryant
Durée 7 x 25 minutes
Diffusion au sur BBC One
Personnages Docteur :
2e
Compagnons :
Jamie McCrimmon
Victoria Waterfield
Chronologie
Liste des épisodes

The Evil of the Daleks (La Malignité des Daleks) est le trente-sixième épisode de la première série de la série télévisée britannique de science-fiction Doctor Who, diffusé pour la première fois en sept parties hebdomadaires du au . Introduisant dans la série Victoria Waterfield, jouée par Deborah Watling, il s'agit du dernier épisode des années 1960 ayant pour ennemis principaux les Daleks. Sur les sept parties de cet épisode, une seule a été conservée.

Résumé[modifier | modifier le code]

À l'origine du vol du TARDIS, les Daleks amènent le Docteur et le contraignent à effectuer une expérience qui permettrait de les rendre totalement invincibles : tenter de trouver ce qui rend les humains si uniques...

Casting[modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

Londres, aéroport de Gatwick, le Docteur et Jamie sont à la recherche du TARDIS qui avait été enlevé par les employés car il gênait le décollage des avions. Ils ont juste le temps de voir le vaisseau se faire emmener par un camion. Enquêtant sur l'enlèvement, ils tombent sur la piste d'un amateur d'art nommé Edward Waterfield et de son subordonné Kennedy. Waterfield est un homme étrange qui semble être sorti du XIXe siècle. Il possède des photos du Docteur et de Jamie, surveille leur investigation et semble avoir une pièce cachée derrière sa bibliothèque. Fouinant dans la pièce cachée, Kennedy est surpris par un Dalek qui se matérialise face à lui et le tue.

Le Docteur et Jamie entre chez Waterfield et constatent l'assassinat de Kennedy. Waterfield les piège grâce à un gaz dans sa salle secrète qui les endort. Il utilise sa machine pour que tous se rematérialisent dans une demeure près de Canterbury en l'année 1866. Là, Waterfield lui présente son associé Maxtible et lui explique qu'ils ont été forcés d'agir ainsi par des créatures démoniaques, les Daleks, qui tiennent Victoria, la fille d'Edward en otage. Celles-ci souhaitent que le Docteur aide Maxtible dans ses travaux sur l'électricité statique et sur le facteur humain. En effet, les humains ayant réussi à défaire plusieurs fois les Daleks dans le passé, ceux-ci souhaitent isoler le facteur humain qui les rend supérieurs et se l'injecter afin de devenir une race invincible. Ils prévoient pour cela d'effectuer des tests sur Jamie.

Jamie se fait kidnapper par un homme du nom de Toby. Il est alors libéré par Arthur Terrall, le fiancé de Ruth, la fille de Maxtible. Terrall semble souffrir d'étranges troubles de la personnalité et de retour à la demeure, Jamie enquête sur lui. De son côté, Maxtible entraîne un surhomme, Kemel, afin qu'il haïsse Jamie et l'attaque dès qu'il tentera de franchir un couloir. Le Docteur quant à lui se voit obligé de suivre les plans des Daleks et afin de faire des tests sur les humains, il manipule Jamie pour qu'il aille sauver Victoria Waterfield, prisonnière des Daleks dans l'aile sud de la demeure.

Cette nuit là, Toby tente de rentrer dans la demeure et se fait tuer par un Dalek. Jamie quant à lui, décide de s'aventurer dans l'aile sud, piégée par les Daleks, sans savoir que ses actions sont retransmises et observées par les Daleks, Maxtible et le Docteur. Jamie est attaqué par Kemel, mais au cours de la bagarre, Kemel tombe par la fenêtre et Jamie lui sauve la vie. Kemel décide de l'aider à traverser les différents pièges se trouvant sur leur chemin. Toutes leurs actions sont commentées par le Docteur qui y voit toutes les forces humaines que les Daleks n'auront pas : courage, altruisme, instinct, pitié, amitié, compassion... Ils atteignent la chambre de Victoria après avoir tué quelques Daleks.

Pendant ce temps là, Waterfield et Maxtible cachent le corps de Toby et se disputent, Terrall devient de plus en plus violent lorsque l'on parle de Victoria, et Maxtible avoue à sa fille qu'il ne fait tout cela que parce que les Daleks lui ont promis qu'ils lui livrerait le secret de la transformation du plomb en or par l'alchimie. Alors que Maxtible hypnotise sa bonne, Molly, afin qu'elle oublie complètement avoir entendu les cris de Victoria dans l'aile sud, le Docteur demande à Terrall pourquoi il ne l'a jamais vu manger ou dormir depuis qu'ils sont ici. Terrall s'énerve et lorsque le Docteur sort de la pièce, il se met à entendre des voix dans sa tête. Maxtible lui demande d'aller lui chercher Victoria Waterfield.

