Famille d'Aubonne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

d'Aubonne
Pays ou province d’origine Vaud

La famille d'Aubonne est une famille noble du canton de Vaud en Suisse, mentionnée entre les XIIe siècle et XVe siècle.

Le Répertoire des familles vaudoises qualifiées, de l'an 1000 à l'an 1800 (1883) rappelait que « le nom d'Aubonne a été porté par diverses familles, dont la plus importante est celle de dynastes ». Lors de l'extinction de la branche aînée, la seigneurie passe à la famille de Menthon et ses membres en portent le titre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Occupant un rang distingué parmi les dynastes vaudois, les sires d'Aubonne régnaient sur un territoire s'étendant sur les diocèses de Genève et de Lausanne de part et d'autre de l'Aubonne.

Les premiers membres connus de cette famille seraient Turumbert[1] et Dodon[2],[Note 1]. Ils apparaissent comme des primats du royaume de Bourgogne[1], qui siégeaient au plaid d'Eysins, en 1001 ou 1002, sous le roi Rodolphe III, au cours duquel étaient confirmées des donations à l'abbatiale de Romainmôtier[2]. Toutefois, l'appartenance à cette famille de ces deux personnages n'est pas attestée[3]. Charrière (1870) ajoute également Gérold comme probable fils de Turumbert, selon cette mention Geroldus filius Turumberti de Albonna), vers 1040[4], et Nantelme (mentionné vers 1130)[5]. Mais il existe des lacunes généalogiques pour ces personnages[3].

Un siècle plus tard, Humbert Ier, seigneur d'Aubonne, est mentionné pour la période de 1154 à 1177[3]. Charrière (1870) considère qu'il pourrait être le fils Nantelme[5]. Humbert est bienfaiteur de l'abbaye de Théla (alias Montheron)[6].

En 1234, trois frères et seigneurs d'Aubonne, Guerric, Jacques II et Pierre II, dit Putoz, accordent des franchises à la ville d'Aubonne[3].

En 1255, Guerric d'Aubonne cède sa part de la seigneurie à Pierre II de Savoie[3], qui la transmet à Humbert de Thoire-Villars. Avec l'arrivée de ces nouveaux seigneurs est édifié un « bourg neuf » entre 1319 et 1343.

La branche aînée lausannoise semble s'éteindre dans le courant du XVe siècle[3].

Filiation[modifier | modifier le code]

La filiation repose sur l'article de Louis Charrière (1870). Si pour les premiers membres, la filiation est non prouvée[3], à partir d'Humbert Ier, seigneur d'Aubonne, la filiation semble connue[7].

Turumbert II d'Aubonne, probable fils de Dodon. Il est cité, au début du Xe siècle, pour avoir fait don à l'église Saint-Pierre de Romainmôtier de ce qu'il possédait à Bougel après son décès, ainsi qu'une vigne située à Chivrajon (à proximité d'Aubonne)[8].

Son épouse est inconnue, il a[Note 2] :

  • Gérold, qui suit,
  • Une fille qui a Amaury, Guido, Nantelme, Dalmas et Odalric.

Gérold d'Aubonne[Note 3]. Il est cité dans un acte de la seconde moitié du XIe siècle par lequel : « Pour le remède de son âme et de celles de ses parents et afin que Dieu leur pardonne tous leurs péchés, Gérold, fils de Turumbert d'Aubonne, donne à Dieu, à ses saints apôtres Pierre et Paul et au couvent de Romainmotier, un manse, situé à Mauraz, avec toutes ses appartenances, en maisons, chésaux, champs, prés, bois et cours d'eau, et aussi avec le serf qui l'habite, nommé Aaluuenus, ses fils et ses filles. Les neveux » (ou petit-fils, le terme « nepote » utilisé dans la charte pouvant signifier les deux) « du donateur, savoir: Amaldric, Widon, Namtelme, Dalmace et Odulric, chanoine, approuvent cette donation ». Le 16 mai 1047 Gérold, avec Gospert, Otelin et Arbert, sont les témoins d'une autre donation faite à Romainmôtier par Richard.[réf. souhaitée] On ne lui connaît ni d'épouse, ni de descendance[8].

Nantelme Ier d'Aubonne, neveu ou petit-fils de Gérold. Il est cité dans un plaid de 1130 tenu à Nyon par Humbert de Prangin toujours en faveur du couvent de Romainmôtier. On ne lui connaît pas d'épouse ni de descendance[8].

