Aller au contenu

Jean Tenneroni

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 février 2022 à 17:02 et modifiée en dernier par Umbelevict (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Jean Tenneroni
Jean Tenneroni

Naissance (62 ans)
Bône
Origine Français
Grade Contrôleur général des armées (2006-2021)

Jean Tenneroni est un officier général (2e section) français né le 6 février 1962 à Bône (Algérie Française) [1], membre du contrôle général des armées[2]. Il a été le fondateur et le premier directeur de l’Établissement de communication de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) en 2001[3].

Il est devenu en 2018 le premier déontologue du ministère des Armées[4] et le promoteur en 2021 du premier code anticorruption de l’État rédigé pour le ministère des armées.

Il est également connu pour prôner un rééquilibrage mémoriel[5] en vue du soixantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie (2022) suite aux recommandations du rapport de Benjamin Stora de janvier 2021 et a demandé, en particulier, les reconnaissances du massacre de la rue d’Isly d’Alger du 26 mars 1962 et du Massacre d'Oran du 5 août 1962, ainsi que la non-commémoration du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie le 19 mars 2022, date anniversaire du « cessez-le-feu » après les accords d’Évian. Le 26 janvier 2022, le chef de l'Etat reconnait les massacres de la rue d'Isly et d'Oran[6].

Biographie

Origine et formation initiale

Jean Tenneroni est le fils de Jean Tenneroni, qui servit au 3e régiment de tirailleurs algériens (3e RTA), l'un des cinq régiments d'infanterie français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale[7], où il reçut deux citations au cours de la Campagne d'Italie (1943-44), dont l'une sur la cote 862 (Bataille du Belvédère) à Monte Cassino du Colonel François de Linares, l'autre du Général Alphonse Juin; blessé lors de la bataille des Vosges à Cornimont[8]. Il est le petit-fils de Léon Tenneroni,(né à Santa maria siche, Corse du Sud) commandant de compagnie durant la Première guerre mondiale au 3e régiment d’infanterie puis au 153e régiment d’infanterie, deux citations et deux blessures lors de la bataille de l’Argonne et au Fort de Douaumont, Bataille de Verdun, légion d'honneur reçue au feu[9]. Le CGA Jean Tenneroni est également le cousin de Jean-François Tenneroni qui fut durant la Seconde guerre mondiale à la fois avant-centre de l’équipe une de football de l’AS Saint-Etienne (« Les Verts »)[10] et également agent de renseignement dans les FFC[11] de la Confrérie Notre-Dame[12], puis CND Castille, réseau de Résistance fondé dès juin 1940 par Louis de La Bardonnie et le Colonel Rémy.

Après des études à Lyon au Lycée Ampère puis à l'IEP de Lyon, il est lauréat du concours des commissaires des armées et intègre la troisième promotion (1986-1988) des écoles du commissariat de l’armée de terre, à Montpellier[13].

Première partie de carrière au sein des armées

Durant sa première partie de carrière qui l’amène jusqu’au grade de commissaire commandant il sert dans différentes unités de divisions blindées des forces françaises en Allemagne avant la dissolution du Pacte de Varsovie (été 1991) et de la 27e division alpine: 1er régiment de cuirassiers à Saint-Wendel (1re Division blindée), 12e régiment de cuirassiers à Müllheim (3e Division blindée), Commissariat adapté à la 27e division alpine (Grenoble), 4e régiment de chasseurs à Gap (27e division alpine). Il a également servi à l’état-major du commandement des éléments français en ex-Yougoslavie à Zagreb (3e mandat FORPRONU 1993). Il réussit le concours du contrôle général des armées en 1998[14] et devient contrôleur général des armées en 2006 à 44 ans[15]. Il est l'auteur de nombreux rapports ministériels ou interministériels (affaires étrangères, outre-mer, intérieur, services du Premier ministre, éducation nationale, enseignement supérieur et recherche, etc.).

