Gare d'Hennebont

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Hennebont
Image illustrative de l’article Gare d'Hennebont
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Hennebont
Adresse Rue de la Gare
56700 Hennebont
Coordonnées géographiques 47° 47′ 57″ nord, 3° 17′ 09″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87476259
Site Internet La gare d'Hennebont, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TER Bretagne
Caractéristiques
Ligne(s) Savenay à Landerneau
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 103 297 voyageurs (2016)
Altitude 22 m
Historique
Mise en service
Architecte Phidias Vestier
Correspondances
CTRL 14, 32, 34
Cars BreizhGo 17

Carte

La gare d'Hennebont, est une gare ferroviaire française de la ligne de Savenay à Landerneau, située sur le territoire de la commune d'Hennebont, dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Elle est mise en service en 1862 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).

C'est une gare régionale de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Bretagne.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 22 mètres d'altitude, la gare d'Hennebont est située au point kilométrique (PK) 611,260 de la ligne de Savenay à Landerneau entre les gares de Brandérion et de Lorient[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Ouverture de la station d'Hennebont[modifier | modifier le code]

La station d'Hennebont est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle inaugure et ouvre à l'exploitation la section de Savenay à Lorient de sa ligne de Savenay à Landerneau[2]. La station dispose d'un bâtiment voyageurs d'un modèle type dessiné par l'architecte de la compagnie Phidias Vestier. Il est composé d'une alternance de bandes rouges et blanches constituées de briques ou de pierres[3].

Évolutions de la gare (1890-1918)[modifier | modifier le code]

En 1890, la gare est équipée d'un « pont à bascule avec appareil de calage »[4]. Sa recette annuelle est de 240 055 francs, ce qui la situe à la troisième place, après Lorient et Vannes mais devant Pontivy, des gares du département[5]. En 1894, la halle aux marchandises est allongée[6]. La recette annuelle est de 231 782 francs[7].

La gare vers 1900.

C'est en 1900 que la compagnie met en service la deuxième voie de la ligne entre Vannes et Lorient, la pose de cette deuxième voie est en cours entre Lorient et la limite du département avec celui du Finistère[8]. Cette même année la recette annuelle est de 326 942 francs[9]. En 1904, l'ancienne remise pour les voitures, inutilisée[10], est réaménagées en halle a marée, avec un quai[10], et une nouvelle voie est posée en gare[11], la recette annuelle est de 291 361 francs[12]. Le sol de la cour à marchandises est refait en pavé au cours de l'année 1908[10].

En 1912, la Compagnie du PO fournit au Conseil général un tableau des « recettes au départ » de ses gares du département, la gare d'Hennebont totalise 318 584 francs, ce qui la situe à la 3e place sur les 30 gares ou stations[13]. En 1918, un embranchement particulier est aménagé pour desservir un atelier servant au montage de wagons[10].

Gare d'échange et embranchement des forges[modifier | modifier le code]

En , a lieu l'ouverture de la ligne à voie métrique, de Port-Louis à Baud, des Chemins de fer du Morbihan. La station Hennebont-Échange est installée dans la cour de la gare, elle permet les transbordements des marchandises entre la ligne d'intérêt local et celle d'intérêt général. Cette même année un embranchement, dépendant de la gare, est créé pour faciliter la desserte marchandises du site des Forges d'Hennebont. Il remplace une ligne à voie étroite qui nécessitait un transbordement des marchandises dans la gare, la nouvelle voie longue de six kilomètres, avec un pont sur le Blavet, est construite en coopération avec les Chemins de fer du Morbihan. Elle emprunte le même tracé que la ligne à voie étroite en passant par les stations Hennebont-Ville et Lochrist. Cette section est équipée de quatre files de rail pour le passage des wagons à voie étroite et de ceux à voie normale. Sur la ligne à voie étroite, le trafic voyageurs est fermé en 1934 et en 1939 pour le service des marchandises. L'embranchement des forges à voie normale reste opérationnel jusqu'à la fermeture de l'usine[14].

Évolution depuis l'électrification de la ligne[modifier | modifier le code]

L'électrification de la gare a été réalisée lors des travaux de l'électrification de la ligne entre Rennes et Quimper effectués en 1991 et 1992[15].

En novembre 2016, débute le chantier d'un passage de voie piéton en souterrain afin de sécuriser les usagers et faciliter l'accessibilité pour les personnes à la mobilité réduite avec la présence d'escaliers et de rampes. Le financement est partagé entre la Région Bretagne et SNCF Réseau. Le chantier comprend plusieurs phases : de novembre 2016 à mai 2017, fabrication sur le site des éléments qui seront utilisés pour la construction ; nuits des 21 et 22 avril 2017, pose des tabliers auxiliaires ; du 3 au 5 juin 2917, pose des éléments préfabriqués ; novembre 2017, mise en service du souterrain et de ses accès ; de décembre 2017 à janvier 2018, finitions de l'ouvrage. La SNCF indique que les usagers doivent prévoir un temps supplémentaire de cinq minutes pour accéder à leur train[16].

Fréquentation de la gare[modifier | modifier le code]

En 2011, le transit annuel de la gare est de 91 000 voyageurs montés et descendus (hors ceux en correspondances)[a]. Ce qui la situe à la vingt-deuxième place des gares en Bretagne[17].

Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de : 113 176 voyageurs en 2014, 103 826 voyageurs en 2015 et 103 297 voyageurs en 2016[18],[b].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Desserte TER en 2011.

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec un guichet qui sont désormais fermé. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport[19].

Elle est équipée d'un souterrain pour le passage d'une voie à l'autre[19].

Desserte[modifier | modifier le code]

Hennebont est desservie par des trains TER Bretagne des relations : Quimper-Nantes, Quimper-Rennes, et Quimper-Vannes-Redon[19].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[19].

Elle est desservie par des cars, de la ligne 17, du réseau BreizhGo et de façon directe par les lignes de bus 32 et 34 de la Compagnie de transport de la région lorientaise (CTRL) ; la ligne 14 passe à distance, à l'arrêt Maison Rouge.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les chiffres du transit voyageurs ont pour origine la Direction régional de la SNCF[17].
  2. Sur le site SNCF Open Data, la page de réponse Hennebont, sur la fréquentation en gare dispose de plusieurs onglets : informations : indique notamment la date de la dernière modification ; Tableau donne les résultats en commençant par le plus récent (consultation du 23 décembre 2018)[18].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Douté 2011, p. 167-168.
  2. Palau 2001, p. 174-175.
  3. Nennig 2008, p. 69.
  4. Ingénieur Ussel 1891, p. 30.
  5. Ingénieur Ussel 1891, p. 31.
  6. Baumont 1895, p. 25.
  7. Baumont 1895, p. 26.
  8. Ingénieur Chastellier 1901, p. 25.
  9. Ingénieur Chastellier 1901, p. 27.
  10. a b c et d Nennig 2008, p. 97.
  11. Ingénieur Robert 1905, p. 23.
  12. Ingénieur Robert 1905, p. 24.
  13. Ingénieur Rogier 1913, p. 348.
  14. Louvet 1996, p. web.
  15. Conseil général des ponts et chaussées 2008, p. 2.
  16. SNCF 2016, p. 1.
  17. a et b ORTB 2012, p. 11.
  18. a et b SNCF Open Data 2017, p. réponse web.
  19. a b c et d TER SNCF 2018, p. web.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ingénieur Ussel, « Travaux neufs et de grosses réparations », dans Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, Vannes, Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), p. 30 et 31.
  • Ingénieur Ussel, « Chemins de fer d'intérêt général, réseau d'Orléans et annexes : rapport de l'ingénieur en chef du contrôle de la voie et des bâtiments », dans Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, Vannes, Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), p. 24-26.
  • Ingénieur Chastellier, « Chemins de fer d'intérêt général : rapport de l'ingénieur en chef du contrôle du réseau d'Orléans et annexes », dans Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, Vannes, Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), p. 25-27.
  • Ingénieur Robert, « Travaux neufs et de grosses réparations », dans Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, Vannes, Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), p. 23 et 24.
  • Ingénieur Rogier, « Réseau d'Orléans : Rapport de l'ingénieur ordinaire : Recettes au départ effectuées, en 1912, par les gares et stations situées dans le département du Morbihan », dans Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, Vannes, Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), p. 348.
  • François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 (1858-1863), Paris, Palau, , 221 p. (ISBN 2-9509421-2-1, BNF 37658881), « 5.54. Savenay-Lorient : 21 septembre 1862 », p. 174-175.
  • Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne sud : De Savenay et de Rennes à Landerneau par Redon, Vannes, Auray, Lorient, Quimper et Châteaulin et ses embranchements vers Ploërmel, Quiberon, Pontivy, Concarneau, Pont-L'Abbé et Douarnenez-Tréboul, Pornichet, JPN Éditions, coll. « Archéologie ferroviaire », , 224 p. (ISBN 978-2-9519898-5-6, BNF 41302229, présentation en ligne), 5 : Savenay - Lorient, « 811+260 - Gare d'Hennebont », p. 97.
  • Conseil général des ponts et chaussées, Électrification des lignes ferroviaires bretonnes Rennes Brest et Rennes Quimper : Bilan LOTI, SNCF Réseau, , 10 p. (lire en ligne).
  • Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1, BNF 42716741), « [470/2] Vannes - Quimper et [470/3] Quimper - Landerneau », p. 167-168.
  • ORTB, Chiffres-clés : Transports en Bretagne, Rennes, Observatoire régional des transports en Bretagne (ORTB), , 24 p. (lire en ligne), p. 11.
  • SNCF, Gare d'Hennebont : Mise en service d'un passage souterrain et suppression de la traversée de voie piétonne, SNCF-Région Bretagne, , 1 p. (lire en ligne).

Webographie[modifier | modifier le code]

  • Guy Louvet, « Petite histoire des chemins de fer dans le département du Morbihan », sur Société d'Archéologie et d'Histoire du Pays de Lorient (SAHPL), (consulté le ).
  • SNCF Open Data, « Fréquentation en gares », « Le fichier diffusé est une estimation de la fréquentation des voyageurs dans les 3 032 gares voyageurs en 2016, 2015 et 2014, ainsi que la fréquentation des non voyageurs dans les 58 gares les plus fréquentées. », sur SNCF Open Data, (consulté le ).
  • TER SNCF, « Gare d'Hennebont », sur TER SNCF, (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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