Humbert d'Aubonne, (? - après 1172), seigneur d'Aubonne[Note 4]. Il est qualifié de sire (dominus [réf. nécessaire]). Il apparaît comme bienfaiteur de l'abbaye de Montheron, ou de Théla, à laquelle il donne la terre nommée "Bois-Lambert", sa part dans celle d'"Archens" (aujourd'hui au lieu-dit "Bois d'Archens") et ses dîmes de Montheron, tout cela en présence de Guillaume d'Écublens et de son frère Conon, de Bertin de Fons et de Conon d'Astens. Il favorise également la chartreuse d'Oujon et l'abbaye de Bonmont. Malgré ses bonnes dispositions envers les religieux il entre en conflit avec l'église de Lausanne au sujet de la possession du village de Saint-Livres, ancienne terre de cette église, [mais qu'Humbert revendiquait car il la tenait de sa tante Béatrice de Faucigny (épouse de Thoire-Villars) qui l'avait reçue de sa propre nièce Béatrice de Savoie-Faucigny après que Pierre II de Savoie l'eut annexée ?[8] ; Aporie chronologique : Humbert d'Aubonne vit au XIIe siècle, alors que ces derniers personnages sont du XIIIe siècle !].

Il est possible qu'il épouse Pétronille[Note 5], fille de Walcher de Divonne, dont :

  • Nantelme II, qui suit,
  • Aimon,
  • Jacques ou Jacob Ier, qui suit.

Jacques Ier d'Aubonne[Note 6], (? - après 1172), chevalier, il est cité dans plusieurs chartes de 1179-1210 en faveur d'Oujon et de Bonmont[8]. Son épouse est inconnue. Dont :

  • Pierre Ier, à l'origine de la famille d'Aubonne fixée à Lausanne. Celui-ci a un fils, Pierre II.

Nantelme II d'Aubonne, (? - après 1204), seigneur d'Aubonne[Note 7]. Il est cité dans une transaction faite le 17 mars 1197 avec l'abbé de Bonmont Jean, par laquelle Nantelme lui concède la propriété des vignes de Divonne.

Mariages et succession : Il épouse en premières noces Gerriette[Note 8] (? - 1197/1200) puis Alix[Note 9] (? - 1235). Dont :
Du premier mariage :

  • Guerry qui suit,
  • Jacques II qui suit,
  • Étienne, (? - 1255),

Du second mariage :

  • Pierre III, dit Putoux, qui suit.

Guerry d'Aubonne, (? - 23 août 1259 ou 19 août 1263), co-seigneur d'Aubonne[Note 10] avec son frère Jacques II. Toutefois Guerry étant intitulé "dominus" (hauts-barons, seigneurs dominants[réf. nécessaire]) dans les actes, il en possède la plus grande part. Le 4 avril 1208 Bertold V de Zähringen lui inféode une grande terre comprenant tout le territoire depuis le Mont-Marchia, près de Montricher, jusqu'au Mont-Salla. En avril 1234 sont présentées les « Franchises d'Aubonne » par l'abbé de Bonmont Michel en présence de Guerry et de ses frères Jacques et Putoux. Cet acte, en vingt-sept articles, répertoriait les droits des seigneurs et ceux des bourgeois. Il y est stipulé que Guerry et Jacques avaient des droits sur Aubonne, le premier possédant la « partie antérieure » du château et le second la « partie postérieure ». Le 23 août 1255, il cède sa part de la seigneurie à Pierre II de Savoie[8].

Il épouse Clémence[Note 11] (? - après le 22 juillet 1256), dont[Note 12] :

  • Étienne, (? - 22 juillet 1256/62),
  • Jean Ier, (? - 1295), son épouse est inconnue, il a[Note 13] Simon, Guillaume, Jacquet, Henri, Marguerite, Jacquette et Clémence,
  • Aimon, (? - 1292), moine[Note 14] à Saint-Oyand de Joux.

Jacques II d'Aubonne, (? - 1235/36), co-seigneur d'Aubonne[Note 15] avec son frère Guerry, chevalier. Durant sa vie il fait d'importants dons à la chartreuse d'Oujon[8].

Il épouse Béatrice[Note 16], (? - après 1262). Dont[Note 17] :

  • Jacques III qui suivra,
  • Jean, (? - après mai 1244),
  • Jordane, (? - après mai 1244),
  • Alix, (? - après mai 1244),
  • Léonette, (? - après mai 1244),
  • Clémence, (? - après mai 1244).

