Shiojiri-shuku

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Shiojiri-shuku, estampe de Keisai Eisen de la série Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō.
Le lac Midoriko près du col de Shiojiri, à l'est de Shiojiri-shuku.

Shiojiri-shuku (塩尻宿, Shiojiri-shuku?) était la trentième des soixante-neuf stations du Nakasendō. Elle est située au centre de la ville moderne de Shiojiri, préfecture de Nagano au Japon.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'endroit fut construit à l'origine par Ōkubo Nagayasu durant l'ère Keichō au début de la période Edo. Il existait le long du Nakasendō une route plus courte qui reliait directement Shimosuwa-shuku à Niekawa-juku mais la route fut modifiée pour inclure cette shukuba, ainsi que Seba-juku et Motoyama-juku après la mort d'Ōkubo. Finalement, cette étape devint la station qui reliait Shimosuwa-shuku et Seba-juku. Du temps de sa période la plus active, il y avait plus de 70 bâtiments dans la ville qui prospérait en étant un des kokudaka du domaine de Matsumoto. Du fait de sa taille, la station fut divisée en « partie haute », « partie centrale » et « partie basse[1] ». Durant l'ère Meiji, un grand incendie détruisit presque toute la ville[1].

La station servait aussi de terminus pour le Shio no Michi, une route commerciale qui apportait le sel à l'intérieur du Japon. Les archives indiquent qu'en 1843 Shiojiri-juku comptait 794 résidents et 166 bâtiments, dont un honjin, un honjin secondaire et 75 hatago.

Stations voisines[modifier | modifier le code]

Nakasendō
Shimosuwa-shukuShiojiri-shukuSeba-juku
Shio no Michi's Sanshū Kaidō
Shiojiri-shuku (point de départ) – Ono-juku

Notes et références[modifier | modifier le code]