Discussion:Pascal Blanchard (historien)

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Biais de partialité importants / inexactitudes sur cette page[modifier le code]

Bonjour, J'attire votre attention sur la qualité discutable et partisante de cet article : il a été en partie rédigé dans le but de discréditer Pascal Blanchard. Voici quelques éléments qui appuient ce constat. Attention cela nuit à la crédibilité de Wikipedia.

L'article utilise des sources partisanes, péremptoires et inexactes. Un exemple : dans la section "réception critiques et controverses", une citation d'un certain Michel Renard, historien est mise en avant. Mais c'est problématique :

1/ D'une part le lien qui renvoie vers Michel Renard pointe vers un homme politique martiniquais. Comment est-ce possible ?

2/ D'autre part la véritable citation provient d'une page de blog écrite par un professeur d'histoire, Michel Renard. Est-il légitime ? Pas certain. Est-il impartial ? Pas certain non plus. Notamment parce que ce monsieur a choisi de s'opposer à ce que certains appellent "la repentance coloniale".

3/ La citation est une affirmation à charge qui n'est pas étayée : quelle est sa robustesse ? Il faudrait qu'elle soit argumentée. En l'état, elle n'est pas robuste. C'est un argument d'autorité provenant d'un historien presque inconnu (Michel Renard).

Cet article présente d'autres biais qui nuisent à la crédibilité de wikipedia. Voici un second exemple : la première citation renvoie à un article de Alexandre Devecchio dans le Figaro, qui est aussi un article à charge (!). Alexandre Devecchio traite Pascal Blanchard d'"indigéniste". Il voudrait le discréditer qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Alexandre Devecchio a pris la suite d'Eric Zemmour en 2021 sur CNews. C'est un journaliste idéologue.

J'invite les contributeurs experts à m'aider à rendre cette page plus crédible. Elle représente un cas d'école sur les dérives subtiles dont wikipdia peut être victime, faute de ressources (humaines) suffisantes pour vérifier la qualité des sources.

Merci --Llecuyer (discuter) 20 décembre 2021 à 17:45 (CET)[répondre]

Bonjour Llecuyer, n'hésitez pas à modifier les passages qui vous paraissent biaisés. Pour ma part je trouve surtout que la section sur la réception critique et les controverses mériterait une refonte distinguant clairement les attaques venues de la droite qui portent essentiellement sur son positionnement politique des réserves émises par les universitaires qui portent bien davantage sur le sérieux de son travail. Par manque de temps je ne toucherai pas à cet article, bon courage à celles et ceux qui s'y colleront. Gentil Hibou mon arbre 22 décembre 2021 à 14:34 (CET)[répondre]
Merci Gentil Hibou pour votre commentaire. Ce serait effectivement bien de différencier le débat entre historiens et les attaques politiques qui renvoient à ce que certains appellent les "guerres mémorielles", dans la section sur la réception critique et les controverses.
Plus globalement, je trouve que sur beaucoup de pages bio wikipedia, le résumé introductif (= les 2 premiers paragraphes) pourrait être amélioré en synthétisant mieux les infos clé. Cela invite à réfléchir à quelles sont les infos clé à mettre en avant dans ces 2 premiers paragraphes ? Wikipedia a-t-il développé un tutoriel générique là-dessus ? Peut-on s'inspirer de la pratique journalistique du "chapô" introductif , qui souvent se base sur les 5 questions clé QQOCP ? ....
Dans l'exemple de P Blanchard, ne faudrait-il pas mettre dès ce chapô qu'une de ses contributions majeures est d'avoir défriché un pan méconnu de l'histoire coloniale, les "zoos humains" , en s'appuyant sur des archives variées ? Le fait que ce défrichage a déclenché une "guerre de mémoires" notamment auprès des partisans d'une "colonisation positive", serait peut-être à inclure dans paragraphe à ajouter ("guerres mémorielles").
Autre questionnement : quelle bonne pratique Wikipedia propose-t-il sur la hiérarchisation des sources, en particulier sur la hiérarchisation des citations d'historien ? Comment équilibrer entre un historien reconnu, publié en France et à l'étranger et un prof d'histoire dont les écrits sont confidentiels ? Si c'est le professeur d'histoire qui est mis en avant, sur quels critères objectifs ?. Cordialement Llecuyer (discuter) 23 décembre 2021 à 10:54 (CET)[répondre]
Bonjour, l'article est critiquable mais il ne s'agit pas de partir dans un biais inverse. Qu'est-ce qu'un historien ? Qu'est-ce qu'un historien reconnu en plus ? Pas de hiérarchisation évidente. Certains ont des activités médiatiques, d'autres non. Certains contribuent à des revues scientifiques à comité de lecture, d'autres non et sont plus dans l'édition d'ouvrages parfois à sensation. D'autres encore s'autoproclament même historiens et écrivent des livres (parfois très bons) sur l'histoire. Et puis il y a les spécialistes d'un domaine et les généralistes. Certains sont aussi des personnalités politiquement engagées. Blanchard, lui, est contesté par d'autres universitaires (pas par quelques uns seulement) notamment sur sa méthodologie. Il est loin de faire l'unanimité. Ycare (discuter) 23 décembre 2021 à 13:51 (CET)[répondre]