Pierre III d'Aubonne, (? - après 1269), dit Putoux[Note 18] (posthume), né après le décès de son père (ce qui expliquerait son surnom)[8].

Il épouse en premières noces Froyn[8], puis Binfa. Il a :
Du premier mariage :

  • Guerry, (? - avant 1237),

Du premier ou second mariage :

  • Alexie[Note 19], (? - 1310/12) elle épouse en 1283 Pierre II d'Aubonne puis Pierre de Prangin,
  • Étiennette (? - 1312) elle épouse Jean de saint-Oyen,

Du second mariage :

  • François (? - 1283)

Jacques III d'Aubonne, (1212/22 - 1274/77), co-seigneur d'Aubonne[Note 20]. En , il remet au comte Pierre II de Savoie sa part dans la seigneurie d'Aubonne avant de la reprendre en fief[8].

Sa première épouse n'est pas connue, ensuite il épouse Marguerite d'Oron[Note 21] il a : Du premier mariage :

Du second mariage[Note 21] :

  • Aymon[Note 23], (1248/56 - 1274/77), il a un enfant illégitime nommé Guillaume (? - après 1327),
  • Jean II, qui suit,
  • Arthaud[Note 24], (? - après le 10 décembre 1306), chevalier et bailli de Vaud[8].

Jean II d'Aubonne, (1259/67 - 1305), chevalier, co-seigneur d'Aubonne avec Humbert de Thoire-Villars. En , Jean reçoit l'hommage lige de Vaucher de Grancy, dit "Fraschar", de tout ce que ce dernier possédait "depuis la Morges jusqu'au Jorat et depuis le lac Lausanne jusqu'à la Joux"[8].

Il épouse Binfa dont :

  • Jean III qui suit,
  • Hélène (? - avant le 21 mars 1344), elle épouse Jean de Lucinge de Duzillier,
  • Marguerite, (? - 1350), elle épouse Henri Tavelli, citoyen de Genève,
  • Éléonore,
  • Alexie,
  • Henriette,
  • Françoise.

Jean III d'Aubonne, (1295/1303 - après le 18 septembre 1369), chevalier dès 1340, co-seigneur d'Aubonne avec Guillaume Alamandi, lieutenant des châteaux de Granges et de Sierre pour le comte Amédée VI de Savoie, châtelain du château de Tourbillon et vice-bailli du Valais[8].

Il épouse en premières noces Marguerite, fille de Girard III d'Oron, puis en secondes noces Johanette, fille de Jean d'Anniviers. Dont[8] :
Du premier mariage :

  • Humbert II, co-seigneur d'Aubonne décédé sans postérité,
  • Catherine, épouse de Jean d'Oron,
  • Guillermette, épouse de Jean de Disy,
  • Johanette, épouse de Jean de Rych,
  • Antonie.

Du son second mariage :

  • Antoine qui succédera à son frère Humbert II
  • Jacques.

Antoine d'Aubonne, (? - 1430), co-seigneur d'Aubonne. Il épouse en premières noces Mirande de Menthon de qui il n'a pas d'enfants, puis en secondes noces, en 1399, Agnès de Vuippens. Dont[8] :

  • Louis, décédé jeune,
  • Marguerite.

Marguerite d'Abonne, (? - 1458), co-dame d'Aubonne. Elle épouse, en 1418, Henri de Montricher, dernier de cette famille[8].

Armes et sceaux[modifier | modifier le code]

Le premier sceau appartient à Guerric. Ses armes sont un croissant accompagné de deux étoiles, une à sept rais en chef et une à six en pointe, date de 1234[9]. Jacques II, son frère, porte un sceau équestre d'un croissant contourné accompagné de trois étoiles, deux en chef et une en pointe (1235)[10],[9].

Un sceau de 1286 porte un « croissant tourné et accompagné en chef de deux étoiles rayonnantes »[11]. Dix ans plus tard, le dessin devient « un croissant accompagné de trois étoiles, deux en chef et une en pointe »[11].