Fondateur et premier directeur de l'ECPAD

Après avoir rejoint en 2000 le cabinet d’Alain Richard (homme politique), ministre de la défense lors de la 3e cohabitation (Chirac-Jospin) comme conseiller technique pour les affaires sociales, domaniales et environnementales[16], il devient le premier directeur (2001-2004)[17]de l'ECPAD, le nouvel[18] établissement public de communication et de production audiovisuelle de la défense[19]) localisé au Fort d'Ivry. Il met en place les structures de cet établissement national à caractère administratif et favorise la conservation et la diffusion des archives cinématographiques en promouvant la numérisation : « Pour élargir l'accès aux documents de la guerre 1914-1918, nous nous sommes lancés dans un vaste programme de numérisation et de restauration des films et des photographies d'époque, qui sont sur des supports fragiles »[20].

Il organise la première exposition photographique réalisée en France sur les femmes dans la guerre à l'Arc de Triomphe en 2003 que Le Parisien qualifie « de démarche courageuse de la part de l’ECPAD » et présente de cette manière: « Pilote d'hélicoptère glamour, soldats portant des bijoux, infirmières, parachutiste, mais aussi veuve de guerre accablée, déportée des camps de concentration, femmes violentées, voici une exposition qui nous montre que les femmes dans la guerre ne sont pas seulement des combattantes, mais aussi des civils et des victimes qui souffrent. »[21].

Du 3 juin au 31 août 2004 , pour célébrer le soixantième anniversaire des débarquements et de la libération il co-réalise et co-produit une exposition photographique de cent photographies géantes proposées au public sur les grilles du jardin du Luxembourg "La France libérée, la République restaurée" avec comme partenaires entre autres TF1, le Sénat et Paris-Match[22].

Premier déontologue du ministère des armées et promoteur du premier code anticorruption de l'État

Le CGA Jean Tenneroni a exercé entre 2016[23] et 2021 les fonctions de rapporteur général de la commission de déontologie des militaires, instance qui vise à sécuriser juridiquement le départ des militaires vers le secteur privé et à prévenir toute prise illégale d’intérêts. Il est le tout premier référent ministériel déontologue et alerte du ministère des armées[24], placé directement auprès du ministre, fonctions crées par la loi no 2016-483 du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires et la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016. De par l’article L. 4122-10 du code de la défense, il supervise un réseau de déontologues dont relèvent 370 000 militaires ou civils du ministère des armées et de ses établissements publics.

Sur la demande de Jean Tenneroni, la ministre des armées met fin à ses fonctions de référent ministériel déontologue et alerte[25] et de rapporteur général de la commission de déontologie des militaires[26] le 1er février 2021.

Le CGA Jean Tenneroni explique l’importance de la déontologie au ministère des armées : « Afin de renforcer la confiance du citoyen, la déontologie est essentielle pour tous les organismes privés et publics, sous la vigilance d’institutions telles que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et l’Agence française anticorruption (AFA). Renseignement, opérations, budgets d’équipements importants… Le ministère des Armées se doit de protéger ses informations sensibles tout en promouvant une culture d’intégrité. Il s’est donc engagé de manière résolue et pionnière dans cette démarche…»[27]

Il est l’instigateur d’une charte de déontologie du réserviste militaire[28] approuvé par arrêté[29]: « Elle permet d’abord de faire connaître au réserviste les exigences déontologiques statutaires que sont la dignité, l’impartialité, l’intégrité et la probité. Mais elle rappelle aussi les nécessités de discrétion et de comportement exemplaire qui lui incombent. Il s’agit de prévenir ou de régler tout conflit d’intérêts entre la mission du réserviste et ses activités auprès d’un employeur extérieur.»[27]

Il est le promoteur du premier code anticorruption de l’État (dit « code de prévention des atteintes à la probité») approuvé par la ministre[30], qui vise à la mise en place d’un dispositif anticorruption s'inscrivant dans le Plan national de lutte contre la corruption. Il répond également aux exigences imposées aux grandes entreprises et aux administrations par la Loi Sapin II, en suivant les recommandations de l’Agence française anticorruption (AFA): "Le ministère des Armées (MINARM), tourné prioritairement vers ses missions opérationnelles, ne peut faire l’économie d’un « rempart de probité » eu égard à l’importance de ses volumes annuels financiers d’acquisition et de sa position de premier employeur de l’État"[31]. Ce code a été bâti à partir d'une "méthodologie inédite dans l’administration pour cartographier le risque de corruption... Un code de conduite anticorruption ne peut être ni une simple production in abstracto d’une liste de bonnes intentions, ni la combinaison artificielle de codes d’autres entités."[31].

