Jean-Michel Fichot

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Jean-Michel Fichot
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Jacques Dubucs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Jean-Michel Fichot, né en 1959 à Paris, est un artiste contemporain français, sculpteur et professeur en arts appliqués.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Michel Fichot est né en 1959[1] à Paris[2].

Il vit et travaille près de Paris, où il obtient des diplômes à l'École des Arts Appliqués Duperré en 1980 et 1982 et à l'École des Beaux-Arts en 1984[1].

Il expose depuis 1985.

Son atelier est situé à Bures-sur-Yvette[3].

En 2023 lors de son exposition au musée de la fondation de Coubertin, le compositeur Philippe Schoeller lui dédie l'oeuvre (Enfeu) en hommage à l'origine de son travail.

Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2023.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 2020 : " De Fer et d'Acier " Musée de la Fondation de Coubertin, avec des prêts d'oeuvres du Musée d'Art Moderne de Paris, CNAP et du centre Pompidou. https://patrimoines.iledefrance.fr/actualites/exposition-fer-acier-union-matiere-fondation-coubertin

1990 : Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis

  • 1991 : Musée d'Art et d'Histoire de Colombes.

Style[modifier | modifier le code]

Comme tout artiste, il a créé son langage, utilisant la déformation et la répétition des formes en quête de nouvelles situations dans l'espace et c'est au contact direct de la matière et des volumes qu'il trouve.

Dans l'article qu'elle lui a consacré en 1988 pour la revue Frénésie, Marie-Claude Lambotte parle de « philosophie de la forme », on parlerait aussi volontiers de poétique de la sculpture qui ne peut se réduire à un seul discours qu'il soit critique, littéraire, philosophique, psychanalytique ou sociologique.

Les formes figuratives sont traitées comme des abstractions dans la mesure où elles ne visent pas à figurer de façon imagée, anecdotique, une histoire[4]. Il y a le souci de trouver un rythme, un mouvement, un phrasé, une mise en tension, une matière. La déformation, sorte de condensation métaphorique se conjugue avec la répétition, sorte de déplacement métonymique du désir, chaque sculpture se situant dans le temps au croisement des deux axes diachronique et chronologique. Il y a un système de double référence, référence à l'histoire et à la mémoire collective d'une part et autoréférence par le biais de la répétition et de l'utilisation de modules analogues d'une sculpture à l'autre, c'est en cela qu'il trouve son identité propre[5]. Il produit des collections d'œuvres thématiques, comme des masques montrant le même visage déformés en 100 grimaces différentes[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les années 1980 sont consacrées à l'émergence de la série des Enfeus dont l'élement déclencheur est l'enfeu de la Cathédrale Saint-Pol-de-Léon dans le Nord Finistère.
  • Enfeu n°26, Prix Jean Arp, acquis par la Ville de Clamart.
  • Les années 1990 sont celles des séries Monde Femme, Afrique et Alignements.
  • 1991, Afrique II, III, IV entre dans la collection du Musée de Colombes.
  • 1995, la sculpture Zepa de la série Bosnie symbolise le massacre de l'enclave de Zepa en Bosnie.
  • En 2015, à la suite de la destruction de Palmyre, début d'une nouvelle série de gravures et de sculptures intitulée Scènes. Série exposée au Musée de la Fondation de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse en 2023.
  • 2017 : Femme feuille, Bures-sur-Yvette[6], installée dans le pièce d'eau de l'îlot Mairie du Centre Ville.

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • En 1986, il reçoit le prix d'art contemporain Jean Arp décerné par Marguerite Arp, Dominique Abensour, Marcel Jean et Philippe Piguet. Il participe la même année au Symposium international de sculpture à Sylt (Allemagne) où il rencontre Nils Udo.
  • En 1987 prix E.M Sandoz,Fondation Taylor.
  • Sélectionné pour le prix Paul-Louis Weiller, Institut de France, Paris
  • En 1989, il reçoit le prix Florence Blumenthal après avoir été sélectionné par un jury composé de Jean Bazaine et Yvon Lambert.
  • Sélectionné pour le prix Fénéon, Chapelle de la Sorbonne, Paris
  • En 2012, il reçoit le prix de sculpture Charles Malfray de la Fondation Taylor[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « Jean-Michel Fichot », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. « Sculpture : Jean-Michel Fichot invité au Salon de Bretagne », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  3. [PDF]« Palaiseau Mag - Haut de forme ! », sur ville-palaiseau.fr, (consulté le ) (page 17/21)
  4. Frénésie, Frénésie revue, , 1184 p. (ISBN 978-2-906225-13-8, lire en ligne)
  5. Frénésie, Frénésie revue, , 1184 p. (ISBN 978-2-906225-13-8, lire en ligne)
  6. « Exposition « Femme feuille » de Jean-Michel Fichot », sur bures-sur-yvette.fr (consulté le ).
  7. « Jean-Michel Fichot prix Charles Malfray »

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]