Rafik El Kamel

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Rafik El Kamel
Rafik El Kamel en 2006.
Biographie
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Rafik El Kamel (arabe : رفيق الكامل soit Rafīq al-Kāmil), né le [1] et mort le [2], est un peintre tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

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En 1966, Rafik El Kamel sort diplômé de l'École des beaux-arts de Tunis puis il poursuit son développement artistique à Paris, à l'École des arts décoratifs, en section « art monumental »[3]. Dans l'atelier Despierre, durant quatre années, il se passionne pour l'expression épurée de la peinture, ainsi que l'esprit d'artistes contemporains tels qu'Antoni Tàpies et Pablo Picasso.

En 1971, il devient à son tour professeur à l'École des beaux-arts de Tunis où il va, selon l'historien de l'art Zoubeir Lasram, « prôner une démarche singulière quant à l'enseignement de la peinture »[4]. Cette même motivation le fait participer activement à la création en 1973 d'un nouvel espace d'expositions et de recherches, la Galerie Irtissem. Cet espace est le résultat d'un effort collectif avec Mahmoud Sehili, Ridha Ben Abdallah, Tahar Mimita et d'autres jeunes artistes.

Expositions[modifier | modifier le code]

Rafik El Kamel a organisé une série d'expositions personnelles[5].

  • 1966 : Galerie Yahia, Tunis
  • 1966 : Centre culturel allemand, Tunis
  • 1976 : Galerie Irtissem, Tunis
  • 1979 : Galerie Irtissem, Tunis
  • 1980 : Galerie Philippe-Frégnac, Paris
  • 1982 : Galerie Renate-Seeger, Munich
  • 1984 : Musée de Sidi Bou Saïd
  • 1986 : Galerie Gorgi, Tunis
  • 1987 : Galerie Philippe-Frégnac, Paris
  • 1989 : Espace Sophonisbe, Carthage
  • 1990 : Galerie Ammar-Farhat, Sidi Bou Saïd
  • 2009 : Galerie du Violon Bleu, Sidi Bou Saïd (Transfigurations)[6]
  • 2012 : Galerie Kalysté[7], Ariana
  • 2016 : Galerie du Violon Bleu, Sidi Bou Saïd[8]

Il a également participé à une série d'expositions collectives internationales[5] :

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 1984, Rafik El Kamel reçoit le premier prix de la ville de Tunis et le premier prix de l'exposition annuelle de l'art contemporain à Tunis[réf. nécessaire].

En 1985, il remporte le premier prix de la Kuwait Exhbition for Arab Artists[réf. nécessaire].

Le , la Poste tunisienne honore Rafik El Kamel en le faisant figurer sur un timbre postal dans une série de portraits de personnalités tunisiennes dans l'art contemporain tunisien[19].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « MACAM Tunis », sur facebook.com, (consulté le ).
  2. ↑ « Arts plastiques : le peintre Rafik El Kamel n'est plus », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ Lasram 1991, p. 6.
  4. ↑ Lasram 1991, p. 7.
  5. ↑ a et b Lasram 1991, p. jaquette.
  6. ↑ « Vernissage de l'exposition de l'artiste-peintre Rafik El Kamel à la galerie le violon bleu à Sidi Bou Said », sur turess.com, (consulté le ).
  7. ↑ (en) Layla Yakoub, « Rafik El Kamel, Tunisia (1944) », sur dafbeirut.org (consulté le ).
  8. ↑ « Vernissage de l'exposition de Rafik El Kamel à la galerie d'art "Le Violon Bleu" », sur femmesdetunisie.com, (consulté le ).
  9. ↑ Gilbert Perlein, « Six artistes contemporains tunisiens », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
  10. ↑ Alaoui et Métalsi 1988.
  11. ↑ Quatre artistes de Tunisie : Rafik el Kamel, Habib Bouabana, Gouïder Triki, Ahmed Hajeri : Bruxelles, avril, Tunis, Éditions de la Maison des arts, , 48 p. (ISBN 978-9973921086).
  12. ↑ Jack Lang, « Hommage de Jack Lang au peintre tunisien Rafik El Kamel », sur imarabe.org, (consulté le ).
  13. ↑ (en) Néjib Belkhodja, Khaled Ben Slimane (en), Fatma Charfi, Hatem El Mekki, Rafik El Kamel, Asma M'Naouar et Emna Masmoudi, El Marsa Gallerie, La Marsa, Galerie El Marsa, , 43 p. (OCLC 1008548132).
  14. ↑ (en) « Le Violon Bleu. Group Exhibition: Contemporary Arab Art », sur cityinaclamshell.blogspot.com, (consulté le ).
  15. ↑ (en) « Tajreed », sur artkuwait.org, (consulté le ).
  16. ↑ (en) « Art Dubai 2016 – Part 1 – Modern Art Dubai », sur artkuwait.org, (consulté le ).
  17. ↑ « E-Mois », sur macaal.org (consulté le ).
  18. ↑ « Welcome Home Vol. II », sur macaal.org (consulté le ).
  19. ↑ « L'Art contemporain tunisien : Rafik El Kamel », sur tunisia-stamps.tn (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Brahim Alaoui et Mohamed Métalsi, Quatre peintres arabes : première : Azzaoui, El Kamel, Kacimi, Marwan : [exposition] Musée de l'Institut du monde arabe, Section Art contemporain, du 30 mars au 5 juin 1988, Paris, Institut du monde arabe/EDIFRA, , 48 p. (ISBN 978-2906062122).
  • Brahim Alaoui, Nicole de Pontcharra et Nabil Naoum, Regard sur l'art contemporain arabe : collection de le Fondation Kinda, Paris, Revue noire, , 128 p. (ISBN 978-2909571560).
  • (ar) Fredj Lahouar (ar) (ill. Rafik El Kamel), Al-mawt wa-al-baḥr wa-al-ǧuraḏ, Tunis, Dār al-Janūb,‎ , 272 p. (ISBN 978-2864440352).
  • Zoubeir Lasram, Rafik El Kamel, Tunis, Cérès Productions, , 71 p. (ISBN 978-9973700629).
  • Ali Louati, L'aventure de l'art moderne en Tunisie, Tunis, Simpact, , 262 p. (ISBN 978-9973974587).
  • (ar) Hanna Mineh (ill. Rafik El Kamel), Al-yāṭir, Tunis, Dār al-Janūb, , 196 p. (ISBN 978-9973703088).
  • Alia Tabaï (ar) (ill. Rafik El Kamel), Zahrat al-ṣubbār, Tunis, Dār al-Janūb,‎ , 172 p. (ISBN 978-9973703132).

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