Analyse critique de la source 1[modifier le code]

Bonjour. Comment rééquilibrer le biais actuel ? J'ai repris la source 1 de l'article afin de clarifier dans quelle mesure cette source (mise en avant par Wikipedia) présente-t-elle, ou non, des critiques valables provenant d'historiens qui justifieraient leur mise en avant dans l’article. Ce qui frappe, c’est que cette source regorge de critiques « ad hominem » (portant sur l’homme), alors qu’elle est très faible en critiques argumentées portant sur les travaux d’historien. Qu'on en juge  :

Le premier article (source 1), publié dans l'Express, est intitulé « Pascal Blanchard, l'indigéniste version « cool » de Macron ». Il est écrit par Alexandre Devecchio, journaliste qui a pris la place d’Eric Zemmour sur Cnews en 2021. L'article cite deux critiques, plutôt faibles, portant sur les travaux de Blanchard. Il étonne par sa tonnalité polémique et excessive. Je cite : Devecchio y écrit "La plupart des historiens et des universitaires voient, cependant, en lui un agitateur doublé d'un dangereux idéologue". Une généralisation qui s'appuie sur un seul témoignage d'historien, pour affirmer "La plupart des".

Venons en à l'unique critique (citée par Devecchio) sur les travaux d'historien : c'est celle formulée par Pierre Vermeren, le seul historien spécialiste des décolonisations a être cité par Devecchio. Il s'attaque au film de Blanchard, "Décolonisation Du sang et des larmes" diffusé sur France 2. Il y voit « des mensonges et omissions». Mensonge ? Vermeren dit que « Dans la catégorie mensonge, citons la fusillade française de la rue d’Isly à Alger, présentée comme le déclic du départ des Européens, alors que ce sont les tueries et enlèvements d’Oran, perpétrés par des Algériens trois mois plus tard, qui ont déclenché l’exil de masse ».... Sauf que les pages wikipedia sur le sujet donnent tort... à Vermeren !

Deux pages de wikipedia (!) donnent tort à Vermeren : elles affirment que la fusillade rue d’Isly (intervenue après les accords d’Evian) a bel et bien contribué à entrainer l’exode des Pieds Noirs. Pour beaucoup d'historiens, ce sont les accords d’Evian et l’enchaînement des violences qui ont suivi (dont celles rue d’Isly) qui ont entrainé l’Exode des Pieds-noirs. Dernier point : même si Vermeren avait raison sur ce point précis, comment affirmer que c’est un mensonge, et non une erreur ou une maladresse de formulation ?

La seule autre critique de Vermeren (je ne parle pas ici des attaques ad hominem) porte sur des omissions sur les harkis : « Dans la catégorie omission, citons les harkis, dont il n’est dit nulle part que les supplétifs algériens de l’armée française ont été plus nombreux que les combattants engagés au FLN, ni qu’ils ont payé le prix du sang dès la guerre (ni qu’ils sont dénombrés dans les victimes algériennes du conflit) ; nulle mention non plus du fait que l’armée algérienne -que le film montre défilant dans Alger- prend le pouvoir par le coup d’État de l’été 1962, qu’elle arrive du Maroc et de Tunisie, composée en majorité de déserteurs de l’armée française n’ayant pas combattu en Algérie ».

Cette omission, réelle, est importante dans un récit consacré aux Harkis et à la guerre d’indépendance, mais est-elle aussi importante dans le documentaire en question ? Cela mérite débat.

Etonnamment, on ne trouve aucune autre critique précise des travaux de Blanchard dans l’article de l’Express / Devecchio. Par contre il y a beaucoup d’attaques « ad hominem » sur Blanchard. Notamment celles formulées par une poignée d’intellectuels engagés (donc marqués idéologiquement), cités par Alexandre Devecchio : Laurent Bouvet, Nathalie Heinich (spécialiste de l’art contemporain), Dominique Schnapper et Pierre-André Taguieff (CNRS). Aucun d'entre eux n’est historien. Plusieurs sont très engagés politiquement, à l’instar de Laurent Bouvet. De plus l’article de l'Express ne détaille aucune critique argumentée de leur part. Il se limite à relayer une attaque et une critique d'autorité provenant de Taguieff : Blanchard serait un « bonimenteur du postcolonial business en quête de respectabilité académique ») et il manierait des « grands concepts faussement sophistiqués ». Lesquels ? Comment ? Ce n’est pas dit.