Le CGA Jean Tenneroni considère que « Les quatre principes déontologiques de la fonction publique, consacrés par la loi du 20 avril 2016 – la dignité, l’impartialité, l’intégrité et la probité –, ont rejoint dans le statut général des militaires leurs obligations fondamentales énumérées dans l’article L. 4111-1 du code de la défense avec lesquelles ils entrent en résonance : esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et neutralité. » Il en déduit un principe général de désintéressement pour les militaires : « Ne pourrait-on pas en inférer pour tous les militaires, et même pour le personnel civil de la défense, soit 370 000 personnes relevant du réseau de déontologie des militaires et des civils de la défense, un principe général de désintéressement, qu’une sentence inspirée de celle de Marcel Waline pourrait résumer de la sorte : "On ne peut servir à la fois l’armée et l’argent?"»[32].

Si Jean Tenneroni estime que « sept cent soixante-deux ans plus tard la "grande ordonnance" de Saint Louis (décembre 1254) destinée à corriger les abus de ses agents dans les provinces, les lois d’avril et de décembre 2016, Déontologie dans la fonction publique et Sapin II, ont remis au goût du jour les impératifs déontologiques pour les agents publics, parmi lesquels les militaires »[33], il a exprimé des réserves sur le nouveau dispositif interministériel de prévention des conflits d’intérêts concernant la majorité des agents publics introduit par la loi n° 2019-828 de "transformation de la fonction publique" (TFP) du 6 août 2019: « Aux antipodes, on peut situer l’autre type d’avis de compatibilité institué par la loi TFP pour la très grande majorité des fonctionnaires, et qui peut être demandé aux référents déontologues de la part de l’autorité hiérarchique. Avis simple, facultatif et n’intervenant pour un départ ou pour une arrivée qu’en cas « de doute sérieux » de cette autorité hiérarchique, laissant entendre qu’elle n’ignore rien des notions de prise illégale d’intérêts et de « contrôle déontologique ». A l’évidence, ces autorités hiérarchiques devront aussi avoir une bonne connaissance de la situation de l’intéressé sans toutefois en être trop proches pour ne pas être suspectées dans la décision prise d’indulgence managériale, voire de complicité. A la suite de l’avis rendu par le référent déontologue, la problématique procédurale n’est pas tant de savoir si l’autorité va suivre l’avis mais si, à la suite de cet avis, le « doute sérieux » pourra être levé ou si pour le décideur, la brume demeurant épaisse et la lumière blafarde, le questionnement devra poursuivre sa route vers la HATVP. »[34]

Le contrôleur général des armées Jean Tenneroni est également connu pour avoir essayé de mettre fin à l’emprise de Microsoft sur le ministère de la défense. Dans le rapport « sur les logiciels du ministère de la Défense : régularité et acquisition, politique d’acquisition et migration vers les logiciels libres" du 3 février 2005 cité souvent par la presse spécialisée informatique, le CGA Jean Tenneroni recommandait le basculement du ministère vers les logiciels libres au détriment de Microsoft pour des raisons juridiques (absence de mise en concurrence), économiques, financières, techniques, mais aussi liées à la sécurité, à l'autonomie de gestion et surtout d'indépendance nationale . Bien que les conclusions du rapport furent approuvées par la ministre de la défense Michèle Alliot-Marie, en 2007, à la suite du changement politique et de la réintégration de la France dans l’OTAN, cette orientation est remise en cause au profit d’une solution du tout-Microsoft. « Mais l'administration change de cap après l'arrivée au pouvoir en mai 2007 de Nicolas Sarkozy, élu président de la République, et la nomination au ministère de la Défense d'Hervé Morin. L'association libriste (APRIL)rappelle que "concernant la Défense, le Canard enchaîné révélait en 2013 le rôle clé joué par l'OTAN pour imposer Microsoft" et "que la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN a été annoncée par Nicolas Sarkozy en 2007" » [35] . Cette situation de dépendance a de nombreuses fois été mise en cause par la presse spécialisée[36] et certains parlementaires[37] .


