Paul Urtin

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Paul Urtin
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Paul Urtin, né le à Grenoble et mort le à Paris, est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul-François-Marie Urtin naît le à Grenoble[1]. Doué dans sa jeunesse pour l'art pictural, il est l'élève, dans sa ville natale, de Tancrède Bastet[1]. Après avoir achevé ses études classiques, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gustave Moreau[1]. Il est aussi élève de François Guiguet[2],[3].

Paul Urtin est rapidement apprécié pour des toiles de genres divers[1], notamment pour ses études de montagnes et de paysages alpestres comme La Meije, les Glaciers vus des prairies du Lautaret, Bergerie dans le Lautaret, Effet de pluie sur le torrent de la Romanche, Montagnes de la Chartreuse vues de la vallée du Grésivaudan, la Roche Méane, les Pics d'Arsine, Étable à vache dans les Alpes par un temps grisetc. Il peint des études d'intérieur et des portraits tels que Femme travaillant devant sa fenêtre, Partie de Jacquet, Portrait de l'auteur, Vieillard, Portraits de Mme B…, Portraits de M. et Mme C…, Portrait de M. P. T…etc. Il compose des paysages divers comme Crépuscule à Villeneuve-sur-Lot, Étude dans la Drôme, plusieurs paysages des environs de Grenoble, Dernier jour d'hiver en Dauphiné. Cette dernière toile, exposée au Salon de la Société nationale des beaux-arts à Paris en 1899, et en Allemagne, est l'objet de citations particulièrement flatteuses de la presse artistique, notamment de la Chroniques des Arts et de Curiosité, supplément de la Gazette des Beaux-Arts[1]. En 1899, l'artiste envoie plusieurs toiles au Salon de la Société des amis des Arts de Grenoble, où elles sont très remarquées[1].

Selon Charles-Emmanuel Curinier, « Les œuvres de Paul Urtin sont dignes de retenir l'attention […] Elles attestent un artiste original et primesautier, possédant un talent consciencieux et souple[1]. »

En 1903, au Salon d'automne, il expose Femme fouillant dans un tiroir[4], au Salon de 1928 : La Commode de Hache et La Poudreuse de Hache[2], et Des reflets dans une vitrine à l'Exposition universelle de 1937[5].

Paul Urtin meurt le à Paris[3].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'argent[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Curinier 1899-1919, p. 120.
  2. a et b Salon de 1928 (lire en ligne), p. 97
  3. a b et c (en) « Urtin, Paul François Marie », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  4. Catalogue du Salon d'Automne pour l'année 1903, (lire en ligne), p. 65.
  5. Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, (lire en ligne), p. 256.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Curinier 1899-1919] Charles-Emmanuel Curinier, « Urtin (Paul-François-Marie) », dans Dictionnaire national des contemporains, vol. 3, 1899-1919 (lire en ligne), p. 120. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bénézit, vol. 10, .
  • Louise Bouvier, Un Dauphinois Paul-François Marie Urtin, Peintre Intimiste Ou Lumière et Perspective, , 118 p.
  • André Roussard, Le Dictionnaires des Peintres à Montmartre, (présentation en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]