A noter que l’article de l'Express intègre un contrepoids. L’avis de l’historien Benjamin Stora, pour qui « Blanchard a défriché un territoire sur la question coloniale". Stora est spécialisé sur l’Algérie, contrairement à Taguieff et consors. Par contre l'article ne mentionne pas le fait que les travaux de Blanchard sont abondamment cités dans la littérature académique, en français et anglais (voir sur Google Scholar).

Quelle conclusion tirer de l’analyse de cet article source 1 ? Qu’il n’est pas suffisant, loin de là, pour disqualifier les travaux d’historien de Blanchard. Qu'il pêche par le nombre de critiques "ad hominem".

Il faudrait faire le même travail sur les autres sources utilisées dans l'article, en distinguant les critiques ad hominem (et les expliquer) des critiques portant sur le travail d'histoire. Il faudrait aussi se demander si n'importe quel travail d'historien portant sur un sujet récent et brûlant ne fera pas l'objet d'attaques. Se demander aussi si qualifier en tête d'article un historien d'être "idéologue" n'est pas une méthode rhétorique simpliste et abusive pour le disqualifier. Sachant que nous sommes tous idéologues. Même Wikipedia a une idéologie : ses 5 piliers. Et c'est bien ainsi, mais cela ne justifie pas de dire que Wikipedia est une encyclopédie...idéologue. --Juste le Sapiens (discuter) 1 janvier 2022 à 11:02 (CET)[répondre]

