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Famille Guynement de Keralio

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Famille Guynement
Image illustrative de l’article Famille Guynement de Keralio
Armes

Blasonnement De sable à trois massacres de cerf d’argent, deux et un
Pays ou province d’origine Bretagne

La famille Guynement est une famille française originaire de Bretagne. Elle a notamment formé la branche de Keralio, issue de la branche de Porzbihan, en Bolazec, et de Penanec'h, en Maël-Carhaix.

Origine

La famille Guynement est originaire du Poher depuis le début du XVe siècle.

Guynement, sieur de Lannunec (Poullaouen), de Porzbihan (Bolazec), de Keralio (Saint-Hernin), de Penannec’h (Maël-Carhaix), de Keranmelin[1] (La Chapelle-Neuve), de Kermorguen, de Rusquec et de Kerlosquet (Saint-Caradec-Trégomel), de Lesmabon (Duault), de Guernarc'hant (Plougonven), de La Fontaine Sèche (Trebrivan), de Kergariou (Ploujean), de Quillevaut (Bolazec), de Mezcluff (Scrignac), de Coetcliviou (Treffrin).

Guillaume, lieutenant de Carhaix en 1562, puis sénéchal de Carhaix ; un maréchal de camp en 1780, † 1788.

La sieurie de La Fontaine Sèche (Trebrivan) est tenue au début du XVIe siècle par les Guinement en juveigneurie de la seigneurie du Brunault.


Il existe une hypothèse que tous les Guinamant, Guynement de Basse-Bretagne descendent de G. Guinement, venu au début du XVe siècle aux environs de Plougonver en tant que sergent à la garde de la forêt du Beffou[2] en Loguivy-Plougras. Cette hypothèse se base sur une sauvegarde du duc Jean V le sage de Bretagne du 18 juin 1407 : « Sauvegarde pour G. Guinement, sa femme, etc. - Cador »[3].

Rattaché par certains aux Guinement du pays de Retz, possessionnés au XVe siècle à Bourgneuf-en-Rais.

Les registres paroissiaux avant le début du XVIIe siècle étant rares à être parvenus jusque nous et les papiers de la famille Guynement ayant été détruits à la suite de l'incendie du château de Kergoët en 1675[4], il est donc difficile de confirmer ou infirmer cette hypothèse, même si elle est vraie.

La coutume de Bretagne appliquait le partage noble 2/3 – 1/3 entre l’aîné et les autres héritiers, ainsi l’arrière-petit-fils (par branches cadettes) d’un noble ne pouvait avoir de son bisaïeul qu’au maximum 1/27 de son héritage. Sans compter que ce tiers était partagé entre tous les autres enfants autres que l’ainé ; en trois générations, l'arrière-petit-fils par les mâles d’un écuyer ne possédant qu’un manoir n’avait souvent plus les biens suffisants pour se maintenir noble. Il est possible que ce phénomène se soit produit pour les Guinamant des environs de Lohuec et Bolazec.

Il faut aussi garder à l’esprit qu’il existe un lieu nommé Guinamant en La Chapelle-Neuve, anciennement en Plougonver et qu’une famille l’ayant tenue aurait pu le prendre comme patronyme. Un document prouvant l’existence de ce lieu avant le XVe siècle pourrait trancher. De même, qu’un test ADN par lignée paternelle mais les branches nobles, à priori aînées, ne semblent pas avoir eu de postérité mâle contemporaine permettant de comparer.

Histoire

Maintenues

Maintenue dans la noblesse des quatre frères Guinement.
Rennes, 18 juillet 1774

Il semble que seule la branche de Keralio des Guynement de Bretagne ait été encore noble la fin du XVIIIe siècle et se soit fait maintenir lors des réformations de la noblesse.

Maintenue d’Yves Guynement du 12 septembre 1699

La maintenue Guynement du 12 septembre 1699 à Rennes par Louis Bechameil, Chevalier, Marquis de Nointel[4], est la plus ancienne généalogie à nous être parvenue[réf. nécessaire]. Elle nous apprend que les papiers de famille étaient conservés au château de Kergoët où résidait l'héritière de la branche aînée et détruits lors de son incendie en 1675. Les documents réunis par Yves Guynement, sieur de Keralio, époux de Guillemette Saiget, défendeur, nous apprennent que Keralio est une branche cadette et ont permis démontrer les filiations suivantes :

  • Geffroy Guinement vivant en 1427, [Réformation de Tréguier, paroisse de Plougonmeur (Plougonver)]
  • Guillaume Guynement, sieur de Porzbihan vivant en 1481, vivant en 1535, épousa Louise Guegen, [Montre de l'Evesché de Cornouailles en 1481, Guillaume Guinemant, archer en brigandine], [Montre de l'Evesché de Cornouailles en 1536, Paroisse de Mesle, Guille Guinement Sr de Pevenarts], dont,
    • Geoffroy G., sieur de Keralio, épousa Françoise de Pensornou dont,
      • Pierre G., sieur de Keralio, épousa Jeanne de la Roche dont,
      • Yves G., sieur de Keralio, épousa Guillemette Saiget.