Esprit de défense et anciens combattants

Par son rapport sur la journée de défense citoyenneté (2013, le CGA Jean Tenneroni a contribué à donner un nouveau cap à ce rendez-vous pour environ 800.000 jeunes français par an. Comme l’a souligné le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian dans sa déclaration sur la Journée de la Défense et de la Citoyenneté, au Fort de Vincennes le 31 mars 2014[38]. « Après la remise du rapport du contrôleur général Tenneroni, la Direction du Service National… a travaillé pendant plusieurs mois à ce renouvellement. La JDC rénovée que nous lançons aujourd'hui est recentrée sur un objectif essentiel, celui qui a toujours été le sien : le développement de l'esprit de défense des citoyens de demain. » Le rapport du CGA Jean Tenneroni a en outre permis de redonner plus d’importance à la présentation des forces armées lors de la journée défense et citoyenneté et « de lever le tabou sur le recrutement des armées » dans l’intérêt tant des jeunes que des armées[39]

En 2014, le rapport du Contrôleur général des armées Jean Tenneroni (Évaluation du nombre de ressortissants de l’ONAC-VG : bilan et perspectives, 18 juin 2014) est venu fournir des projections sur dix ans évaluant le déclin démographique qui touche le monde combattant: Comme l’indique un rapport du Sénat établi lors du projet de loi de finances 2017[40] :« Confronté à une telle diversité de ressortissants, l'Onac connaissait mal le nombre de ses ressortissants et ne disposait pas de travaux prospectifs récents sur son évolution… ». Le rapport de Jean Tenneroni « …est venu combler cette lacune en proposant des projections à dix ans de l'évolution de ces différentes populations. » Cette enquête sert encore périodiquement de référence aux rapports parlementaires[41] . Dans ce rapport, Jean Tenneroni mettait en exergue que « les ressortissants OPEX ont aussi sociologiquement et numériquement à s’intégrer dans ce dispositif de l’ONAC VG » [42] ne bénéficiant pas des mêmes droits que leurs aînés et préconisait l'obtention de la carte du combattant à tous les militaires OPEX de la 4e génération du feu selon le même critère appliqué pour les conflits d'Afrique du Nord, de 4 mois de présence sur les théâtres d'opérations. Cette extension aux OPEX fut retenue dans le cadre du projet de loi de finances pour 2015 et entra en vigueur à compter du 1er octobre 2015.


Questions mémorielles et historiques (guerre d'Algérie)

A plusieurs reprises, Jean Tenneroni a pris position sur des questions mémorielles, liées à la guerre d’Algérie dans la perspective du soixantième anniversaire de sa fin. Il a notamment appelé à la reconnaissance du massacre de dizaines de manifestants français désarmés de la rue d’Isly (26 mars 1962) à Alger par un article dans le Figaro Vox du 26 mars 2021 ( «L’occultation du massacre de la rue d’Isly tue les victimes une seconde fois») dans lequel « Le récent rapport sur les questions mémorielles de Benjamin Stora n’aborde pas ce sujet majeur donnant l’impression de perpétuer une loi du silence sur l’un des plus terribles tournant de la guerre d’Algérie. » Comparant cette tragédie à la répression sanglante de la manifestation populaire du 9 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg (« dimanche rouge ») pour laquelle le régime tsariste reconnut ses torts, Jean Tenneroni questionne « Peut-on attendre moins de la République française, près de soixante ans après que ces terribles balles de la rue d’Isly frappèrent des coups brefs sur la porte du malheur pour les Français d’Algérie? » Le jour-même de la publication de cet article, pour la première fois la ministre des anciens combattants est présente à la cérémonie des victimes du 26 mars 1961 quai Branly et une gerbe du Président de la République est déposée[43].