Bonjour Notification Juste le Sapiens :, la biographie d'une personnalité comme Pascal Blanchard est toujours un peu une gageure : historien, entrepreneur et codirecteur d'agence de communication (et considéré avant tout comme tel par de nombreuses sources), militant pour de multiples causes politiques entre multiculturalisme et postcolonialisme par l'intermédiaire de x pov publics, il est le premier à contribuer à cette confusion en mélangeant allègrement les casquettes. Il est en conséquence logique que la reception critique et les critiques débordent largement du simple compte-rendu de ses ouvrages ou autres productions d'historien (maintes fois édités par le Groupe de recherche Achac, ou par son agence de communication Les Bâtisseurs de mémoire ou encore un éditeur engagé comme La Découverte ce qui également n'aide pas à les ranger dans la catégorie travaux académiques). Bien entendu, cela n'empêche pas les contributeurs wikipédia d'essayer au maximum de dissocier critique journalistique ou autre et réception académique et de veiller au respect de WPprop. Ceci dit, une partie de votre argumentaire de critique des sources me paraît faible car elle ne repose que sur votre jugement personnel et aucunement sur des sources secondaires. Je cite : « cite deux critiques, plutôt faibles », « Sauf que ces mensonges et omissions sont bien maigres ». Tout le paragraphe « Plusieurs choses frappent... » repose sur une synthèse inédite. Un contributeur wikipédia n'est pas là pour juger des sources, mais pour les restituer en respectant WPprop. Bref, un travail de vérification et de questionnement des sources est toujours possible, mais doit rendre compte des différentes facettes de l'« historien » Blanchard, tant celles de l'entrepreneur en histoire, de l'historien que du militant. Cdt, --Thontep (discuter) 1 janvier 2022 à 22:58 (CET)[répondre]
Bonjour Thontep Merci de votre commentaire. Il faut revenir à la source 1 (l'article de Devecchio dans L'Express) qui est, j'insiste, faible, inexacte et polémique. Voici un élément de plus : Le journaliste Devecchio y écrit "La plupart des historiens et des universitaires voient, cependant, en lui un agitateur doublé d'un dangereux idéologue". La plupart des historiens et des universitaires, vraiment ? Combien Devecchio en a-t-il interviewé, d'historiens, dans son article ? Un seul, Vermeren (!). Il est véritablement étonnant d'avoir utilisé l'article de Devecchio en source numéro 1... Sauf à vouloir disqualifier Blanchard. Mais Wikipedia n'a pas pour but de disqualifier. C'est tout le problème que soulève cette biographie wikipedienne. Et dire que "la biographie d'une personnalité comme Blanchard est une gageure", comme vous l'écrivez, c'est effacer un peu trop rapidement le problème. Juste le Sapiens (discuter) 2 janvier 2022 à 22:55 (CET)[répondre]
Bonjour, j'ai reverté votre modification en RI basée sur une synthèse inédite WP:SYNTH. J'ai supprimé le terme idéologue en RI, effectivement insuffisamment sourcé, et déplacé la ref Devecchio qui n'a pas raison de s'y trouver. Enfin, j'ai essayé de séparer les critiques entre une partie Réception critique davantage basée sur des sources académiques et une autre Controverses basée sur des sources davantage journalistiques. Comme expliqué plus haut, la séparation n'est pas évidente car la critique d'une « conception publicitaire de l'histoire » (dixit Noiriel) vient autant de sources académiques que journalistiques. --Thontep (discuter) 5 janvier 2022 à 10:35 (CET)[répondre]
Bonjour @Thontep, je vois avec étonnement que vous avez carrément inclus dans l'article (à la fin) la citation du journaliste Devecchio, alors que cette citation n'a aucune robustesse (écrire "la plupart des historiens" en se fondant sur l'opinion d'un seul historien, c'est évidemment intenable d'un point de vue logique et méthodologique). J'avais mentionné cette citation dans la page discussion pour lllustrer sur la mauvaise qualité de la source et non pour inviter à l'intégrer dans l'article. Laissons cette citation douteuse dans la partie discussion (ici), elle n'a aucune légitimité dans l'article lui-même. Par ailleurs, vous avez supprimé ma modification au second paragraphe, au motif d'une synthèse inédite. Pourtant ma modification est l'inverse d'une synthèse : elle détaille qui sont les (trois) historiens critiques de Blanchard. Résumé provisoire : Il y a encore du boulot à faire pour améliorer la partie critiques de cette page, notamment en scannant les sources et les positionnements politiques et idéologiques des contradicteurs. Juste le Sapiens (discuter) 5 janvier 2022 à 23:16 (CET)[répondre]
Bonjour Notification Juste le Sapiens :, à vous lire, il semblerait que nous n'avez absolument pas pris connaissance de Wikipédia:Synthèse inédite, en particulier du chapitre concernant les corrélations non sourcées. On ne demande pas aux contributeurs wikipédia d'avoir un regard hypercritique sur les sources (le respect de WP:SQ suffit). Soit, elles concernent directement le sujet traité (Pascal Blanchard) et elles sont admissibles, soit elles ne traitent pas de Pascal Blanchard et n'ont pas lieu d'être présentes. Si le lecteur veut en savoir davantage sur telle personne citée dans l'article les liens internes sont largement suffisants. Idem, pour Devecchio. Votre opinion personnelle sur le contenu de la source est respectable, mais hors sujet. La source est bien attribuée et présentée pour ce qu'elle est, c'est à dire une source journalistique, et à moins que vous ayez une source secondaire (et pas seulement votre opinion personnelle) qui l'invaliderait, elle est suffisante en soi. Je souligne : les contributeurs wikipédia ne se prononcent pas sur le contenu des sources utilisées. Ils ne font que rapporter. Cdt, --Thontep (discuter) 6 janvier 2022 à 08:20 (CET)[répondre]
Bonjour @Thontep, merci de rappeler WP:SQ dont le respect est un défi qui se pose pour chaque article. Très clairement, la source Devecchio ne respecte pas le critère d'engagement / impartialité sur le sujet qui est justement au coeur de WP:SQ. Je cite WP:SQ : "L'engagement : la source est-elle impartiale sur le sujet traité ?". Devecchio est un journaliste d'opinion, connu pour alimenter des contenus polémiques via Figarovox (= rubrique opinions). Opinion, c'est le contraire d'impartialité 6 janvier 2022 à 09:15 (CET) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Juste le Sapiens (discuter), le 6 janvier 2022 à 09:17 (CET)[répondre]

Paragraphe sur le jury de thèse[modifier le code]

Tout un paragraphe sur la composition du jury de thèse est-il justifié ? Je ne vois rien de tel sur les pages d'autres personnes titulaires d'un doctorat en histoire. L'intérêt encyclopédique me semble limité. Aigurland (Me présenter ses excuses) 5 novembre 2022 à 12:31 (CET)[répondre]

Section Réception critique[modifier le code]

Je m'interroge sur la phrase qui présente ceux qui critiquent P. Blanchard : "Plusieurs historiens — proche de l’Observatoire du décolonialisme — et universitaires — proche de Gérard Noiriel" :

  • Ce n'est pas sourcé
  • L'Observatoire du décolonialisme cherche à "discréditer les travaux sur des questions de genre ou de race." selon Libération, et "dispense la haine tous azimuts" selon histoirecoloniale.net peut-on l'ajouter ? EN principe non, mais comme la "contextualisation "proches de l'Observatoire du décolonialisme" n'est pas sourcée non plus...