Jamie et Kemel se barricadent dans la chambre de Victoria. Jamie lui demande comment elle s'est fait capturer par les Daleks mais celle-ci était hypnotisée par Maxtible et n'arrive plus à s'en souvenir. Terrall arrive pour enlever Victoria, il se bat contre Jamie jusqu'à ce qu'une douleur à l'intérieur de son crâne le terrasse. Le Docteur arrive et le libère d'une sorte de collier de soumission qu'il porte autour du cou. Jamie accuse le Docteur de pactiser avec les Daleks et se fâche contre lui.

Le Docteur libère trois Daleks dans lequel il a injecté le "facteur humain". Au lieu d'être menaçants, les Daleks se révèlent être joueurs et s'amusent comme des enfants. Le Docteur est heureux car il a enfin changé la nature belliqueuse des Daleks et il leur attribut des noms, Alpha, Beta et Omega qu'il grave sur leurs coques. L'expérience est finie et tous se retrouvent sur Skaro après que les Daleks ont fait exploser la maison de Maxtible. Le Docteur et Jamie sont conviés à se présenter face à un Dalek géant, l'empereur Dalek. Le Docteur raconte à l'empereur qu'il va utiliser ses Daleks humanisés pour lancer une révolution sur Skaro : ceux-ci vont se mettre à questionner les ordres, ce qui était le but du Docteur depuis le début. L'Empereur lui révèle qu'en vérité, son plan était de connaître le facteur humain afin d'isoler le facteur "Dalek", et qu'ils peuvent dorénavant transformer les humains en Daleks et changer l'Histoire de la Terre.

Les Daleks font croire à Maxtible qu'il recevra la formule pour changer le plomb en or et l'aspergent de "facteur Dalek" ce qui le rend obéissant à leurs ordres. Les Daleks tentent d'injecter le facteur Dalek au Docteur, mais celui-ci, étant un extra-terrestre, en réchappe. Il en profite pour saboter leur machine afin de changer le "facteur Dalek" par du "facteur humain". Certains Daleks se mettent à questionner les ordres, ce qui engendre une rébellion. Au cours des événements ayant amené la chute de l'Empereur Dalek, Edward Waterfield se sacrifie en protégeant le Docteur et Maxtible sous l'influence Dalek, tue Kemel. Désormais orpheline, Victoria suit le Docteur et Jamie à l'intérieur du TARDIS.

Continuité[modifier | modifier le code]

  • Cet épisode commence immédiatement après les événements relatés dans l'épisode précédent avec la recherche du TARDIS à l'aéroport de Gatwick. L'un des employés demande même au Docteur de s'adresser au commandant de l'aéroport, ce qu'il refuse au vu des problèmes qu'il a eu auparavant avec lui.
  • Le est surnommé par les fans de la série « The busiest Day on earth » car il s'y déroule en parallèle les événements de « The War Machines » (avec le premier Docteur) de « The Faceless Ones » et l'enlèvement du TARDIS par les Daleks au début de cet épisode.

Daleks[modifier | modifier le code]

  • Il s'agit de la première apparition de l'Empereur Dalek à la télévision. Il avait déjà été imaginé auparavant par Terry Nation et dessiné sous sa forme finale dans un comic-book nommé "Dalek Outer Space Book 1967" et paru durant la période de noël 1966[1].
  • Le Docteur retourne pour la première fois sur Skaro depuis « The Dead Planet » et les fans se sont longtemps demandé lequel de ces deux épisodes arrivait le premier dans l'Histoire des Daleks. En effet, les deux histoires se terminent dans le futur avec l'extermination des Daleks tels qu'on les connait. Il fut établi néanmoins que cet épisode avait eu lieu "avant" la guerre finale entre les Daleks et les Thals et que les Daleks humanisés avaient été tués.
  • L'humanisation des Daleks est un thème qui reviendrait assez souvent dans la série, dans des épisodes comme « Dalek » (2005) où un Dalek absorbe l'ADN de Rose Tyler ou « DGM : Dalek génétiquement modifié » (2008) ainsi que la transformation d'humains en Daleks dans « A la croisée des chemins » et « L’Asile des Daleks » (2012)
  • Les Daleks disparaîtraient temporairement de la série pour ne revenir que 5 saisons plus tard dans « Day of the Daleks ».

