René-Léon Marchand

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René-Léon Marchand
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AlençonVoir et modifier les données sur Wikidata
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René-Léon Marchand, né le à Alençon (Orne), ville où il est mort le , est un général français.

Biographie[modifier | modifier le code]

René Marchand naît le à Alençon (Orne) d'un père charcutier[2].

Il s'engage volontairement en intégrant l'école spéciale militaire en 1913 (promotion de la Croix du Drapeau). À sa sortie de Saint-Cyr en 1914, promu sous-Lieutenant, il est affecté au 124e régiment d'infanterie et participe à la Première Guerre mondiale. Il est porté disparu le à Virton[3]. Gravement blessé et secouru par une religieuse allemande[N 1], il est fait prisonnier et est interné à Ingolstadt. Il est nommé lieutenant pendant sa captivité. Le , il parvient à s'évader d'Allemagne et rejoint le 23e régiment d'infanterie coloniale[3].

Promu capitaine en 1919, puis chef de bataillon en 1930, il est affecté à de multiples reprises au Maroc au sein de régiments coloniaux. En 1936 il est promu lieutenant-colonel et en 1938 il est affecté aux Troupes spéciales du Levant, où il commande la 2e demi-brigade du Levant. Après sa participation à la Seconde Guerre mondiale, il est nommé général de brigade le [3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

René Marchand est récipiendaire des décorations suivantes[3] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'information a été complétée par Daniel Marchand, le fils du cousin de René Marchand.

Références[modifier | modifier le code]