Odile Leperre-Verrier

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Odile Leperre-Verrier
Fonctions
Députée européenne

(5 ans)
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Orléans (Loiret)
Nationalité Française
Parti politique Parti radical de gauche

Odile Leperre-Verrier, née le à Orléans (Loiret), est une femme politique française du Parti radical de gauche. Elle est élue au Parlement européen de 1994 à 1999. Elle est franc-maçonne, membre de la Grande loge féminine de France jusqu'en 2014.

Biographie[modifier | modifier le code]

Odile Leperre-Verrier est née le 18 octobre 1950 à Orléans[1]. Psychologue de formation, elle est diplômée de l'Institut d'étude politique de Paris[2].

Elle est membre du Mouvement des radicaux de gauche, qui devient le Parti radical de gauche en 1994. Elle en est vice-présidente à partir de 2020[3].

Membre de plusieurs cabinets ministériels, elle est la collaboratrice de Michel Crépeau et de Roger-Gérard Schwartzenberg[2].

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Elle est élue sur la liste française Énergie radicale du Mouvement français des radicaux de gauche, conduite par Bernard Tapie pour la 4e législature du Parlement européen, siégeant du au . De 1997 à 1999, elle y est vice-présidente de la Délégation pour les relations avec la Suisse, l'Islande et la Norvège[1].

En 2017, elle est candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription des français établis hors de France (Liechtenstein, Suisse) mais son score ne la rend pas éligible pour le second tour[4].

En 2022, elle est candidate aux élections législatives dans la 2e circonscription de l'Oise pour le Parti radical de gauche[5],[6].

Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code]

Elle a été initiée en maçonnerie en 1991 à Paris dans la loge « Isis » de la Grande Loge féminine de France, dont elle a été vénérable maître de 2009 à 2012. Pendant son mandat de députée européenne de 1994 à 1999 elle s'est mise en retrait de son activité maçonnique, ensuite elle a été présidente du convent de 2007, avant d’être chargée par le convent de 2013 des relations avec les Institutions européennes. Le , elle démissionne de sa loge et quitte son obédience, alors qu’elle avait été promue seulement cinq mois plus tôt conseillère fédérale, adjointe à la grande maîtresse adjointe aux relations extérieures[7].

En novembre 2019, elle participe aux travaux de la délégation pour l'élaboration d'une « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes », elle intervient comme représentante du Grand Orient de France[8]

Distinction[modifier | modifier le code]

Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]