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Robert Käslin

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Robert Käslin
Illustration.
Portrait de Robert Käslin.
Fonctions
5e chancelier de la Confédération suisse

(9 ans et 4 jours)
Élection
Réélection

Prédécesseur Adolf von Steiger
Successeur George Bovet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aarau
(République helvétique)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Berne (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique (PRD)
Diplômé de Université de Berne
Université de Munich
Université de Heidelberg

Robert Käslin, né le à Aarau (originaire du canton de Nidwald) et mort à Berne le , est une personnalité politique suisse, membre du parti radical-démocratique.

Biographie

Fils d'un chef d'orchestre et frère de l'écrivain Hans Käslin, il effectue sa scolarité à Aarau jusqu'en 1892 avant de suivre des études de droit aux universités de Berne, de Munich et d'Heidelberg pour obtenir successivement son doctorat puis son brevet d'avocat cantonal.

Rédacteur occasionnel à l'Aargauer Tagblatt, il est engagé comme greffier au tribunal de Baden de 1900 à 1920, puis, jusqu'en 1911, secrétaire puis adjoint au Département de justice et police. En parallèle, il est nommé en 1912 secrétaire de la seconde commission d'experts pour le code pénal, poste qu'il occupe jusqu'en 1917.

En 1914, il est engagé à la Division fédérale de police. Il prend la tête de cette division en 1918 avant d'être nommé vice-chancelier de langue allemande à la Chancellerie fédérale par le Conseil fédéral qui recherche alors un spécialiste de l’administration permettant de pallier une double vacance. À la mort du chancelier Adolf von Steiger en 1925, Käslin est élu sans opposition au poste de chancelier de la Confédération.

En sus de ses tâches de chancelier, le Conseil des États lui demande de continuer son travail de rédaction des procès-verbaux. Sous son mandat, la Chancellerie fédérale commence à organiser régulièrement des entretiens avec les journalistes. En 1934, il démissionne pour raisons de santé et décède trois mois plus tard, des suites d’une maladie cardiaque et d’une pneumonie aiguë.

Sources