Le parlement de Bretagne précise au sujet d'Yves Guynement : « le maintenons et gardons en la qualité de noble et d’écuier d’extraction », reconnaissant ainsi l'appartenance des Guynement à la noblesse d'extraction.

Arrêt du 18 juillet 1774

Les petits-enfants d'Yves, défendeur précédemment cité, ont été maintenus dans leur noblesse par arrêt du parlement de Bretagne à Rennes du 18 juillet 1774[5].

On note qu’au contraire de la maintenue de 1699, Guillaume époux de Louise Gueguen, vivant en 1535, est distinct de Guillaume Guinemant, archer en brigandine présent à la montre de l'Evesché de Cornouailles en 1481.

Postérité en Basse-Bretagne

Cette famille Guynement a plusieurs branches dont les plus notables sont Penanec'h, Lesmabon et Keralio.

Guillaume Guinement

La veuve de noble Guillaume Guinement est présente au lieu noble de La Ferrière en Plouvonver en octobre 1427. Guillaume Guinement serait le premier représentant de la famille Guynement en centre Bretagne, titulaire de la sauvegarde du duc Jean V de Bretagne du 18 juin 1407 : "Sauvegarde pour G. Guinement, sa femme, etc. - Cador", 776 analyse (Ibid., f° 22)[3].

Il pourrait reconnu comme G. de Quillemont présent à la montre de Girart sire de Rais chevalier banneret (Gérard Chabot, baron de Retz, seigneur de la Mothe-Achard[6] ; dernier baron de sa branche, la baronnie de Retz passant à la maison de Parthenay par le mariage de sa sœur Jeanne[7]), reçue à Dreux le 10 avril 1371, sous Olivier de Clisson connétable de France. Cadet issu d'une famille noble de sergents de la garde du Roi de France en la forêt de la Londe-Rouvray et la forêt de Bord-Louviers.[réf. nécessaire]

Sergents du duc de Bretagne pour sa forêt de Duault

Plusieurs membres de la famille Guynement seront sergents du duc pour sa forêt de Duault jusqu'en 1550.

Dont noble Maître Henry Guynemant, âgé de 60 ans lors d'un hommage en 1549, sergent à garde de la forêt de Duault et notaire royal, sieur de Lesmabon demeurant au lieu de Lesmabon[8] à Duault, dont postérité dans la branche Guinement de Lesmabon qui s'éteignit avec Guillaume Guinement, sieur de Lesmabon, en 1637, époux de dame Marie Arrel.

Louis Guinement, abbé de Notre-Dame de Coatmalouen

Louis Guinement, abbé élu de l'abbaye Notre-Dame de Coatmalouen de 1532 à 1545.

Branche des sénéchaux de Carhaix, sieurs de Penanec'h et de Lallunec

Semble être la branche ainée, fondue dans Le Bigot, pour la branche de Penanec'h, et dans Le Moine de Trévigny pour la branche de Lallunec.

Guillaume Guynement, sieur de Lallunec et de Penanec'h (vers 1520-1582), lieutenant puis sénéchal de Carhaix et député particulier de la Bretagne aux États généraux à Blois en 1576 et 1577. Rédacteur de la coutume du Poher en 1580.

Jan Guynement, sieur de Penanec'h, sénéchal de Carhaix, décédé en 1592, fils du précèdent et de sa première épouse. Il est arrêté à Carhaix en février 1590 par les ligueurs et emprisonné à Vannes. Son fils Vincent, décédera sans postérité vers 1617 et sa fille Mauricette épousera François Le Bigot, sieur de Kerjegu et de Langle dont postérité dans Le Bigot et Fleuriot de Langle.

Guillaume Guynement, procureur de la maîtrise des eaux et forêts de l'évêché de Cornouailles en 1598, licencié en droit de l'université de Poitiers en 1589, demi-frère du précèdent, fils de Marguerite le Bigot seconde épouse de leur père commun. Il est d'abord sieur de Kerain en Scrignac puis reçoit le 28/11/1593 le manoir de Lallunec de Marguerite de La Haye, veuve de son demi-frère Jan susdit. Il décède en 1647, époux en premières noces d'Hélène de Kergariou, sans postérité mâle selon l'arrêt Kergariou, « damoiselle Héllaine de Quergariou sa sœur puisnée mariée au sieur de Lanmeur Guinemant, laquelle pandant son mariage deveint hérittière de Quergariou, ses trois frères et sa sœur estants morts sans enfants, que des dits sieur et dame de Lanmeur issut une fille unique et hérittière nommée damoiselle Janne Guynemant, laquelle fut mariée à messire Pierre Lemoyne, seigneur de Trevigné », (Archives départementales des Côtes-d'Armor, 2E354)21. Très probablement de la branche ainée selon sa petite-fille Sylvie Le Moyne. Il épouse en secondes noces Marie Harscouët dont il eut deux filles dont postérité dans Raison du Cleusiou et Le Merer de Kerleau. La comtesse du Laz, dans son ouvrage Histoire de Carhaix - Son passé, ses châteaux célèbres et ses monastères, rajoute à tort une note « sgr de Penanec'h, Lalunec, sénéchal et lieutenant de Carhaix en 1562 », le confondant ainsi avec son père. Louis le Guennec n'a pas repris cette erreur.