Jacques, co-seigneur, utilise un sceau différent quatre pals sous un chef. (1262 et 1264)[11]

Face à la variété des sceaux, Galbreath (1920) conclu que le « Le croissant et les étoiles se rapporteraient à l'écu, dont ils formaient peut-être les renforcements, et le pallé au chef, à la bannière, tous les deux ayant été portés simultanément à l'époque de formation des armoiries. »[11]

Galbreath (1920) fait observer qu'une famille d'Aubonne de France-Comté porte D'azur au chevron d'argent accompagné de deux étoiles en chef et d'un croissant en pointe. (Armorial de Franche-Comté) et conlue qu'il pourrait s'agir d'une branche avec une brisure[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. "Turumbertus" a fait don de la propriété "in pago Equestrico in villa Balgeello" à Romainmotier "per manu advocati meo Dooni", non datée mais datée par Charrière à la première moitié du XIe siècle, probablement à la fin du Xe siècle. Une charte non datée, datée de 1049/1109, indique que Romainmotier a concédé des terres "à la villa Brucinis… (et) à la villa Germaniaco…. Helemosinam Turumberti fratris Dodoni de Albona". Seigneurs D'Aubonne, Médiéval Généalogie [1]
  2. "Geroldus filius Turumberti de Albonna" a fait don d'une propriété et d'un serf à Romainmotier par une charte non datée, signée par "nepotes (neveux) mei Amalricus, Wido, Nantelmus, Dalmacius et Odulricus, canonicus". Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands)
  3. "Geroldus filius Turumberti de Albonna" a fait don d'une propriété et d'un serf à Romainmotier par une charte non datée, signée par "nepotes mei Amalricus, Wido, Nantelmus, Dalmacius et Odulricus, canonicus". Charrière date cette charte de la seconde moitié du XIe siècle. Seigneurs d'Aubonne, (cf. fmg.ac/MedLands)
  4. Dans une bulle datée du 12 mai (1165), le pape Alexandre III confirma les privilèges du monastère de Bonmont, notamment par la donation de "Humberti de Pringins et Petri filii eius et Humberti de Albona, ecclesiam de Vizo…". Seigneurs D'Aubonne, Médiéval Généalogie [2]
  5. nommée par le pape Alexandre III dans un document daté du 12 mai (1165) confirmant les privilèges du monastère de Bonmont, et comprenant la donation de "Petronillæ de Albona grangiam de Clareins" cité dans le document avant le don supposé de son mari. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  6. "Humbertus de Albona et Jacobus filius eius" a été témoin de l'un des dons à l'abbaye de Bonmont, qui ont été confirmés par Arducius, évêque de Genève, par une charte datée de 1172. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  7. "Nantelmus de Albona" a réglé ses différends avec le monastère de Bonvent, avec le consentement de "Gerrieta conjux Nantelmi… duobus filiis suis Guerrico et Jacobo", par une charte datée du 17 mars 1197. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  8. « Nantelmus de Albona » règle des différends avec le monastère de Bonvent, avec l'accord de "Gerrieta conjux Nantelmi… duobus filiis suis Guerrico et Jacobo", charte datée du 17 mars 1197. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  9. "Guerricus dominus de Albona" a confirmé une donation à l'abbaye de Bonmont par son vassal "Gerardus miles de Sotens" d'une propriété située près de "vineam Alyz uxoris Nantelmi de Albona quondam defuncti", par charte datée de mars 1235. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  10. "Guerricus dominus de Albona" a confirmé une donation à l'abbaye de Bonmont par son vassal "Gérardus miles de Sotens" d'une propriété à proximité de "...", en vertu d'une charte datée du 12 mars 2011 , témoin de "Willermus de Hyenz capellanus fratris mei domini Jacobi". Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  11. "Guerricus dominus Albone" a accordé des exemptions de péage aux moines d'Oujon, avec le consentement de "Clementie uxoris mee", charte datée du 12 août. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  12. "Guerricus de Albona miles" a concédé des droits sur les vignes de l'abbaye de Bonvont, avec l'accord de "Clemencie uxoris nostre, Stephani, Johannis et Aymonis, filiorum nostrorum", charte du 22 juillet 1256. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  13. "Iohannes de Albona filus quondam domini Guerrici de Albona, militis, et Symon filius dicti Iohannis, domicelli" ont vendu des serfs à Bonmont, avec le consentement de "dictus Symon, Willermus, Iquetus, Henricus, Marguareta, Iguqueta et Clemencia liberi dictihannis", charte du 2 décembre 1295. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  14. Une charte du 17 août 1292 enregistre la vente à Bonmont de "Iohannes de Albona domicellus", qui doit être ratifié par "Symonem filium eius et per dominum Aymonem fratrem dicti Iohannis, monachum sancti Eugendi". Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  15. "Jacobus dominus de Albona" a confirmé les dons faits à Oujon par "antecessores mei", charte du 15 février 1212. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  16. "Jacobus de Albona miles" a fait don d'un bien à Oujon, avec l'accord de "uxore mea Beatriz", charte datée de 1219. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  17. "Beatrix quondam uxor domini Jacobi de Albona et duo filii mei Jacobus et Johannes et quatuor filie mee… Jordana, Alays, Leoneta et Clementia" ont fait don de revenus à Oujon, avec "dominum Guerricum dominum Albone et heredes eius" faisant fonction de garant, par mandat de mai 1244. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).]
  18. "Guerricus dns de Albona… et Clemencia uxor mea" ont confirmé des dons à Romainmotier, avec l'accord de "Petrus Putoz frater meus miles et Froyn uxor sua", charte datée du 12 juin. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  19. "Franciscus filus quondam domini Petri dicti Puttot condomini de Albona" a fait don de tous ses biens à "Alexie… sorori me et fillis suis vel filiabus a Petro, filio Petri dicti de Albona, civis Lausannensis procreatis" par charter en date du 1283. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  20. "Beatrix uxor quondam domini Jacobi de Albona… et Jacobus filius meus, inmo filii mei et filie mee", charte datée de 1236. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  21. a et b "Iacobi condomini de Albona domicelli, domini mei, Marguerete uxoris eius, Aymonis et Iohannis filiorum suorum" a consenti à la vente de propriété par "Iohannes de Sancto-Symphoriano " à "Nicholao dicto Magnyn burgensi de Albona", charte datée de juin 1274. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  22. "Jacobus dom. Albonæ, Jacobi filius", accorda "à quidquid ipse et filius suus habent in castro et burgo Albonæ" à Pierre de Savoie. Son absence de la charte datée de juin 1274 suggère qu'il était décédé avant cette date, à moins qu'il ne soit la même personne que le fils de Jacques III, Aimon. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  23. "Aymo, filius Iacobi, condomini de Albona" a agi en qualité de garant, avec l'accord de "dicti Iacobi patris mei", pour la vente de biens réalisée avec le consentement de "Iacobi de Alamant domicelli", par une charte datée du 127 septembre. Aimon joue ce rôle, ce qui laisse présumer qu'il avait atteint l'âge de la majorité à cette date. Cela suggère qu'il aurait pu être considérablement plus âgé que son frère Jean et donc probablement né du premier mariage de son père. L'âge de la majorité dans le canton de Vaud à cette époque n'a pas encore été déterminé, bien que la charte de mars 1317, indique qu'elle aurait pu être de 25 ans. Il est possible qu'Aimon soit la même personne que le fils anonyme de Jacques III mentionné en 1242. Il ressort de la charte du 1 er août 130 qu'Aimon était co-seigneur d'Aubonne, peut-être du vivant de son père, même si aucun document n’a été trouvé qui le mentionne directement sous ce titre. Aimon est probablement décédé avant son père car il n'est pas nommé dans la charte datée d'octobre 1277. Aimon a eu un enfant illégitime d'une maîtresse inconnu. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).
  24. Un représentant du couvent de Romainmotier a cédé les droits sur "Arthaudus condominus Albone et balliuus Vuaudi", charte du 10 décembre 1306. Seigneurs d'Aubonne (cf. fmg.ac/MedLands).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Galbreath 1920, p. 5.
  2. a et b Charrière 1870, p. 139-141.
  3. a b c d e f et g Ansgar Wildermann, « d'Aubonne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Mallet (1862), Tome XIV, 6, p. 4.
  5. a et b Charrière 1870, p. 141-143.
  6. Charrière 1870, p. 143-152.
  7. (en) « Burgundy Kingdom — Neuchâtel, Vaud, Valais, Gruyère — Chapter 3. Nobility in Vaud & Valais — A. Seigneurs d'Aubonne », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), (consulté en ).
  8. a b c d e f g h i j k l m n o et p Charrière 1870, p. ???.
  9. a et b Galbreath 1920, p. 5-6.
  10. Charrière 1870, p. 173 et 193.
  11. a b c d et e Galbreath 1920, p. 7.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Charrière, Les dynastes d'Aubonne, Lausanne, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, , 180 p. (lire en ligne), p. 139 à 313.
  • D.L. Galbreath, « Sceaux des seigneurs d'Aubonne », Archives héraldiques suisses, no 30,‎ , p. 5-10 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]