Portraits de la famille Vickers

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Portraits de la famille Vickers
Le Colonel Thomas Vickers(1896).
Artiste

Les portraits de la famille Vickers sont un ensemble de tableaux réalisés par John Singer Sargent entre 1884 et 1914.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commande initiale fut passée à Sargent par le colonel Thomas Vickers (1833-1915), président de la société Vickers, importante entreprise britannique d'équipement militaire fondée en 1828 par son père, Edward Vickers, et par le beau-père de celui-ci, George Naylor.

Marié à Frances Mary Douglas, Thomas Vickers avait deux fils (Douglas et Ronald) et quatre filles (Florence Evelyn, Mabel Frances, Clara Mildred et Dorothy).

Le premier de ces portraits est celui des Demoiselles Vickers, dont Sargent reçut la commande peu avant l'exposition en 1884 de Madame X, dont l'érotisme fit scandale auprès du grand public et de la critique. Inquiet de ces réactions négatives, Sargent craignit que ses clients habituels ne fassent plus appel à lui. Cependant, les Vickers ne revinrent pas sur leur décision et, en , l'artiste se rendit dans leur propriété de Sheffield afin de commencer à travailler[1]. Satisfait du résultat, le colonel Vickers lui demanda de peindre le portrait de sa femme et de ses fils, puis d'autres membres de la famille. Sargent était lié d'amitié avec les Vickers, qui l'invitaient souvent à leurs dîners[1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Trevor J. Fairbrother, John Singer Sargent : The Sensualist, Seattle Art Museum, New Haven
  • Richard Ormond, Elaine Kilmurray, John Singer Sargent : The Early Portraits. The Complete Paintings, vol. 1, Yale University Press, 1998 (ISBN 978-0-300-07245-7)
  • Richard Ormond, Elaine Kilmurray, John Singer Sargent : Portraits of the 1890s. The Complete Paintings, vol. 2, Yale University Press, 2002 (ISBN 978-0-300-09067-3)
  • Carter Ratcliff, John Singer Sargent, New York City, Abbeville Publishing Group, 1982
  • Bruce Redford, John Singer Sargent and the Art of the Allusion, New Haven, Yale University Press, 2016

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Trevor J. Fairbrother, John Singer Sargent : The Sensualist, Seattle Art Museum, New Haven, p. 189-190.