Références Extérieures[modifier | modifier le code]

  • Lorsque Jamie et le Docteur sont dans la bar le « Tricolor » on peut entendre le jukebox jouer "Nobody Knows The Trouble I've Seen" du groupe The Seekers et "Paperback Writer" des Beatles, deux tubes sortis l'année précédente.

Production[modifier | modifier le code]

Scénarisation[modifier | modifier le code]

Cet épisode se voulait être la dernière apparition des Daleks dans Doctor Who. Terry Nation, le créateur des Daleks avait approché la direction de la BBC le afin de créer un spin-off autour de ses monstres. Elle aurait pour centre, le personnage de Sara Kingdom agent de la Space Security Service, apparue dans l'épisode « The Daleks' Master Plan » ainsi que son frère David, le capitaine Jason Corey et un androïde du nom de Mark Steven. Mais le , la BBC rejette officiellement le projet et Nation décide de vendre sa série aux États-Unis. Alors que l'épisode diffusé à l'époque, « The Power of the Daleks » est en train de les faire réapparaître, la BBC décide que les Daleks devront disparaître de Doctor Who.

Terry Nation étant trop occupé à l'époque pour écrire l'épisode, la tâche est confiée à David Whitaker déjà "script-éditor" (responsable des scénarios) sur la saison 1, déjà auteur de « The Power of the Daleks » et coscénariste de romans et de comic-books tournant autour des Daleks. En , Whitaker propose un résumé de l'épisode, dont le titre de travail est « The Daleks » : Le Docteur et Edward Waterfield sont chargés de retrouver un des tout premier homme des cavernes, nommé "Og" et d'en tirer l'essence de l'humanité. Hélas, les Daleks tentent de détruire cette essence afin d'éliminer la menace constitué par la Terre, et tiennent Jamie et Victoria en otage sur Skaro. L'épisode est officiellement commandé le .

À l'époque, le producteur Innes Lloyd et le script-éditor Gerry Davis veulent faire partir Polly et Ben de la série dans l'épisode « The Faceless Ones » et pour plus de sûreté, ils demandent à plusieurs scénaristes d'inclure un personnage féminin qui pourrait accompagner le Docteur et Jamie. Whitaker décide de créer le personnage de Victoria Waterfield, tandis que Malcolm Hulke et David Ellis ajoutent dans leur scénario la dynamique Samantha Briggs. Alors que Lloyd et Davis préféraient le personnage de Samantha Briggs, l'actrice qui l'incarnait, Pauline Collins refusa de revenir dans la série.

À l'époque, la série fut reconduite pour une 5e saison, même si un des chefs de la BBC, Michael Peacock envisagea de remplacer la série par une nouvelle nommée "Bonaventure" (qui ne dépassa pas le stade du pilote.) Il s'agit du dernier épisode pour lequel Gerry Davis eu la charge d'être script-éditor pour être remplacé par Victor Pemberton dès la saison suivante.

Casting[modifier | modifier le code]

  • Le rôle de Victoria Waterfield fut d'abord accepté par une actrice du nom de Denise Buckley, mais elle se désista deux jours plus tard et le rôle fut donné à Deborah Watling que Lloyd et Davis avaient déjà remarquée dans une adaptation d'Alice au pays des merveilles. Deborah Watling avait déjà été auditionnée pour le rôle de Polly l'an passé et avait été jugée trop jeune. Le , elle signa le contrat pour jouer le rôle de Victoria.
  • John Bailey, qui joue le rôle d'Edward Waterfield, avait joué précédemment dans « The Sensorites », et réapparaîtrait dans « The Horns of Nimon ».

Tournage[modifier | modifier le code]

Cet épisode fut réalisé par Derek Martinus un réalisateur habitué de la série, qui dirigea précédemment «The Tenth Planet. » Les premières prises de vues furent tournées le 20, 21 et , dans le Middlesex à Harrow Weald dans le Manoir Grim's Dyke. Des hangars à Ealing furent utilisés pour simuler les scènes à l'aéroport. Le tournage des plans de maquettes eut lieu dans les studios d'Ealing, les 26 et , avec un dépassement les 16 et au vu de la masse de travail. Ces scènes simulaient l'effondrement de Skaro, l'explosion du manoir de Maxtible et les scènes où le Docteur regarde Jamie, enregistrées au préalable afin que Patrick Troughton puisse prendre une semaine de vacances. Pour la première fois, les effets spéciaux sont créés par le département des effets spéciaux de la BBC, par Michealjohn Harris et Peter Day, au lieu d'être externalisé par une société. Quelques jouets Daleks, semblable à ceux vendus dans le commerce, furent utilisés pour simuler le combat.