Je trouve que tout cela est d'assez mauvaise facture et peu respectueux de WP:BPV JMGuyon (discuter) 29 novembre 2022 à 21:51 (CET)[répondre]

Manipulation de la source La Vie des idées[modifier le code]

Justification du retrait de la première phrase de la section Controverses : elle est sourcée avec La Vie des idées, où la recherche par mot "Blanchard", "marketing", "musées" donne... zéro résultat. Voici la phrase retirée et la source :

"Selon plusieurs critiques, ce double profil d'historien et de co-directeur d'agence, qui explique sa spécialisation dans la création de musées, serait à l'origine d'une production historienne qui doit davantage au marketing qu'à la démarche habituelle des sciences sociales et des sciences humaines, peu habituées aux questions postcoloniales."

« La portée contestataire des études postcoloniales », sur laviedesidees.fr (consulté le ). JMGuyon (discuter) 29 novembre 2022 à 22:17 (CET)[répondre]

Non respect de WP:Proportion : la section Ouvrages, 6 lignes, un article à charge dans FigaroVox, 9 lignes[modifier le code]

Il y a clairement oubli des principes encyclopédiques dans cette biographie, à quoi s'ajoute un déséquilibre marqué en faveur de controverses lancées par des journalistes qui sont très loin d'avoir une oeuvre équivalent à celle de P. Blanchard.

Moyennant quoi je vais supprimer. JMGuyon (discuter) 29 novembre 2022 à 22:36 (CET)[répondre]

Transfert ici de la section "Controverses", qui s'ajoute à la section "Réception critique", c'est trop compte tenu du peu qui est dit des nombreux livres de P.B. dans un article en principe encyclopédique. Wp n'est wikinews.

