Gare de Saint-Lô
Saint-Lô | |
Le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Saint-Lô |
Adresse | Place de la Gare 50000 Saint-Lô |
Coordonnées géographiques | 49° 07′ 01″ nord, 1° 06′ 00″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | RFF / SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87447003 |
Site Internet | La gare de Saint-Lô, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
Services | Intercités Normandie TER Basse-Normandie |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Lison à Lamballe Saint-Lô à Guilberville |
Voies | 3 (+ voies de service) |
Quais | 2 (dont un central) |
Altitude | 15 m |
Historique | |
Mise en service | 1er mai 1860 |
Correspondances | |
Bus et cars | voir Intermodalité |
modifier |
La gare de Saint-Lô est une gare ferroviaire française de la Ligne de Lison à Lamballe, située sur la rive droite de la Vire à proximité du centre de la ville de Saint-Lô, préfecture du département de la Manche en région Basse-Normandie.
Elle est mise en service en 1860 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Basse-Normandie
Situation ferroviaire
La gare de Saint-Lô est située au point kilométrique (PK) 18,467[1] de la ligne de Lison à Lamballe, entre les gares ouvertes de Pont-Hébert et de Carantilly - Marigny. En aval s'intercalait la gare de Canisy (fermée). Son altitude est de 15 m.
C'était une gare de bifurcation, origine de la ligne de Saint-Lô à Guilberville (fermée).
Histoire
La « station de Saint-Lô » est mise en service le 1er mai 1860 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Lison à Saint-Lô, « embranchement de la ligne de Paris à Cherbourg ». Les installations définitives de la station terminus sont également mises en service ce même jour[2]. Le bâtiment voyageurs réutilise la charpente bois du premier bâtiment de la gare de Caen, les espaces sont remplis de briques[3].
Le 3 avril 1892, un embranchement ferroviaire à Guilberville sur la ligne Caen - Vire, ouverte un an plus tôt, permet de relier directement Vire à Saint-Lô[4] (Ligne Saint-Lô - Guilberville).
L'ancien bâtiment de bois et briques est remplacé en 1928 par un plus important édifice qui est détruit quelques années plus tard lors de la Seconde Guerre mondiale par des bombardements fait par des avions alliés en juin 1944[3].
Le transport de voyageurs cesse sur la ligne Saint-Lô - Guilberville le . Le transport de marchandises a ensuite été limité à la section Saint-Lô - Torigni-Saint-Armand. La ligne a été intégralement fermée dans les années 1960-1970. La ligne est déposée sur la majeure partie mais il subsiste encore des traces de sa présence comme le viaduc de Guiberville. Il reste aussi toujours une partie entre Saint-Lô et Condé-sur-Vire qui est depuis 2007 utilisé pour du vélo-rail en été. Le circuit mesure 11 km mais s'arrête à la gare de Gourfaleur.
Sur la ligne de Lison à Lamballe, la section à voie unique de Lison à Saint-Lô a été électrifiée en 25 kV en janvier 2006. Cela a notamment permis la création, entre décembre 2008 et décembre 2010, d'une relation entre Saint-Lô et la gare Saint-Lazare à Paris via Caen.
Services des voyageurs
Accueil
Gare SNCF[5], elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès Plus » avec des aménagements, équipements et services à disposition des personne à la mobilité réduite.
Desserte
Saint-Lô est desservie par les trains TER Basse-Normandie (relation de Caen à Rennes) et par les autocars TER Basse-Normandie (relation de Granville à Lison).
Entre décembre 2008 et décembre 2010, elle reçut aussi les trains Intercités Normandie pour la relation Saint-Lô - Caen - Paris Saint-Lazare.
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[5]. La gare est desservie par les bus du réseau TUSA (lignes 1, 2, 3 et N) et les autocars du réseau Manéo (lignes : 001, 002, 109, 113, 117, 303 et 304).
Projets
Depuis quelques années, il est prévu que la gare de Saint-Lô accueille des trains de voyageurs (Intercités ou TER) en direction de Cherbourg pour la relation Cherbourg - Saint-Lô - Rennes mais des travaux sont prévus notamment pour la relation Cherbourg-Rennes afin de reconstruire un raccordement abandonné à côté de la gare de Lison pour éviter les correspondances et les manœuvres en gare de Lison[6],[7].
Notes et références
- Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, ISBN 978-2-918758-34-1, volume 1, page 146.
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire (1858 - 1863), tome 2, F. et M. Palau, Paris 2001 (ISBN 2-950-94212-1) p. 95
- Site ADPCR, 1860/2010 - 150e anniversaire de l'arrivée du chemin de fer à Sait-Lo, dans ADPCR-Infos, numéro hors série, juin 2010 p. 3 lire (consulté le 19 août 2012).
- Histoire chronologique des chemins de fer européens et russes
- « Site SNCF TER Basse-Normandie, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Saint-Lô »
- projet ligne Cherbourg-Rennes, Page 8
- propositions d'ADPCR
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- La gare de Saint-Lô, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
- Modèle:Gares TER SNCF
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Terminus | Terminus | TER réseau non précisé | Lison | Lisieux | ||
Terminus | Terminus | TER réseau non précisé | Lison | Caen | ||
Rennes | Coutances | TER réseau non précisé | Lison | Caen | ||
Coutances | Coutances | TER réseau non précisé | Pont-Hébert | Caen | ||
Coutances | Carantilly-Marigny | TER réseau non précisé | Pont-Hébert | Caen |