Il fut demandé par le chef du département des séries de la BBC, Sydney Newman de montrer une scène pouvant expliquer que les Daleks aient échappées à l'annihilation complète, au cas où la série aurait de nouveau le droit de ramener les Daleks. Ainsi, fut filmé un plan où l'on voit l'œil de l'Empereur Dalek se rallumer.

Comme toujours, toutes les parties furent tournées au studio BBC D de Lime Grove, les épisodes étant répétés toute la semaine avant d'être enregistrés d'un seul tenant dans la journée du samedi. Le resserrement du calendrier fit en sorte que chaque épisode était tourné une semaine avant sa diffusion, laissent peu de travail pour la post-production, une situation qui s'acheva avec la fin de la saison 4. Le tournage débuta le , et le fut la toute première journée de tournage pour Deborah Watling. Le , Patrick Troughton fut absent, profitant de sa semaine de vacances.

Post-production[modifier | modifier le code]

Le compositeur officiel de la série, Dudley Simpsons reprendra le thème de Doctor Who afin de créer un thème pour les Daleks durant l'épisode. Il réutilise aussi des sons utilisés pour simuler la ville Dalek dans « The Dead Planet » and « The Daleks' Master Plan»

Diffusion et Réception[modifier | modifier le code]

Épisode Date de diffusion Durée Téléspectateurs
en millions
Archives
Épisode 1 24:07 8,1 Bande audio et quelques extraits vidéos
Épisode 2 25:13 7,5 Film 16mm
Épisode 3 24:27 6,1 Bande audio et quelques extraits vidéos
Épisode 4 24:43 5,3 Bande audio et quelques extraits vidéos
Épisode 5 25:23 5,1 Bande audio et quelques extraits vidéos
Épisode 6 24:48 6,8 Bande audio et quelques extraits vidéos
Épisode 7 24:33 6,1 Bande audio et quelques extraits vidéos
Diffusé en sept parties du au , l'épisode eu des scores en "dents de scie."[2].

Les retours immédiats sont pourtant très positifs et les spectateurs sont assez déçus de savoir qu'il s'agit là de la fin des Daleks[3].

Cet épisode fut le seul à avoir été rediffusé l'année d'après, juste après la diffusion de « The Wheel in Space. » La rediffusion étant une pratique qui ne se faisait pas dans les années 1960 et pour expliquer la double diffusion d'une même histoire, l'épisode était précédé d'une introduction dans laquelle le Docteur demandait à son nouveau compagnon, Zoe Heriot de regarder un écran dans lequel est diffusé les événements ayant eu lieu précédemment.

Critiques[modifier | modifier le code]

« The Evil of the Daleks » est très apprécié par la critique et il s'agit d'un des épisodes préférés de Patrick Troughton et du showrunner de la nouvelle série Steven Moffat[4]. Le retour du Docteur sur Skaro, afin de revenir sur les origines des Daleks, fut particulièrement apprécié tout comme l'utilisation en « trois temps » (présent, passé, futur) de l'épisode, là où souvent la série était marquée par une unité de lieux et de temps. Dans les années 1980, il fut même question d'adapter cet épisode en film[5].

Dans le livre Doctor Who : The Discontinuity Guide (1995) l'épisode est qualifié de "production grandiose qui masque ses aspects scientifiquement impossibles par un éhonté sens de l'esbroufe."[6] Dans Doctor Who : The Television Companion (1998), David J. Howe et Stephen James Walker remarquent que l'épisode "rend hommage au passé de la série" et saluent le travail d'écriture de Whitaker ainsi que les mérites de la production[7]. En 2009, Patrick Mulkern de "Radio Times" saluera un épisode "au mystère intrigant, aux personnages bien écrits et à l'atmosphère électrisante", saluant notamment le personnage de Jamie et la musique d'ambiance[8].

Épisodes manquants[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960 et 70 à des fins d'économie, la BBC détruisit de nombreux épisodes de Doctor Who. La partie six fut effacée en et la partie sept en . Pendant longtemps cet épisode fut considéré comme perdu, et des captures d'écrans (les « télésnaps ») purent permettre de reconstruire cet épisode, notamment sous forme de roman photo[9].