Notification JMGuyon :, le reproche de WP:Proportion ne signifie pas que l'on puisse se permettre de passer à l'as 9000 octets avec des références multiples qui reprochent à Blanchard son double profil d'historien et de co-directeur d'agence sans même faire une tentative de synthèse comme si celles-ci n'existaient pas, puis, dans la foulée, tranquillement modifier le RI, ces références ayant disparu. On est, au contraire, surpris par la régularité de cette critique du mélange entre « stratégie entrepreneuriale et démarche académique » venant de bords politiques étonnamment distants. Donc, oui, respect de WP:Proportion, et non passage au karcher. Cdt, --Thontep (discuter) 30 novembre 2022 à 00:30 (CET)[répondre]
Notification Thontep : vous écrivez : «le reproche de WP:Proportion ne signifie pas que l'on puisse se permettre de passer à l'as 9000 octets avec des références multiples qui reprochent à Blanchard» etc.
  • Tout d'abord, le reproche de non-respect de WP:Proportion signifie très exactement que l'on peut supprimer du texte, et ceci sans limite fixe de nombre d'octets.
  • La question est de déterminer la bonne proportion en fonction des sources notables disponibles. Mon argument était le suivant : il y a certainement de très nombreuses sources notables sur les très nombreux ouvrages, films, expositions de Pascal Blanchard, par rapport auxquelles les quelques sources de la section Controverse pèsent d'un poids léger. Or les sections Controverse et Réception critique, additionnées, sont démesurément longues par rapport aux sections qui rendent compte de l'oeuvre de Blanchard.
Vous n'avez tenu aucun compte de cet argument,
EN fait, lui tournant le dos, vous avez choisi de parler plutôt des accusations portées contre la "stratégie entrepreneuriale" de PB. Mais vous mettez là en avant votre seul avis subejctif, selon lequel ces accusations peuvent occuper 9 lignes, plus que la section Ouvrages ... Et WP:PROP dans les sources ? c'est-à-dire quel est la proportion de sources qui parlent de la production intellectuelle de PB, et quelle est la proportion de sources qui parlent de sa stratégie entrepreneuriale ?
Je vous demanderais s'il vous plaît de vous prononcer à ce sujet.
  • J'attire votre attention sur le fait qu'un site de qualité aussi douteuse, selon les critères de wp, que Breizh Info, titre sur cette "stratégie entrepreneuriale" de Pascal Blanchard qui vous paraît très importante : il est blacklisté, donc je ne peux pas donner le lien, voici le titre : «Pascal Blanchard, le businessman blanc des « souffrances noires »». Cette accusation est-elle développée dans les sources notables plus que les comptes rendus d'oeuvres, ce qui nous autoriserait à lui consacrer, dans wp aussi, plus de place qu'aux ouvrages de PB ? --JMGuyon (discuter) 2 décembre 2022 à 21:19 (CET)[répondre]
Notification JMGuyon :
  • non, car la suppression complète de ce chapitre sans essayer d'en faire une synthèse créait un biais de faux équilibre et donc un problème inverse de WP:Proportion. Par ailleurs, vous noterez que la synthèse que j'ai tenté de rédiger réduit de plus d'un tiers la version initiale, qui sans aucun doute était trop longue.
  • L'article, pour ma part, me semble assez bien structuré et représenter les différentes activités de Pascal Blanchard. Si, un aspect notable de sa production avait été oublié, rien n'empêche à l'aide de sources académiques ou de sources secondaires de qualité d'en restituer le contenu. La Réception critique est le chapitre idoine où doit être traité l'appréciation académique des ouvrages et autres productions de Pascal Blanchard, que celle-ci soit positive ou négative.
  • Le fond du problème est évident. C'est que la notoriété de Pascal Blanchard vient en grande partie d'activités qui ne sont pas de l'ordre de la recherche académique : l’agence de communication Les Bâtisseurs de mémoire, les nombreuses prises de position qui tiennent du militantisme politique, ses interventions régulières dans les médias les plus divers... L'article dans ce sens ne fait que réfléter les éléments constitutifs de la notoriété de Blanchard. Pour ce qui est de la « stratégie entrepreneuriale », je ne mets absolument pas en avant un avis subjectif. Bien au contraire, je dirais que l'on a rarement vu dans ce domaine un historien qui se soit fait reprocher si régulièrement et par des historiens et universitaires si divers cette démarche entrepreneuriale. A ma connaissance, c'est un cas assez unique de mélange entre codes académiques et publicité.
  • Breizh Info : on va dans la direction du point de Godwin. Sauf erreur de ma part, la collusion entre recherche académique et business a été dénoncé dans un premier temps par des historiens comme Gérard Noiriel, Laurence De Cock ou encore des auteurs de la revue Agone, tous résolument connus pour leurs positions sur la gauche (voire pour LDC de la gauche radicale) de l'échiquier politique. Mais, si vous vous basez sur des sources tertiaires qui analysent la critique de la critique, rien n'interdit de les introduire. L'article de Vincent Chambarlhac qui analyse le contexte de cette controverse me paraît en ce sens intéressant.
  • Ceci dit, je le répète, nul ne vous interdit de consacrer plus de place aux ouvrages de PB si vous jugez que leur apport du point de vue de la recherche est insuffisamment développé. Cdt, --Thontep (discuter) 3 décembre 2022 à 11:00 (CET)[répondre]
@Thontep il n'y a pas de réponse à ma demande, donc je ne peux que la réitérer : compte tenu du nombre de source disponibles sur la production intellectuelle de PB, et le nombre de sources qui évoquent des controverses, quelle est selon vous le proportion à accorder à l'un et l'autre thème ?.
