Giovanni Andrea Fioroni

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Giovanni Andrea FioroniFiorini, Florono

Naissance
Pavie, Drapeau du Duché de Milan Duché de Milan
Décès
Milan, Drapeau du Duché de Milan Duché de Milan
Activité principale Compositeur, organiste
Activités annexes Pédagogue
Lieux d'activité Parme, Milan
Années d'activité 1747–1778
Maîtres Leonardo Leo
Élèves Quirino Gasparini, Tommaso Marchesi, Alessandro Rolla

Giovanni Andrea Fioroni (ou parfois Fiorini, Florono) est un compositeur Italien, maître de chapelle et organiste né à Pavie en 1716 et mort à Milan le .

Il a composé nombre d'opéras (perdus), d'oratorios et quelque 300 œuvres vocales sacrées dans le style contrapuntique dont beaucoup avec de grands effectifs de chœurs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fondé sur son certificat de décès, la date de sa naissance serait 1715, ou 1716 selon un document daté de 1726. Il a étudié avec Leonardo Leo à Naples pendant une quinzaine d'années[1].

Jusqu'au [2] il est maître de chapelle à Côme[3], puis il se rend à la cathédrale de Milan après examens d'une œuvre « in stile antico sopra canti fermi ambrosiani ». Le jury était composé de Giovanni Battista Martini et Giacomo Antonio Perti. Fioroni sortit favori « per sapere e studio » (par savoir et étude)[2]. Il a occupé ce poste du jusqu'à sa mort[2]. Il succède à Giovanni Battista Sammartini en tant qu'organiste et professeur (1775)[4]

Hautement considéré par ses contemporains, dont Charles Burney, La Borde, Manfredini, on dispose de huit lettres entre Fioroni et Giovanni Battista Martini[2]. Parmi ses élèves figurent Alessandro Rolla, Quirino Gasparini et Tommaso Marchesi, Carlo Monza, Agostino Quaglia et le castrat Luigi Marchesi, entre autres[5].

Leopold et Wolfgang Amadeus Mozart ont rencontré Fioroni au début de 1770. Le père le décrit dans une lettre () comme « le meilleur et le plus respecté Kapellmeister de cette ville, sur qui tous se reposent ».

Et en effet, son influence était devenue considérable, tant hors qu'à Milan. Il participe à divers jurys pour des postes de maître de chapelle d'églises italiennes et le , il est accepté comme membre de l'Accademia Filarmonica de Bologne[2].

Il meurt à Milan en 1778[6].

Après sa mort, de nombreuses copies de ses œuvres suggèrent qu'il a continué à être joué par son successeur, Francesco Bianchi, jusque dans les années 1790[2].

Style[modifier | modifier le code]

La musique sacrée de Fioroni se caractérise par ses effectifs dévolus au vaste ensemble de chœur de la cathédrale de Milan et une écriture en mode contrapuntique formé de lignes mélodiques simple et double, souvent étroitement liées au texte[2]. Les autres œuvres destinées à d'autres églises sont d'une facture plus libre.

Sa musique instrumentale, essentiellement composée avant son engagement à Milan est originale et prouve une bonne connaissance des instruments.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Requiem avec Benedictus, à 4 voix
  • Requiem with Benedictus, à 8 voix
  • Requiem en fa majeur, à 8 voix et cordes
  • In sole surgenti, (Inno per un giorno di festa) à 2 voix, basse et orgue
  • La Didone abbandonata (1735)
  • Angelus Domini, motet à 5 voix

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Sven Hansell et Maria Teresa Dellaborra, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : Fioroni [Fiorone, Florono], Giovanni Andrea, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25000 p. (ISBN 978-0-19-517067-2, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Denison Champlin William Foster Apthorp, Cyclopedia of Music and Musicians : Easter-Mystères, C. Scribner's Sons, (lire en ligne), p. 70
  2. a b c d e f et g Grove 2001
  3. (it) Aa. Vv., La musica : Rivista Internazionale di Teologia e Cultura, Editoriale Jaca Book, (ISBN 88-16-70171-4, lire en ligne), p. 64
  4. (it) Enrico Boggio, Il fondo musiche dell'Archivio Borromeo dell'Isola Bella, Lucques, Libreria Musicale Italiana, , 190 p. (ISBN 88-7096-223-7, lire en ligne), xxxii
  5. Why Fame, « Giovanni Andrea Fioroni Biography », WhyFame.com (consulté le )
  6. (it) Cristina Ciccaglione Badii, FIORONI, Giovanni Andrea, vol. 48, Italie, coll. « Dizionario Biografico degli Italiani », (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]