En 1987, un enregistrement de la seconde partie de l'épisode fut retrouvé lors d'un vide grenier. En 2004, quelques secondes furent retrouvées, ainsi qu'un petit making-of nommé « The Last Daleks » et montrant les plans de maquettes simulant la bataille entre les Daleks et l'Empereur Dalek.

Adaptation théâtrale[modifier | modifier le code]

La BBC et Terry Nation adaptèrent cet épisode sous forme d'une pièce de théâtre afin de récolter des fonds. La pièce, mise en scène par Nick Scovell qui y jouait aussi le Docteur eu lieu du 25 au au New Theatre Royal de Portsmouth[10].

Novélisation[modifier | modifier le code]

L'épisode fut novélisé sous le titre de « The Evil of the Daleks » par John Peel et publié en août 1993 sous le numéro 155 de la collection Doctor Who des éditions Target Book passés chez Virgin Publishing. Durant les années 1990, ce fut le dernier épisode de la série classique à avoir été novelisé (seuls cinq épisodes n'ont jamais connu d'adaptation en livre pour des raisons de droit.) Cette novélisation n'a jamais connu de traduction[11].

Édition Cassette, VHS, CD et DVD[modifier | modifier le code]

L'épisode n'a jamais été édité en français, mais a connu plusieurs éditions au Royaume-Uni, en Australie et aux États-Unis.

  • La partie 2 est sortie en VHS dans le coffret « Dalek the Early Years » en 1991 en Angleterre.
  • La bande son de l'épisode retrouvée par les fans fut éditée le dans un coffret contenant deux cassettes avec la voix off de Tom Baker (le 4e Docteur) servant d'introduction et de lien entre les différents passages. Cette bande son fut restaurée et rééditée sous format CD le avec la voix off de Frazer Hines dans le coffret « Dalek tin » puis dans une version indépendante le , puis dans une quatrième réédition le dans le coffret « Doctor Who, the Lost Episodes - Collection Four. » Pour des raisons de droit, la 1re partie fut éditée pour que la chanson "Paperback Writer" n'apparaisse plus et soit remplacée par « Hold Tight » de Dave Dee.
  • La partie 2 est disponible en DVD dans le coffret « Doctor Who, Lost in Time » sorti en et réunissant des passages d'épisodes perdus.
  • Une reconstruction de l'épisode a été effectuée par l'équipe de "Loose Cannon Productions" par deux fois. La dernière version "refaite" date de et propose de plus belles images et des séquences refaites en images de synthèse[12]. L'épisode, diffusé gratuitement par VHS est constitué d'un diaporama à partir des bandes son, des télésnaps de l'épisode et des images retrouvées. Elle y inclut également une introduction et une conclusion par Colin Baker (le 6e Docteur), une interview de Colin Baker, de Sonny Caldinez (Kemel) et de John Peel, et une mini-documentaire sur le tournage de l'épisode.
  • Plusieurs reconstitutions pirates de cet épisode sont disponibles sur le net. On peut ainsi citer une reconstruction façon dessin animé (assez pauvre), une reconstruction par la « tricolour team » sous forme de photos animées des parties 1 à 4 et certains passages de l'épisode 7 refaits en couleurs par un mélange de dessins animés et d'images de synthèse.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « In The Comics - Doctorless Strips », Altered Vistas (consulté le )
  2. « The Evil of the Daleks », Doctor Who Reference Guide (consulté le )
  3. « The Evil of the Daleks en détail », BBC (consulté le )
  4. « Steven Moffat on The Evil of the Daleks », BBC (consulté le )
  5. Shannon Sullivan, « The Evil of the Daleks », A Brief History of Time Travel, (consulté le )
  6. Paul Cornell, Martin Day et Keith Topping, The Discontinuity Guide, Londres, Virgin Books, , 357 p. (ISBN 0-426-20442-5, lire en ligne), « The Evil of the Daleks »
  7. Howe, David J & Walker, Stephen James, Doctor Who : The Television Companion, Londres, BBC Books, , 1re éd., 557 p. (ISBN 978-0-563-40588-7, lire en ligne)
  8. Patrick Mulkern, « Doctor Who: The Evil of the Daleks », Radio Times, (consulté le )
  9. « The Evil of the Daleks en diaporama », BBC (consulté le )
  10. The Evil of the Daleks Stage Show
  11. (en) « The Faceless Ones », On Target (consulté le )
  12. « The Evil of the Daleks », Loose Cannon Productions (consulté le )