  • Explicitation du principe de WP:PROP : il n'est pas question que, dans un article où le thème majoritaire est A, des gens viennent mettre une grande quantité de texte sur un thème très minoritaire B, et qu'on dise ensuite aux autres : pour rétablir les bonnes proportions, vous n'avez qu'à développer le thème majoritaire A ! Votre idée est tout simplement en violation avec WP:PROP. Je veux bien supposer le bonne foi et penser que vous ne savez pas que compte tenu du faible développement de A, la seule solution actuellement est de réduire drastiquement B ; aussi je le précise.
  • Non-application de WP:PROP, exemple 1, le film Décolonisation : Vous pouvez prendre une petite idée du problème en regardant mes ajouts d'hier concernant le film Décolonisation du sang et des larmes 2020. L'article Wikipédia était en infraction frontale par rapport à WP:PROP (et donc à la règle de neutralité) en présentant une source à charge contre le film, une controverse dans FigaroVox, alors que j'ai trouvé très facilement une dizaine de sources ou élogieuses ou informatives sans critique, d'envergure égale ou supérieure à Figarovox (Jeune Afrique par exemple est d'envergure internationale). D'après mes recherches le même problème affecte l'ensemble de l'article Wikipédia.
WP:PROP aurait justifié la suppression pure et simple de Figarovox. J'ai fait l'effort de ramener une dizaine de sources, pour vous montrer l'état des lieux. Il n'est pas question que je recommence pour chaque texte ramené par des gens qui n'ont jamais entendu de WP:PROP ou n'ont pas envie de le respecter.
  • Non-application de WP:PROP, exemple 2, l'étude de Laurence de Cock :J'ai lu Laurence de Cock (professeure d'histoire-géo), en ligne ; oui elle parle de la stratégie entrepreneuriale de PB, et son étude est même centrée sur ce thème ; mais quand on lit les 38 pages de l'article, il se révèle que ce thème annoncé n'implique, dans la très grande partie de l'article, aucun jugement ; le texte peut très bien être lu comme l'histoire d'une réussite. On y trouve un exposé factuel d'une partie du travail de PB, et tous les signes de reconnaissance institutionnelle dont il bénéficie ; reconnaissance institutionnelle dont le RI ne dit pas un mot, bien qu'elle soit un fait objectif bcp plus important que les POV étalés dans FigaroVox. Page 13, est citée une accusation de C. Trabendi (auteur.e contesté.e en raison de ses attaques sous pseudonyme) ; en fin d'article, p.36, il y a une critique des manuels scolaires (domaine qui semble être celui de Sandrine Lemaire, non celui de PB) ; p.37 qques lignes de critique d'expos de l'Achac dont PB est responsable, jugées "réductrices", sans rapport clair avec la stratégie entrepreneuriale. Et voilà. COnclusion de Laurence de Cock : l'expertise de PB est reconnue sur le plan institutionnel. L'article Wikipédia a détourné la source Laurence de Cock en la présentant comme une source à charge contre PB, et en violation WP:PROP, a sélectionné 2 lignes critiques de l'étude de Laurence de Cock, en passant sous silence le reste.
Ma conclusion après ce parcours : l'article Wikipédia en hypertrophiant les accusations contre le "business" de PB ressemble plus à Breizh Info qu'à l'article même de Laurence de Cock, je dis "à cet article même" parce que cette étude a pour objectif explicite de traiter de la stratégie marketing de PB.
Gérard Noiriel, que vous invoquez : je n'ai pas pu le lire parce que la référence n'est pas accessible en ligne : Gérard Noiriel, Dire la vérité au pouvoir. Les intellectuels en question, Agone, coll. « Éléments », 2010, p. 201. A votre connaissance, quelle proportion accorde-t-il dans son livre à sa critique de PB ? que dit-il exactement ?--JMGuyon (discuter) 3 décembre 2022 à 12:00 (CET)[répondre]
Notification JMGuyon :
  • le film Décolonisation : je trouve votre exemple très intéressant car il montre précisément où se situe le problème. Vous avez ajouté un certain nombre de références journalistiques positives. J'ai cherché de mon côté s'il existe une réception académique de ce film. Je n'en ai pas trouvé. Le seul historien qui donne un avis sur ce film est Jean-Louis Margolin interrogé par Le Figaro et dont la critique est loin d'être positive et un autre article que vous ne pouvez pas avoir manqué lors de votre recherche de Nedjib Sidi Moussa, docteur en science politique, [1] qui pointe du doigt très précisément les faiblesses que présentent d'un point de vue académique et de recherche historique un tant soit peu sérieuse ce type de film constitué avec des images d'archives : « En faisant la part belle aux témoins et « descendants » au détriment des historiens, la série documentaire Décolonisations pose problème en proposant un récit focalisé sur les violences physiques et des mémoires inconciliables ». Plus loin, « une des lignes directrices du programme consiste à réduire la décolonisation à une somme de souffrances individuelles sans suffisamment souligner les espérances collectives suscitées par les mouvements de libération, consacrant une vision doloriste de cette séquence historique qui recouvre des situations fort disparates d’un bout à l’autre de l’empire français. », « C’est ainsi que les images nous montrent un déferlement de violence très peu contextualisé » etc... On a un exemple parfait de la difficulté que présente la biographie de Blanchard : si votre propos est de dire que la réception de la production de Pascal Blanchard en tant que documentariste, essayiste et co-directeur d'agence française de communication-muséographique est le plus souvent positive auprès des médias, cela ne fait pas de doute. En revanche, dès qu'on aborde la réception académique et universitaire, les avis sont beaucoup plus partagés. Pas besoin d'être docteur en histoire pour comprendre que privilégier l'émotion ou s'efforcer de fournir une explication du contexte ne ressortent pas de la même démarche, l'une est scientifique, l'autre ne l'est pas.
