Jean-Baptiste Morain

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Jean-Baptiste Morain
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Jean-Baptiste Morain, né le dans le 14e arrondissement de Paris, est rédacteur, journaliste et critique de cinéma français au sein de la rédaction des Inrockuptibles depuis 1996.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études de lettres (hypokhâgne, khâgne, puis une licence d'anglais à la Sorbonne), Jean-Baptiste Morain s'oriente vers des études de cinéma, soutient une maîtrise sur le scénariste Paul Gégauff[1] puis un DEA sur les scénaristes de la Nouvelle Vague sous la direction de Claude Beylie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa maîtrise et son DEA sont récompensés par le prix Simone-Genevois en 1991[2] du meilleur travail universitaire sur le cinéma, remis par le cinéaste Claude Sautet.

Carrière[modifier | modifier le code]

À partir de 1992, il est pendant deux ans aux archives actualités de l'Institut national de l'audiovisuel (INA).

À partir de 1995, il travaille dans le multimédia, alors en pleine expansion, d'abord pour les éditions Numériques (société éditrice d'une revue d'avant-garde sur CD-ROM, La Vague interactive) puis le groupe Hachette Livre en tant que chef de projet jeunesse du site pour enfants Webbyz chez Hachette Multimédia.

Parallèlement, il commence à publier des critiques de cinéma dans Les Inrockuptibles, dirigé alors par Christian Fevret, l'un de ses fondateurs, en 1996. Il en devient salarié en , succédant à Frédéric Bonnaud qui vient de quitter le journal pour se lancer dans une carrière audiovisuelle. Il travaille depuis lors au service cinéma auprès de Jean-Marc Lalanne et de Serge Kaganski[3].

Prises de position[modifier | modifier le code]

En 2005, il signe la pétition de soutien à Jean-Claude Brisseau publiée dans Les Inrockuptibles quand le cinéaste est accusé de harcèlement sexuel et d'escroquerie à la suite des plaintes déposées par deux actrices[4]. Cette pétition ne vise pas à défendre les actes dont est accusé le cinéaste, mais à souhaiter qu'il puisse un jour continuer à réaliser des films.[réf. nécessaire]

Le , il écrit une lettre ouverte au directeur de la Cinémathèque française, Frédéric Bonnaud, à la suite de l'évacuation par la police de militants associatifs qui dénonçaient le projet de loi travail et la précarisation de l’emploi dans les organismes culturels[5].

Radio[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Morain est régulièrement intervenu dans des émissions de radio : chez Arnaud Laporte et Antoine Guillot sur France Culture en 2005 ; à la matinale d'Europe 1 animée par Marc-Olivier Fogiel, en 2009 ; dans Bienvenue chez Basse, présenté par Pierre-Louis Basse, le sur Europe 1 ; dans Micro fictions, émission d'Ali Rebeihi sur France Inter, le 26 juillet 2011[6] ; chez Frédéric Taddeï sur Europe 1 en , ou dans La grande table de l'été de Romain de Becdelievre sur France Culture en

Articles (sélection)[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Intitulée « Paul Gégauff, romancier et scénariste, ou Le mauvais génie des Jeunes Turcs et le poète assassiné ».
  2. « Les lauréats du prix Simone-Genevois », sur archives.ecrannoir.fr.
  3. Qui quitte l'hebdomadaire en .
  4. « Pétition de soutien à Jean-Claude Brisseau », sur rezo.net, .
  5. Jean-Baptiste Morain, « Lettre ouverte à Frédéric Bonnaud, directeur de la Cinémathèque française », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
  6. « Faut-il se prosterner devant Saint-Kubrick ? », France Inter, 26 juillet 2011.
  7. Voir Trafic 16.
  8. Voir sur lesinrocks.com.
  9. Voir sur lesinrocks.com.

Liens externes[modifier | modifier le code]