Louis-Étienne-François de Damas-Crux

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Louis-Étienne-François
de Damas-Crux
Titre Comte de Damas-Crux
Arme Infanterie
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Armée de Condé
Royaume de France Royaume de France
Grade militaire Lieutenant-général des armées du Roi
Commandement Régiment de Foix
Régiment du Limousin
Trois-Évêchés
Conflits Guerre de Sept Ans
Guerres révolutionnaires
Distinctions Chevalier du Saint-Esprit
Grand'croix de Saint-Louis
Autres fonctions Menin du Dauphin
Nommé membre de la Chambre des pairs
Biographie
Dynastie Maison de Damas
Naissance [1]
Château de Crux[2] (Crux-la-Ville)[2]
Décès (à 78 ans)
Palais des Tuileries (Paris)

Louis-Étienne-François, comte de Damas-Crux, né au château de Crux le , mort au palais des Tuileries le , est un militaire et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né au château de Crux dans le Nivernais, de « l’une des plus anciennes familles de la noblesse de France[3] », fils aîné de Louis Alexandre de Damas, comte de Crux (1704-1763) et de Marie-Louise de Menou (1712-1796)[4], fille de François-Charles, marquis de Menou (1671-1731), brigadier des armées du roi, Louis-Étienne-François, comte de Damas-Crux était menin du Dauphin (depuis Louis XVI de France)[5].

Il fut successivement capitaine au régiment de Flamarens-infanterie[réf. à confirmer], et devint « fort jeune[1] », colonel en second du régiment de l'Inde[réf. nécessaire] contre les Anglais, et passa ensuite colonel du régiment de Foix le , de celui de Limousin au mois de , et de celui de Vexin[réf. à confirmer][1]. Brigadier d'infanterie le , et maréchal-de-camp le [5], il commandait la province des Trois-Évêchés au moment de la Révolution française[5].

Il avait été nommé le , et reçu le chevalier des ordres du Roi[5].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Comme presque toute sa famille[3], il émigra en 1792, et s’étant réfugié dans Maastricht il y commanda une des compagnies de gentilshommes « qui contribueront si efficacement, sous les ordres du brave d'Autichamp[3] », à la défense de cette place assiégée dans le mois de par les troupes de la République[6].

Appelé en 1794, par le choix de Monsieur le comte de Provence, « régent du royaume » (depuis Louis XVIII de France), et de Monseigneur le comte d'Artois, près la personne de S. A. R. Mgr le duc de Berry, pour guider ses premiers pas dans la carrière militaire, il fit avec ce prince les campagnes de l'armée de Condé.

Il y servit jusqu'au mariage de S. A. R. Madame avec Mgr le duc d'Angoulême en 1799, époque à laquelle le comte de Damas-Crux fut nommé chevalier d'honneur de cette princesse[6]. Il suivit cette princesse en Russie, en Pologne et en Angleterre[1].

Restauration française[modifier | modifier le code]

Rentré en France avec les Bourbons, il fut fait grand-croix de l'ordre de Saint-Louis, premier gentilhomme de la Chambre du duc d'Angoulême, et lieutenant général ()[1].

Déjà grièvement malade[1], il fut nommé pair de France le , et mourut au palais des Tuileries le lendemain[6],[7].

Il fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise, dans la 28e division (1re ligne, Q, 33)[8].

Postérité[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Titres[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Rubans des décorations
Chevalier du Saint-Esprit Grand-croix de Saint-Louis

Hommage, honneurs, mentions,...[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

D'or, à la croix ancrée de gueules[11],[9].

D'après le Père Anselme
D'or à la croix « ancrée » d'azur[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Robert & Cougny 1890, p. 246.
  2. a b et c Roglo 2012.
  3. a b et c Michaud 1843 (t. X), p. 55.
  4. 3 E 1 / 286 - Minutes du notaire Jacques Danthault (Menou)
  5. a b c d e et f Courcelles, Pairs, p. 34.
  6. a b c d et e Courcelles, Pairs, p. 35.
  7. Courcelles, Généraux, p. 122.
  8. Appl 2009.
  9. a b et c Bunel 1997-2011, p. Saint-Esprit.
  10. Courcelles, Généraux, p. 121.
  11. a et b Rietstap 1884.
  12. Popoff 1996, p. 115.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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