Il a également demandé la reconnaissance du massacre d’Oran du 5 juillet 1962, journée au cours de laquelle de l’ordre de 700 Français furent massacrés à Oran par des bandes incontrôlées de manifestants algériens sans que les forces armées françaises aux ordres du Général Katz n’interviennent. « En comparaison de la «responsabilité accablante», dont a cru devoir parler le chef de l'État dans son discours du 27 mai 2021 à Kigali à propos du génocide des Tutsis, celle de l'État français concernant ce crime de masse à Oran n'est-elle pas écrasante, puisqu'un seul ordre à nos unités y aurait mis fin ? Presque soixante ans et sept chefs d'État après, ce silence public, comblé seulement par une méritoire initiative mémorielle d'un « mur des disparus » à Perpignan, reste une offense permanente faite à la mémoire de ces innocents martyrisés et une blessure ouverte pour les leurs, laissant une sombre tache sur notre république et notre armée. Le temps n'est-il pas enfin venu de rendre témoignage à la vérité ? »

Enfin dans une tribune du 16 décembre 2021, il désapprouve une commémoration des accords d’Évian («Nous aurions tort de commémorer, le 19 mars 2022, les 60 ans des accords d’Évian»): « Pour tous ceux qui en ont souffert ou ceux qui tiennent pour un grand déshonneur cette « capitulation sans défaite » pour reprendre une formule de l'époque, le 19 mars ne résonne pas tel le coup de sifflet d'une fin de partie, mais plutôt comme le cri sanguinaire de l'hallali. Ne ressentiront-ils pas comme une nouvelle trahison de leur faire revivre, après tant d'années, le cauchemar de l'abandon ? »

Deux jours après cette tribune, la ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, fait savoir qu'elle souhaite "trouver une date neutre" autour de laquelle "unir toutes les mémoires de ce conflit douloureux"[44]. Le 26 janvier 2022, le chef de l'Etat reconnait les massacres de la rue d'Isly et d'Oran[45].

Publications

  • "On ne peut servir à la fois l’armée et l’argent ou La singularité des militaires au crible de la déontologie" in Actualité juridique Droit administratif (l'AJDA) du 29 mars 2021[46]
  • "L’instauration au ministère des Armées du premier code anticorruption de l’État" in Revue Internationale de la Compliance et de l'éthique des affaires d'avril 2021(Lexis Nexis)[31]
  • "Compliance in the public sector the ministry of the armed forces issued its code of prevention of breaches of probity" Site Navacelle bastille Days Newletter(English version of the previous article) [47]
  • «L’occultation du massacre de la rue d’Isly tue les victimes une seconde fois» Figaro Vox 26 mars 2021 [48]
  • "The occultation of the massacre in the rue d'Isly kills the victims a second time" The Limited Times 26 march 2021 (English version of the previous article) [49]
  • «5 juillet 1962 à Oran: le massacre oublié de centaines d'Européens d'Algérie» Figaro Vox 5 juillet 2021 [50]
  • «Nous aurions tort de commémorer, le 19 mars 2022, les 60 ans des accords d'Evian» Figaro Vox 15 décembre 2021[51]
  • "We are wrong to commemorate March 19, 1962" The Limited Times (English version of the previous article) [52]

Fonctions exercées

  • Conseiller technique pour les affaires sociales, domaniales et environnementales du ministre de la Défense (2000-2001)
  • Directeur de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense - ECPAD -(2001-2004)
  • Rapporteur au Contrôle général des armées, au comité interministériel des audits de programme et au comité des prix de revient des fabrications d'armement[53] (2004-2015)
  • Membre du Comité interministériel des audits de programme - CIAP - (2009-2011)comme représentant du ministère de la défense au (Ciap)[54] qui avait été créé en 2003 par le gouvernement avec pour mission d’auditer la qualité des programmes du budget de l’État au regard des prescriptions et principes de la LOLF
  • Membre consultatif des conseils d'administration des établissements publics du ministère (2013-2016) : Musée de l’Armée, Musée national de la Marine, Musée de l'Air et de l'Espace, ECPAD, Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC VG), Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM)
  • Rapporteur général de la commission de déontologie des militaires (2016-2021)
  • Référent ministériel déontologue et alerte (2018-2021)

Distinctions

Décorations françaises:

Décorations étrangères:


Formation

  • IEP Lyon
  • DEA Histoire militaire
  • DESS Contrôle de gestion
  • Centre d'études diplomatiques et stratégiques

