Edmond Labbé

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Edmond Labbé
Fonction
Conseiller municipal d'Armentières
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
YvetotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Edmond Frédéric LabbéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Yvetot (jusqu'en ), ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Edmond Labbé ( à Paris[1]- à Yvetot) est un enseignant et premier directeur général du sous-secrétariat d'État à l'enseignement technique en 1920. Il est un des fondateurs de l'AFDET (Association Française pour le Développement de l'Enseignement Technique), dont Edouard Herriot, président de l'AFDET de 1930 à 1952, s'adressant à lui lors de la fête en son honneur lors de son départ à la retraite, déclara : « La résurrection de l'enseignement technique, c'est votre œuvre ; ce n'est pas l'œuvre d'un autre, c'est votre création. C'est vous qui avez donné vie à cet enseignement et qui l'avez mis dans un tel état qu'à l'heure actuelle, il est à l'abri de tout danger[2]».

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Paris, au no 31 place de la Bourse, ses parents s'installent à Douai, où son père exerce la profession de chapelier[3]. Il a fait ses études à l'École normale de Douai (1887) avant de sortir major de l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Nommé professeur de l'ENP de Vierzon[3], première école nationale d’enseignement primaire supérieur et d’enseignement professionnel préparatoire à l’apprentissage a été construite entre 1883 et 1887 sur les hauteurs de Vierzon et fut destinée à servir de modèle aux futures écoles nationales professionnelles (ENP)[4]. Rapidement nommé directeur de l'École nationale professionnelle d'Armentières en 1901, il pressent l'importance de l'enseignement technique et se consacre à son développement.

Plaque de rue à Strasbourg.

Dès 1908, à 40 ans, le voici inspecteur général de l'Enseignement technique. Il fonde alors à Tourcoing la première école technique. Son action se poursuit et se traduit le par le vote de la loi Astier, véritable charte de l'enseignement technique, puis en 1920, c'est la création d'un sous secrétariat d'État à l'enseignement technique. Premier directeur général de cet enseignement nouvellement structuré, par un vote du Parlement en 1927[3], il exercera son activité sous une douzaine de ministres différents.

Fait sans précédent, Edmond Labbé est nommé conseiller à vie du ministère de l’Éducation nationale[2]. Son œuvre ne s'arrête pas là et, en 1934, après quelques années de retraite, il est rappelé pour la lourde mission du commissariat général de l'Exposition internationale des arts et techniques (1937-1938)[5]. Retiré à Yvetot, c'est le qu'Edmond Labbé meurt, quelques mois seulement après son épouse Valentine Labbé.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, V4E 175, état civil, acte no 103.
  2. a et b Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique. 1902-2002 : une histoire partagée, Paris, Collection AFDET Etudes, , p. 123.
  3. a b et c Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique, p. 104.
  4. « École Nationale Professionnelle de Vierzon, 1ère partie : Origine, Création », sur musee-chevau.org.
  5. Conférence de M. Edmond Labbé. Arts et techniques dans la vie moderne, 1936, 15 p.
  6. Base Léonore.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]