Rue Émile-Cartailhac

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Rue Émile-Cartailhac
Image illustrative de l’article Rue Émile-Cartailhac
La rue Émile-Cartailhac vue depuis la rue des Trois-Renards.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 27″ nord, 1° 26′ 25″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Arnaud-Bernard
Début no 2 rue de la Chaîne et no 6 place du Peyrou
Fin no 1 place Saint-Sernin et no 11 rue des Trois-Renards
Morphologie
Longueur 76 m
Largeur 12 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de ToulouseLigne B du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus Ville
Odonymie
Anciens noms Rue du Peyrou (XIIIe siècle-1937)
Rue du Puits-de-Lauzun (XIVe – XVIIIe siècle)
Rue Franklin (1794)
Nom actuel
Nom occitan Carrièra Emili Cartailhac
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIe siècle
Lieux d'intérêt Jardin Émile-Cartailhac
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315551468856
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Émile-Cartailhac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Émile-Cartailhac

La rue Émile-Cartailhac (en occitan : carrièra Emili Cartailhac) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue Émile-Cartailhac est une voie publique. Elle traverse le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.

La rue Émile-Cartailhac naît perpendiculairement à la rue de la Chaîne, dans le prolongement de l'axe formé par la place du Peyrou, la rue Albert-Lautman, la place Anatole-France et la rue Valade, aboutissant à la place Saint-Pierre. Orientée au nord-est, longue de seulement 76 mètres, elle se termine face au musée Saint-Raymond, au carrefour de la place Saint-Sernin et de la rue des Trois-Renards.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue des Trois-Renards vers la place du Peyrou. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue Émile-Cartailhac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue de la Chaîne (g)
  2. Place du Peyrou (d)
  3. Place Saint-Sernin (g)
  4. Rue des Trois-Renards (d)

Transports[modifier | modifier le code]

La rue Émile-Cartailhac est parcourue par la navette Ville. Les stations de métro les plus proches sont les stations Compans-Caffarelli et Jeanne-d'Arc, sur la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse, et la station Capitole, sur la ligne Ligne A du métro de Toulouse.

La rue Émile-Cartailhac ne possède pas de station de vélos en libre-service VélôToulouse, mais il s'en trouve plusieurs dans les rues voisines : la station no 31 (7 rue des Salenques), la station no 32 (8 rue des Trois-Renards) et la station no 54 (10 rue de la Chaîne).

Odonymie[modifier | modifier le code]

La dernière photographie de Cartailhac. Cliché Chevalier. Mai 1921 (Muséum de Toulouse).

Le nom de la rue rend hommage à Émile Cartailhac (1845-1921), préhistorien toulousain, créateur, avec Eugène Trutat et Jean-Baptiste Noulet de la « galerie des cavernes » au muséum de la ville – la première au monde à exposer du mobilier préhistorique –, et enfin premier directeur du musée Saint-Raymond, qui domine la rue. Il vécut par ailleurs dans une rue voisine, dans un immeuble de la rue de la Chaîne (actuel no 7)[1].

Au Moyen Âge, la rue eut des noms différents. Au XIVe siècle, elle portait, avec les actuelles place du Peyrou, qui la prolonge à l'ouest, et rue des Trois-Renards, qui la prolonge à l'est, le nom de rue du Puits-de-Lauzun[2]. On sait que ce puits se trouvait sur le sol de l'actuelle place du Peyrou, au carrefour des actuelles rues des Lois, Albert-Lautman et des Salenques[3]. Ce nom de Lauzun, dont l'origine est également peu claire, ferait référence, pour Pierre Salies, à un dépôt de lauzes (lausas en occitan), des pierres plates utilisées pour couvrir les bâtiments et utilisées lors de la construction de l'abbaye et de l'église Saint-Sernin[4]. En 1794, pendant la Révolution, la rue devint rue Franklin, en l'honneur du héros de la Révolution américaine et de l'indépendance des États-Unis, Benjamin Franklin, mais ce nom ne subsista pas[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

En , après un rapide diagnostic archéologique mené en , le jardin Cartailhac est réaménagé et ouvert au public[5].

Patrimoine et liens d'intérêt[modifier | modifier le code]

Immeubles[modifier | modifier le code]

no 16 : immeuble.
  • no  16 : immeuble.
    L'immeuble, de style classique, est construit dans la première moitié du XVIIIe siècle. Au rez-de-chaussée, une grande arcade de boutique est encadrée de deux arcades plus étroites, ornées d'agrafes sculptées en forme de cuir découpé. Au 1er étage, la façade est encadrée par des dosserets et les fenêtres sont séparées par un motif de table[6].
  • no  28 : immeuble.
    L'immeuble, de style classique, est construit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, à l'angle de la rue des Trois-Renards. Il s'élève sur trois niveaux : un rez-de-chaussée, séparé des étages par un cordon mouluré, et deux étages. Au rez-de-chaussée, la porte est surmontée d'une corniche. Au 1er étage, les fenêtres sont également surmontées d'une corniche, et ont des garde-corps en fer forgé aux motifs géométriques du début du XIXe siècle. Le 2e étage est couronné par une corniche, surmontée d'un garde-corps à balustres en fer forgé, également au début du XIXe siècle au niveau de la terrasse qui forme le 3e étage[8].

Équipements publics[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Quitterie Cazes, « Toulouse au Moyen Âge : les pouvoirs dans la ville », Marquer la ville. Signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe – XVIe siècles), Éditions de la Sorbonne, Paris-Rome, 2013, pp. 341-366 (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]