Notes et références

  1. notice biographique mise à jour en temps réel de « Jean TENNERONI » sur le site du Who’s Who in France en ligne depuis 2007 (dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France
  2. Décret du 18 mai 2006 portant nomination au grade de contrôleur général des armées dans le corps militaire du contrôle général des armées
  3. Les Échos du 21 juin 2001 Jean Tenneroni directeur de l'ECPAD
  4. ActeursPublics, « Le ministère des Armées tient son référent déontologue | Nominations | Acteurs Publics », sur Le ministère des Armées tient son référent déontologue | Nominations | Acteurs Publics (consulté le )
  5. "Les signes actuels d'un traitement dissymétrique et militant de ce conflit, notamment depuis la remise du rapport Stora au chef de l'État, ne peuvent d'ailleurs pas rassurer" Article (Figaro Vox 15 décembre 2021): «Nous aurions tort de commémorer, le 19 mars 2022, les 60 ans des accords d'Evian»
  6. https://www.la-croix.com/France/Guerre-dAlgerie-Emmanuel-Macron-reconnait-massacre-rue-dIsly-2022-01-26-1201196962
  7. La devise du 3e RTA était « Jusqu’à la mort »
  8. "La Gazette du 1er Régiment de Tirailleurs octobre-décembre 2011
  9. arrêté du 11 avril 1916
  10. site=www.asse-stats.com
  11. site=Musée de la Résistance en ligne
  12. http://cnd-castille.fr/
  13. https://www.whoswho.fr/bio/jean-tenneroni_45525 [archive]
  14. Arrêté du 24 mars 1998 portant inscription au tableau de classement de l'année 1998 pour le grade de contrôleur adjoint des armées
  15. Décret du 18 mai 2006 portant nomination au grade de contrôleur général des armées dans le corps militaire du contrôle général des armées
  16. « Jean Tenneroni », sur Les Echos, (consulté le )
  17. arrêté du 31 mai 2001 portant nomination du directeur de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense
  18. L'ECPAD est le successeur et le dépositaire des archives de l’Établissement cinématographique et photographique des armées (ECPA), du service cinématographie des armées (SCA créé en 1939) et de la section cinématographique et photographique des armées créée durant la Première guerre mondiale
  19. créé par décret no 2001-347 du 18 avril 2001
  20. Le Monde: Les archives de l'Ecpad par Guillaume Fraissard le 08 novembre 2003
  21. Le Parisien 14 juillet 2003 La guerre une affaire de femmes
  22. "La France libérée, la République restaurée" exposition photographique 2004
  23. arrêté du 8 mai 2016 et arrêté du 26 juillet 2018 portant nomination du rapporteur général auprès de la commission de déontologie des militaires
  24. Arrêté du 5 février 2018 portant nomination d'un référent ministériel déontologue et alerte au ministère des armées
  25. Arrêté du 1er février 2021 portant cessation de fonctions et nomination du référent ministériel déontologue et alerte du ministère des armées
  26. Arrêté du 1er février 2021 portant cessation de fonctions et nomination du rapporteur général auprès de la commission de déontologie des militaires
  27. a et b Interview du CGA Jean Tenneroni par la rédaction de la Dicod: déontologie, une charte pour un réserviste "exemplaire"
  28. Garde nationale: la charte de déontologie du réserviste militaire
  29. Arrêté du 9 décembre 2019 portant approbation de la charte de déontologie du réserviste militaire
  30. Article Dicod: approbation par la ministre du code de prévention des atteintes à la probité
  31. a b et c L’instauration au ministère des Armées du premier code anticorruption de l’État" in Revue Internationale de la Compliance et de l'éthique des affaires d'avril 2021(Lexis Nexis
  32. / "On ne peut servir à la fois l’armée et l’argent ou La singularité des militaires au crible de la déontologie" in Actualité juridique Droit administratif du 29 mars 2021
  33. / "On ne peut servir à la fois l’armée et l’argent ou La singularité des militaires au crible de la déontologie" in Actualité juridique Droit administratif du 29 mars 2021
  34. / "On ne peut servir à la fois l’armée et l’argent ou La singularité des militaires au crible de la déontologie" in Actualité juridique Droit administratif du 29 mars 2021
