Joseph-Eugène-Bruno Guigues

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Joseph-Eugène-Bruno Guigues
Image illustrative de l’article Joseph-Eugène-Bruno Guigues
Biographie
Naissance
La Garde, France
Ordination sacerdotale
Décès (à 68 ans)
Ottawa, Ontario
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Rémi Gaulin
Évêque de Bytown

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Joseph-Eugène-Bruno Guigues, né le à La Garde et mort le à Ottawa, est un ecclésiastique canadien. Il est le premier évêque d'Ottawa, alors nommé Bytown.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est écrit sur son acte de naissance qu’il est né « le 8 fructidor de l’an XIII ». Joseph-Eugène fait profession d'Oblat de Marie-Immaculée entre les mains de l'évêque Charles-Eugène de Mazenod, le , à Aix, en Provence. Il est ordonné prêtre à Aix le par l'évêque Fortuné de Mazenod, évêque de Marseille. De ce jour jusqu'à l'année 1844, il donne des missions dans les diocèses d'Aix, de Marseille, de Tréguier, de Gap, de Grenoble et de Valence.

Il est nommé Supérieur-provincial des Oblats à Longueuil au Canada et arrive au pays en 1844. Il est promu par Pie IX évêque de Bytown (Ottawa) en 1847, il est consacré dans sa cathédrale, le par l'évêque Rémi Gaulin.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Joseph-Eugène-Bruno Guigues a admis dans son diocèse, les Sœurs grises de la Croix, les Sœurs de la congrégation de Notre-Dame de Montréal et les Sœurs de la Charité du Refuge. Durant son règne qui dure 25 ans, il fait construire la cathédrale Notre-Dame (1856) et ériger le cimetière Notre-Dame d’Ottawa (1872).

Guigues fonde sous le nom de « collège de Bytown » l’Université d’Ottawa[1]. Il inspire la fondation de la Commission des écoles séparées en 1856.

Il se rend à Rome en 1850 et en 1867 pour les grandes fêtes du 18e centenaire du martyre des apôtres St-Pierre et St-Paul, et en 1869 assiste au concile du Vatican I.

Guigues meurt à Ottawa le et est inhumé le dans sa cathédrale.

Le nom de Guigues résonne toujours à Ottawa. De fait, une rue dans la Basse-Ville d'Ottawa ainsi qu'un centre de jour pour personnées âgées francophones porte son nom. Le Centre de jour Guigues loge dans ce qui était anciennement l'École Guigues, haut lieu de la résistance franco-ontarienne contre le Règlement 17 (1912-1927). Cette loi ontarienne visait l'abolition du français comme langue d'enseignement dans la province.

Une municipalité au Québec (région de l'Abitibi-Témiscamingue) porte le nom de Saint-Bruno-de-Guigues et une autre de Saint-Eugène-de-Guigues, en l'honneur du premier Évêque du comté.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jeff Keshen et Nicole St-Onge, Ottawa : Making a Capital, University of Ottawa Press, , 502 p. (ISBN 0-7766-0521-6, lire en ligne), p. 79

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Répertoire général du clergé canadien, par ordre chronologique depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours, par Cyprien Tanguay, Montréal, Eusèbe Senécal & fils, imprimeurs-éditeurs, 1893

Liens externes[modifier | modifier le code]