Branche cadette de Keralio

À la fin du XVIIIe siècle, lors des réformations de la noblesse, seule la branche de Keralio semble subsister dans sa noblesse, les autres s'étant fondues dans d'autres familles sans postérité mâle.

La terre de Keralio était en Saint-Hernin ; manoir au centre bourg[9].

Ne pas confondre avec Kerhaliou Gouéled en Spézet[10], anciennement Creachaliou, de la famille Guegen seigneurs de Kerjézéquel ; ni avec Kerhaliou (Uhelaff) en Spézet[11]. Elle n’a non plus aucune relation avec la seigneurie de Keralio en Plouguiel[12].

Autres personnages éventuellement rattachés

Gabriel Guynamant (1757-1839), capitaine de la paroisse de Scrignac qui mène les chouans au combat de Scrignac en mars 1792. Taldir Jaffrennou, son arrière petit-fils, en fait un héros d'un de ses poèmes. Il aurait été blessé lors du combat de Plourac'h le 30 août 1799. Il serait selon Taldir Jaffrennou issu d'une branche tombée dans la roture mais à ce jour aucun document n'en prouve le rattachement qui ne pourrait dater que d'avant le XVIe siècle.

François Guinement (1756-1825), né à Bolazec, cousin du précédent, nommé prêtre et curé de Guiscriff en mai 1781, refuse de prêter le serment à la Constitution civile du clergé en 1791, arrêté le 23 août 1792 et conduit à la citadelle de Port-Louis, exilé à Jersey puis en Espagne jusqu'en 1803. Fondateur d'écoles dans son presbytère à Gouezec de 1803 à 1809 puis à Elliant jusqu'en 1822. Il décède à Quimperlé alors qu'il officiait comme aumônier des dames de la Retraite du Sacré-Cœur de l'abbaye blanche.

Armes

Basse-Bretagne : « De sable à trois massacres de cerf d’argent, deux et un »

Il faut noter que la famille de Keranmelin blasonne de même[13]. Elle est peut-être une branche cadette, à moins qu'un Guynement ait relevé leurs armes au début du XVe siècle.

Patronyme

La terre de Keralio était en Saint-Hernin ; manoir au centre-bourg de Saint-Hernin dépendant de la seigneurie de Kergoët [14].

Originaire de Bretagne et du Poher depuis le début du XVe siècle (arrêt de maintenue du parlement de Bretagne le [15] et arrêt du ), elle blasonne "de sable à trois massacres de cerf d’argent, deux et un".

Qualification nobiliaire

La qualification noble d'écuyer est prouvée au plus tard pour les membres de la famille de Keralio depuis 1609. Le port de cette qualification nobiliaire en 1609 doit se lire au regard de l'article 25 de l'édit de mars 1600 qui prévoit que «...S.M. défend à toutes personnes de prendre le titre d'écuyer, de s'insérer au corps de la noblesse s'ils ne sont issus d'un aïeul et père qui ayent fait profession des armes ou servi au Public en quelques charges honorables...».

Le titre de courtoisie chevalier de Keralio est porté à compter de l'entrée dans l'ordre royal et militaire de Saint-Louis d'Auguste de Keralio et d'Agathon Guinement dans les années 1750. Les honneurs de la cour ayant été reçus par Auguste de Keralio à Fontainebleau en 1769, ce dernier porte le titre de courtoisie de marquis.

Membres de cette branche

La famille de Keralio est notamment représentée par les cinq frères Guynement de Keralio, vivants au XVIIIe siècle, officiers et tous chevaliers de Saint-Louis. Une rue de Rennes rend hommage aux frères en portant leur nom : rue Keralio[16].

Le premier Guinamant (Guynement) sieur de Keralio est Geffroy, époux de Françoise de Pensornou. Il est nommé écuyer, fils ainé et héritier principal de Louise Gueguen en 1582 et est issu de Guillaume Guynement, sieur de Porsbihan. Guillaume est présent à la montre de 1536 de l’évêché de Cornouaille à Bolazec en tant que sieur de Porsbihan, petit manoir dépendant directement du Roi. Geffroy est cité dans des actes du 26 mai 1582 et 16 octobre 1609 ; dans un contrat du 19 juillet 1634, il est dit décédé.

Les arrêts de maintenue ne mentionnent qu’un seul enfant du couple Geffroy Guinamant & Françoise de Pensornou, Pierre qui épouse le 22 juin 1629 damoiselle Jeanne de la Roche, de la maison de La Roche-Guerbileau. Ce dernier couple baptise ses enfants à Scrignac jusqu’en 1651, dont les suivants.

  • Jean Guinamant, écuyer, sieur de Keralio (1636-1702), époux d’Anne Quemeneur, fils aîné, dont postérité dans la région de Morlaix.
  • Marc Guynement, écuyer, sieur de Keralio (1645-1673), procureur au parlement de Rennes, sans postérité.
  • Yves Guynement, écuyer, sieur de Keralio (1651-1713), procureur au parlement de Rennes.

Ce dernier Yves épouse Guillemette Saiget, le 9 février 1677 à Vannes, dont les suivants. Il est le défendeur lors de l’arrêt de maintenue du parlement de Bretagne du 12 septembre 1699.

  • Etienne Germain Guynement, écuyer, sieur de Keralio et d'Heurtebise (1680-1728), avocat puis procureur au parlement de Rennes, fils aîné.
  • François Fiacre, écuyer, sieur de la Vallée et de Keralio (1682-1764), inspecteur dans les Contrôles de l'Evêché de Rennes et de Nantes (1714), caissier des consignations (1736), puis directeur du bureau des consignations (1739). Père des célèbres cinq frères, qui suivent.
  • Jean Nicolas Guynement, écuyer, sieur de Keralio (1680- ?), officier de la compagnie des Indes orientales, écrivain de marine, dont postérité dans Geoffroy de Stangmartin et Chiron de Montriou.

On note aussi un arrière-petit-fils du couple Jean Guinamant & Anne Quemeneur :

  • Philippe Jonathas Guynement de Keralio (1764- ?).

Les cinq frères Keralio[17]

Louis-Félix épouse Marie-Françoise Abeille de Keralio, dont il a :

Une sœur des cinq militaires précédents, Jeanne Emilie Guynement (1717-1777) épousera Augustin Anne Bertin, sieur de la Motte et de la Vallée, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel d'infanterie au régiment de la Tour-du-Pin puis capitaine général de la capitainerie des garde-côtes de Pontorson, dont postérité dans Frey de Neuville.

Notes et références

  1. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  2. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  3. a et b Jean V. (duc de Bretagne ; 1389-1442), Lettres et mandements de Jean V, duc de Bretagne. T. 2 / publiés avec notes et introduction, par René Blanchard (lire en ligne)
  4. a et b « Maintenue d’Yves Guynement du 12/09/1699 », sur Gallica
  5. « Nobiliaire de Bretagne. (1668-1671). Tome III. M-Y ; et Supplément (fol. 387), Potier de Courcy », sur Gallica
  6. « Poitou », sur http://fmg.ac/Projects/MedLands/index.htm
  7. « Poitou », sur http://fmg.ac/Projects/MedLands/index.htm
  8. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  9. Terre de Guynement-Keraliou en Saint-Hernin : Aveux (1736), Chartrier de Guilguiffin, Cote 16 J 43, AD029 Site de Quimper
  10. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  11. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  12. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  13. Guy Le Borgne, Armorial breton,
  14. Terre de Guynement-Keraliou en Saint-Hernin  : Aveux (1736), Chartrier de Guilguiffin, Cote 16 J 43, AD029 Site de Quimper
  15. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Ms fr 32286, transcrit par Pascal Sabat, 2015, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 30 janvier 2016,www.tudchentil.org/spip.php?article1209.
  16. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le ), L'ouest Eclair, n°7993 du 3 août 1923 dans lequel il est indiqué le baptême de nouvelles rues à Rennes l'une dédiée au Comte de Plélo et l'autre à Louis-Félix Guinement de Keralio
  17. Annie Geffroy, Les cinq frères Keralio, La Découverte | Dix-huitième siècle, 2008/1 - n° 40, (ISSN 0070-6760, lire en ligne), pages 69 à 77
  18. «M. de Buonaparte, né le 15 aout 1769, de quatre pieds dix pouces, a fait sa quatrième. Constitution, santé excellentes, caractère soumis, doux, honnête, reconnaissant, conduite très régulière, s’est toujours distingué par son application aux mathématiques. Il sait très passablement son histoire et sa géographie. Il est très faible dans les exercices d'agrément. Ce sera un excellent marin, digne d'entrer à l'Ecole de Paris. »

Voir aussi

Article connexe