  35. ZDNET: "Quand la Défense a changé de cap en faveur de Microsoft" 23 janvier 2018 Thierry Noisette
  36. NEXTIMPACT: "Open bar Microsoft, Quand la Défense trouvait le libre plutôt canon".
  37. Question écrite no 12547 de Mme Christine Prunaud (Côtes-d'Armor - CRCE) publiée dans le JO Sénat du 10/10/2019 - page 5106
  38. Vie publique: discours de Jean-Yves Le Drian du 31 mars 2014 sur la JDC
  39. La journée défense et citoyenneté rapport de la cour des comptes de janvier 2016 (pages 40 et 63 notamment) communiqué au Sénat citant le rapport du contrôle général des armées Jean Tenneroni du 17 octobre 2013.
  40. Avis du 24 novembre 2016 sur le projet de loi de finances 2017 anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation de M. Jean-Baptiste LEMOYNE Pages 60-61
  41. Rapport d’information no 2247 Assemblée nationale du 18 septembre 2019 sur le suivi des blessés de Anissa Kheder et Laurence Trastourt-Isnart (page 175)
  42. Rapport Assemblée nationale d’information sur la politique d’aide sociale de l’ONAC VG du 19 octobre 2016 de Régis Juanico et Marie-Christine Dalloz
  43. https://fr.calameo.com/read/00005972960e5e46c35b1
  44. https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/guerre-d-algerie-l-executif-veut-reconcilier-les-memoires-lors-d-une-commemoration-pour-les-60-ans-de-la-fin-du-conflit_4867625.html
  45. https://www.la-croix.com/France/Guerre-dAlgerie-Emmanuel-Macron-reconnait-massacre-rue-dIsly-2022-01-26-1201196962
  46. / "On ne peut servir à la fois l’armée et l’argent ou La singularité des militaires au crible de la déontologie" in Actualité juridique Droit administratif du 29 mars 2021
  47. Site Navacelle bastille Days Newletter
  48. https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/guerre-d-algerie-l-occultation-du-massacre-de-la-rue-d-isly-tue-les-victimes-une-seconde-fois-20210326
  49. https://newsrnd.com/news/2021-03-26-algerian-war--%22the-occultation-of-the-massacre-in-the-rue-d-isly-kills-the-victims-a-second-time%22.BJvYOPoN_.html
  50. https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/5-juillet-1962-le-massacre-d-oran-oublie-de-centaines-d-europeens-d-algerie-20210705
  51. https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/guerre-d-algerie-nous-avons-tort-de-commemorer-le-19-mars-1962-20211215
  52. https://newsrnd.com/news/2021-12-15-algerian-war--%22we-are-wrong-to-commemorate-march-19--1962%22.B1-tPAsw9Y.html
  53. Arrêté du 1er octobre 2010 portant désignation de rapporteurs spécialisés et de cessation de fonctions d'un rapporteur spécialisé auprès du comité des prix de revient des fabrications d'armement
  54. Rapport d’activité du CIAP 2009 Site performance publique
  55. Décret du 7 juillet 2021 portant promotion et nomination
  56. JORF no 259 du 6 novembre 2016 Décret du 4 novembre 2016 portant élévation

Voir aussi

Articles et interviews (par ordre chronologique)

  • Les Echos: Nomination de Jean Tenneroni comme directeur de l'ECPAD 21 juin 2001[lire en ligne]
  • Le Parisien: La guerre, une affaire de femmes 14 juillet 2003 [lire en ligne]
  • Le Monde: Les archives de l'ECPAD 8 novembre 2003 Guillaume Fraissard [lire en ligne]
  • NEXTIMPACT: Open Bar Microsoft : quand la Défense jugeait le libre plutôt canon par Marc Rees 19 janvier 2018 [lire en ligne]
  • ZNET: Quand la Défense a changé de cap en faveur de Microsoft par Thierry Noisette pour L'esprit libre 23 janvier 2018 [lire en ligne]
  • ACTEURS PUBLICS: Le ministère des armées tient son référent déontologue par Shahinez Benabed 13 février 2018 [lire en ligne]
  • DICOD: Déontologie : une charte pour un réserviste « exemplaire » 10 février 2020 [lire en ligne]

Liens externes

  • Who’s Who in France : [lire en ligne] [archive] : notice biographique mise à jour en temps réel de « Jean TENNERONI » sur le site du Who’s Who in France en ligne depuis 2007 (dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France).

Pages connexes