Aller au contenu

Louis Ferdinand Antoni

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 octobre 2021 à 23:57 et modifiée en dernier par 2a01:cb00:a05:d100:7d6b:708d:b8b0:2379 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Louis Ferdinand Antoni
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Maîtres
Conjoint

Louis Ferdinand Antoni est un peintre et sculpteur français né à Bastia le et mort à Alger le .

Biographie

Très tôt après sa naissance en Corse, Louis Ferdinand Antoni débarque en Algérie avec ses parents. Il fait ses études au collège Saint-Charles à Blida, puis au lycée d'Alger qu'il quitte pour entrer à l'École des beaux-arts d'Alger où il est élève d'Hippolyte Dubois. En 1892, il obtient une bourse qui lui permet d'intégrer l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris dans l'atelier de Léon Bonnat. Les deux influences qui se font sentir chez lui sont celles d'Eugène Delacroix et des impressionnistes.

Il quitte Paris pour le Sud algérien et expose régulièrement aux salons algériens et au Salon des artistes français. En 1906, il rencontre à Alger Marie Gautier, peintre et graveuse, qui l'initie à la technique de gravure en couleurs qui l'enthousiasme. Il produit des eaux-fortes publiées chez l'éditeur Petit et ses envois ne sont destinés dorénavant qu'à la Société nationale des beaux-arts. Il épouse Marie Gautier le à Paris[1].

En 1909, le peintre remporte une bourse de voyage en Afrique occidentale française et débarque à Dakar. Il visite la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Sénégal et Tombouctou. C'est une période de travail acharné, très féconde, matérialisée par des œuvres — eaux fortes et toiles — de haute facture. Revenu à Paris, il étudie l'art de la fresque.

En 1912, il est nommé professeur d'arts décoratifs à l'École des beaux-arts d'Alger, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort.

Engagé volontaire comme simple soldat le , blessé durant la Grande Guerre, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

En 1922, il est sociétaire du Salon national des beaux-arts qui lui décerne le prix Paquin. En 1928, il reçoit le prix Gillot-Dard.

Après le décès de Léon Cauvy, il assume la direction de l'École des beaux-arts d'Alger.

Œuvres

Maternité à Dakar, vers 1909, encre sur papier, localisation inconnue.
Rue à Gafsa, localisation inconnue.
Algérie
France
  • Localisation inconnue :
    • Samson, anciennement à Paris au musée du Luxembourg ;
    • Portrait du peintre Julien, sculpture ;
    • Monument à Ernest Mercier, projet.

Illustration

  • Robert Randau, Terrasses de Tombouctou.
  • Antoine Abitreccia, La Corse dans l'histoire, Lyon/Paris, Éditions Archat, 1939.

Bibliographie

  • Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres 1830-1962, éditions Paris Méditerranée, 2000.
  • Élisabeth Cazenave, Les artistes de l'Algérie, Bernard Giovanangeli, éditions Association Abd-el-Tif, 2001.
  • Robert Randau, « Les Maîtres de la peinture Algérienne », Afrique, .
  • Algeria, et noël 1955.
  • Archives nationales : cote F 21/6721.

Notes et références

  1. Archives de Paris Acte de mariage no 709 dressé au 16e arrondissement de Paris, vue 31 / 31.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :