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Droits LGBT en Côte d'Ivoire

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Droits LGBT en Côte d'Ivoire
Image illustrative de l'article Droits LGBT en Côte d'Ivoire
Localisation de la Côte d'Ivoire.
Dépénalisation de l'homosexualité  Oui
Protection contre les discriminations  Non
Mariage  Non
Partenariat  Non
Adoption  Non

Les personnes lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) en Côte d'Ivoire font face à des problèmes légaux que n'ont pas les citoyens non-LGBT.

Législation

Les actes homosexuels n'y sont pas illégaux. Il n'y a pas dans le pays, une reconnaissance juridique des couples homosexuels. Le gouvernement ne reconnaît pas le mariage homosexuel et il n'y a pas de loi anti-discrimination protégeant les personnes LGBT. En Côte d'Ivoire la stigmatisation et le rejet des LGBT dans les centres de santé est une réalité[1], bien que le pays fait figure de « refuge », comparé à d'autres pays de la région où l'homosexualité est illégale[2].

Il faut signifier aussi que des journaux locaux à travers des propos homophobes incitent à la haine envers les minorités sexuelles[3].

Le 28 octobre 2021, le gouvernement dépose un projet de loi contre les discriminations visant les femmes et les homosexuels, mais après son examen par l'Assemblée nationale, la mention concernant les homosexuels est retirée[4].

Conditions de vie

Le rapport des droits de l'homme des États-Unis en 2010 a constaté que « la stigmatisation de la société pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) est généralisée, et le gouvernement n'a pas agi pour y faire face au cours de l'année. Il y avait peu d'organisations LGBT dans, la principale ONG représentant la communauté LGBT, opéraient librement, mais le gouvernement a exigé de l'organisation de modifier ses statuts pour y inclure les membres non-LGBT avant que le statut de l'organisation soit officiellement approuvé ». Le rapport a également constaté qu'« il n'y avait pas de discrimination officielle fondée sur l'orientation sexuelle en matière d'emploi, le logement, l'apatridie, ou l'accès à l'éducation ou les soins de santé. Cependant, les hommes gais ont été roués de coups, l'emprisonnement, la violence verbale, l'humiliation, et l'extorsion par la police, les gendarmes et les membres des forces armées »[5].

Tableau récapitulatif

Homosexualité légale  Oui
Majorité sexuelle identique à celle des hétérosexuels  Non
Interdiction des discours de haine contre les LGBT  Non
Interdiction de la discrimination liée à l'orientation sexuelle à l'embauche  Non
Interdiction de la discrimination liée à l'identité de genre dans tous les domaines  Non
Mariage civil ou partenariat civil  Non
Adoption conjointe dans les couples de personnes de même sexe  Non
Adoption par les personnes homosexuelles célibataires  Non
Droit pour les gays de servir dans l’armée
Droit de changer légalement de genre (après stérilisation)  Non
Gestation pour autrui pour les gays  Non
Accès aux FIV pour les lesbiennes  Non
Autorisation du don de sang pour les HSH  Non

Notes et références

  1. « En Côte d'Ivoire, la stigmatisation des gays entrave la lutte contre le VIH », Next-Afrique,‎ 6-12 -2012 (lire en ligne, consulté le )
  2. Mathieu Olivier, « Homosexualité en Afrique, la différence tous risques », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  3. « Un quotidien publie une liste d'homosexuels », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Pierre Desorgues, « Afrique : quels droits pour les homosexuels ? », sur tv5monde.com, (consulté le ).
  5. (en) « Cote d'Ivoire », sur state.gov