La Cité de la joie (film)

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La Cité de la joie

Titre original City of Joy
Réalisation Roland Joffé
Scénario Mark Medoff (en)
Gérard Brach
Musique Ennio Morricone
Acteurs principaux
Sociétés de production Allied Filmmakers
Lightmotive
Pricel
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Drame
Durée 132 minutes
Sortie 1992

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Cité de la joie (City of Joy) est un film franco-britannique réalisé par Roland Joffé, sorti en 1992[1].

C'est l'adaptation libre du roman du même nom de Dominique Lapierre, publié en 1985. Il met en scène Patrick Swayze, Om Puri, Pauline Collins et Shabana Azmi dans les rôles principaux.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Max Lowe, un jeune chirurgien américain de Houston, est désemparé après la perte d'une jeune patiente. Il décide alors de renoncer à sa pratique et part en voyage en Inde à la recherche de l'illumination spirituelle. À Calcutta, il côtoie l'infortune dès son arrivée : après avoir été trompé par une jeune prostituée, il est brutalisé par des voyous qui le laissent blessé en pleine rue, lui volant ses papiers et ses biens de valeur.

Dans le même temps, Hasari Pal, un agriculteur indien rural à la recherche d'une vie meilleure, vient s'installer en ville avec sa femme Kamla et leurs trois enfants, mais eux-aussi subissent une mésaventure : escroqués de leur loyer et jetés à la rue, il est alors difficile pour Hasari de trouver un emploi afin de soutenir sa famille. Mais les Pal, déterminés, refusent d'abandonner et finissent par trouver leur place dans un des bidonvilles de Calcutta.

Après son agression, Max est aidé par Hasari qui l'emmène dans la « Cité de la joie », le bidonville où la famille Pal habite, peuplé de lépreux et de pauvres, et qui devient le second foyer du docteur américain. Max passe beaucoup de temps dans le quartier mais ne veut pas s'impliquer trop avec les résidents, ayant peur de s'attacher émotionnellement à eux. Cependant, il est bientôt persuadé d'aider ses nouveaux amis grâce à l'intervention de Joan Bethel, une infirmière bénévole irlandaise, courageuse mais démunie, qui tient un dispensaire de fortune dans le bidonville et qui demande l'aide de Max dans sa tâche.

Au fil du temps, Max commence à s'intégrer avec ses compagnons du bidonville et à devenir plus optimiste. Voyant beaucoup de personnes autour de lui dont la vie est bien pire que la sienne, mais qui regardent malgré tout chaque jour avec espoir, il retrouve la force d'avancer et sort de sa dépression.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

 Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[6]

Production[modifier | modifier le code]

La production fait appel à l'écrivain bengali Sunil Gangopadhyay pour s'assurer de l'authenticité du script. Roland Joffé avait par ailleurs sollicité l'aide du cinéaste Satyajit Ray, qui a refusé à plusieurs reprises[7].

Il s'agit de la dernière apparition au cinéma de l'acteur-réalisateur Sam Wanamaker.

Le tournage a lieu en Inde, notamment à Calcutta[8].

Accueil[modifier | modifier le code]

Critique[modifier | modifier le code]

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 53 % d'avis favorables, sur la base de 17 critiques collectées et une note moyenne de 5,40 sur 10[9].

Pour le critique Roger Ebert du Chicago Sun-Times, qui a donné au film une note de trois étoiles sur quatre, « [La Cité de la joie] semble un peu trop "écrit", trop conforme aux rituels des scénarios hollywoodiens [mais il y a] tellement de choses intéressantes dans le film que nous sommes prêts à le pardonner »[10].

Box-office[modifier | modifier le code]

Contrairement à certains des succès précédents de Roland Joffé (comme La Déchirure), le film n'a pas été un succès au box-office, même avec son budget modeste[11].

Selon les sites Internet Movie Database et Box Office Mojo, La Cité de la joie a rapporté 14,7 millions de dollars aux États-Unis[12],[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « La Cité de la joie », sur IMDb
  2. (en) « Release dates », sur IMDb
  3. « Patrick Swayze », sur Allociné
  4. « Om Puri », sur Allociné
  5. « Pauline Collins », sur Allociné
  6. « Fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le )
  7. « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  8. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  9. (en) « City of Joy (1992) », Rotten Tomatoes.com (consulté le 17 avril 2021).
  10. (en) « City Of Joy », sur rogerebert.com, .
  11. (en) David J. Fox, « No Easter Basket for Box Office : Movies: 'Basic Instinct' winds up in first place over the holiday weekend, but business so far this year is down about 9%. », sur Los Angeles Times.com, (consulté le ).
  12. (en) « City of Joy (1992) », sur Internet Movie Database (IMDb) (consulté le ).
  13. (en) « City of Joy », boxofficemojo.com (consulté le 27 mars 2020).

Liens externes[modifier | modifier le code]