Michaël Matthys

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Michaël Matthys
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Michaël Matthys, né en 1972 à Charleroi (province de Hainaut), est un artiste peintre, graveur et auteur de bande dessinée belge francophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michaël Matthys naît en 1972 à Charleroi[1].

Formation[modifier | modifier le code]

Michaël Matthys se forme à la bande dessinée et à la gravure à l'Académie des beaux-arts de Tournai, de laquelle il sort diplômé en 1997[2]. Après plusieurs publications dans des ouvrages collectifs, il publie trois bandes dessinées, Moloch[3] en 2003, puis La Ville rouge en 2009 et Je suis un ange aussi la même année, toutes sorties aux éditions Frémok[4]. Il enseigne le dessin aux beaux-arts de Liège[1],[5].

L'artiste expose ses œuvres lors de nombreuses expositions individuelles ou collectives depuis 1997[6], tant en Belgique qu'à l'étranger[7],[8].

Matthys vit et travaille à Thuillies depuis 2001[9].

Techniques[modifier | modifier le code]

Initié à la gravure et en particulier à la lithographie aux beaux-arts de Tournai, il utilise la photographie pour son projet de Moloch, reportage réalisé à l'usine sidérurgique Cockerill-Sambre à Charleroi, qu'il retravaille ensuite avec la technique de l'aquatinte[10]. Au départ était prévu un projet de 19 planches réalisées pour la revue Frigibox qui n'ont finalement pas été publiées. Le projet suivant, La Ville rouge, fut réalisé en sang de bœuf récupéré dans les abattoirs de Charleroi[2],[11]. Je suis un ange aussi... est, quant à lui, constitué d'esquisses préparatoires au fusain[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Collectifs[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions individuelles[modifier | modifier le code]

  • , usine Carcid (anciennement Cockerill-Sambre), Charleroi, exposition des planches originales de Moloch à l'intérieur du site sidérurgique[7].
  • - La Ville rouge, galerie Jacques Cérami, Charleroi[3]
  • , Art Brussels, Bruxelles, à la galerie Jacques Cérami[14].
  • - , Centre Georges Pompidou, Paris, exposition des planches de La Ville Rouge à l'occasion de l'exposition BD Reporters[14],[15].
  • , Art Brussels, Bruxelles, à la galerie Jacques Cérami[14],[15].
  • - , Famille de sang, Galerie Francès, Senlis[16].
  • - , Aperçu, Les Brasseurs, Liège[17]
  • 2014, Déjà mort, Galerie Cerami, Charleroi[6].
  • 2015, Rêve noir, Bozar, Bruxelles[18].
  • , Nuits sombres, Été 78, Bruxelles[19],[20],[21].
  • , Nuits sombres, galerie Cerami, Charleroi[6].
  • , Running in the Dark, galerie Cerami, Charleroi[6].
  • - , Private choices, Centrale for contemporary art, Bruxelles[22]
  • - , Au cœur de l'encre, galerie Jacques Cerami, Charleroi[23].
  • - , Le long fleuve tranquille, Le Botanique, Bruxelles[24],[1].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

  1. Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, janvier 2011[25].
  2. Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, juin-août 2011[26].
  3. BIP (Bruxelles Info Place, Place Royale à Bruxelles), septembre-octobre 2011[27].
  4. Rencontres du 9e Art d’Aix, Aix-en-Provence, mars-avril 2012[28]
  5. Centre culturel du Forum de Meyrin, Genève, Suisse, octobre 2012-décembre 2012[29].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Pascal Goffaux, « Michaël Matthys, Le long fleuve tranquille », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ a et b « Michaël Matthys », sur Fondation d'entreprise Francès (consulté le ).
  3. ↑ a b et c Didier Pasamonik, « Le Fremok Michael Matthys expose à Charleroi », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ « Michaël Matthys - Présentation - Bibliographie - Prix », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  5. ↑ a et b Clément Dessy, « La ville entre texte et image dans les bandes dessinées de Michaël Matthys », Textyles 36-37,‎ , p. 201-214 (lire en ligne, consulté le ).
  6. ↑ a b c et d Roger Pierre Turine, « Le sang de Michaël Matthys », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ a b c d et e Thierry Bellefroid et Jean-Marie Derscheid (Scénographe), « Michaël Matthys Dessinateur - Scénariste », dans 77 auteurs de bande dessinée en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Wallonie-Bruxelles International, , 128 p., ill. ; 26 cm ; PDF (ISBN 2-930071-83-4, OCLC 959973751, lire en ligne), p. 79-80.
  8. ↑ a et b « Fiche de présentation - Matthys, Michael », sur Le Delarge (consulté le ).
  9. ↑ Michaël Matthys (interviewé par Marie Hocepied), « Dans l’atelier de Michael Matthys », Hub C,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ Michaël Matthys (interviewé par Olivier Deprez), « Michaël Matthys, sur Moloch », Frémok,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. ↑ « Présentation et interview radiophonique », .
  12. ↑ Romain Rogier, « Critique BD - Moloch », Avoir à lire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. ↑ Thierry Bellefroid, « « Moloch », par Michael Matthys. Au Frémok. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. ↑ a b et c « Matthys, Michaël - biographie © Frémok - bibliographie », sur BD Gest' (consulté le ).
  15. ↑ a et b « Michaël Matthys - Artiste et auteur de bande dessinée belge », sur Evene.fr (consulté le ).
  16. ↑ « Matthys peint avec son sang », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. ↑ Bernard Marcelis, « Openairs, Coeur historique / 12 mai - 30 septembre 2012 », art press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. ↑ (en) « Michaël Matthys - Featured Works », sur artsy.net (consulté le ).
  19. ↑ Roger Pierre Turine, « Au cœur des ténèbres avec Michaël Matthys », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. ↑ Kurt Snoekx, « Michaël Matthys au cœur des ténèbres », sur Bruzz, (consulté le ).
  21. ↑ « Nuits Sombres », sur ete78.com (consulté le ).
  22. ↑ (en) « Private choices », sur centrale.brussels (consulté le ).
  23. ↑ Aliénor Debrocq, « Michaël Matthys Au cœur de l’encre », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  24. ↑ « Exposition Michael Matthys - Le long fleuve tranquille », sur Pass Musées, (consulté le ).
  25. ↑ Morgan Di Salvia, « Angoulême 2011 : l’exposition d’une "Génération Spontanée" et insaisissable », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. ↑ Nicole, « Exposition Génération Spontanée ? La nouvelle bande dessinée francophone », sur evous.fr, (consulté le ).
  27. ↑ M. Bu, « Bruxelles va buller », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. ↑ « Génération Spontanée: le nouveau regard de la BD en Belgique », sur BD Best, (consulté le ).
  29. ↑ « Exposition Génération Spontanée », sur meyrinculture.ch, (consulté le ).
  30. ↑ « Centre d'Art - Ville de Dudelange - Michel Matthys - Sélection », sur galeries-dudelange.lu (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

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Vidéographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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