  • Nous n'avons pas dû lire le même article de Laurence de Cock : c'est bien dans cet article que je lis « une dimension entrepreneuriale tendant à faire du passé colonial un véritable marché ». Ce type de jugement concernant les productions de Blanchard serait censé décrire « l'histoire d'une réussite » ? En revanche, à la relecture de LDC un aspect important n'est pas évoqué dans notre article, c'est qu'elle nomme la « culturalisation de la question immigrée » et dont l'un des aspects essentiels est « une forme d’essentialisation de la figure de l’indigène, au mépris des travaux universitaires ».
  • Sinon, vous avez tout à fait raison de souligner que la reconnaissance institutionnelle, peut-être encore plus importante sous Emmanuel Macron, ainsi que le « marché de l’histoire scolaire », ne sont pas assez soulignés dans notre article. Laurence de Cock évoque très bien le lien entre présence médiatique et reconnaissance institutionnelle ou encore la stratégie vis-à-vis des établissements scolaires : « La problématique scolaire intéresse très peu Pascal Blanchard lui-même, qui n’a d’ailleurs jamais enseigné, mais l’Éducation nationale est un marché. », plus loin, « Les affiches de propagande coloniale entrent dans les manuels scolaires. Cela épouse la logique commerciale de renouvellement iconographique de l’édition scolaire ».
  • En conclusion, si vous vouliez montrer que la réception journalistique est positive, votre démonstration est tout à fait convaincante. En revanche, on ne peut que constater que la réception académique est beaucoup plus sévère ce que, amha, notre article restitue très convenablement et dans le souci des proportions. Cd--Thontep (discuter) 3 décembre 2022 à 19:47 (CET)t,[répondre]
Notification Thontep :
  • Pas de réponse sur la proportion qu'il convient de réserver respectivement aux sources sur la production intellectuelle de PB et aux sources sur les controverses. Vous ne dites rien des comptes rendus sur les livres de PB, dont plusieurs que j'ai insérés hier ; il y en a pléthore, étant donné que PB a publié des dizaines de livres. Vous avez 2 ou 3 tribunes, et en face, de nombreux comptes rendus, dont aucun n'est exploité actuellement. S'il n'y a toujours pas de réponse, je vais considérer qu'il y a Wikipédia:Refus de comprendre le message et manquement à Wikipédia:Travailler collectivement, sans compte le manquement à Wikipédia:Proportion, donc aussi à Wikipédia:Neutralité.
Je réponds néanmoins à vos arguments sur le reste.
  • Le film Décolonisations, du sang et des larmes : la distinction que vous établissez entre la "réception journalistique" (positive) de ce film, et une "réception académique" (négative), qui devrait avoir la prééminence, me paraît totalement abusive («la réception journalistique est positive, votre démonstration est tout à fait convaincante. En revanche, on ne peut que constater que la réception académique est beaucoup plus sévère» ). Il n'y a en réalité aucune source académique, c'est-à-dire aucune étude acceptée dans une revue spécialisée, sérieuse, ne courant pas après l'audience. Ce que vous appelez "réception académique" sont en réalité deux tribunes signées par des historiens, les deux dans FigaroVox, et les deux historiens étant membres d'un même collectif, L'Observatoire du décolonialisme voué à « discréditer les travaux sur les questions de race »[1]. Si des universitaires de différents bords, ou, mieux, non marqués politiquement, avaient attaqué le film, cela aurait donné du poids à ces critiques, mais ce n'est pas le cas. Par ailleurs, si vous vous fiez à des historiens, vous n'avez pas pu oublier que Benjamin Stora est aussi un historien de même que Achille Mbembe, préfaciers du livre sur lequel s'appuie le film (leurs noms ramènent chacun à peu près 2 fois plus de résultats sur google scholar que JLMargolin). Une historienne réputée Catherine Coquery-Vidrovitch est conseillère historique du film ; Pascal Blanchard dans sa réponse à Pierre Vermaren lui reproche de n'en rien dire.
Libre à vous de prendre pour argent comptant les tribunes de ces historiens dans FigaroVox, sans considérer le travail de plusieurs historiens plus réputés encore sur ce film, libre à vous d'ignorer la réponse de Nicolas Bancel et Pascal Blanchard dans Politis, c'est votre droit, mais dans Wikipedia, il est clair qu'il est impossible de se caler uniquement sur des tribunes, or c'est cela que l'on trouvait jusqu'à hier dans l'article Wikipédia.
Cela nous ramène au point de départ.
J'oubliais l'article de Nedjib Sidi Moussa dont vous me dites que je n'ai "pas pu le manquer au cours de ma recherche". Il se révèle que vous parlez de Middle East Eye ; je n'avais même pas ouvert le lien de Middle East Eye : d'après en:wp, il est accusé par plusieurs pays arabes d'être pro-Frères musulmans, donc je doute que ce soit une bonne source dans une discussion ! DE plus l'auteur est, dites-vous, "docteur" ! Quel rapport avec une "réception académique" !! Tant de gens sont "docteurs" !
  • L'article Laurence de Cock : vous y pratiquez une sélection de citations tout à fait contraire à WP:PROP : sur 38 pages, il y a une analyse objective sans le moindre jugement de plus de 37 pages 1/2. La phrase qui contient le jugement "au mépris des travaux universitaires" porte sur les manuels scolaires et ne concerne pas Pascal Blanchard, puisque Laurence de Cock prend soin de préciser que «la problématique scolaire intéresse très peu Pascal Blanchard lui-même», mais le groupe Achac s'y intéresse, en particulier Sandrine Lemaire, parce que l'Education nationale est un marché. J'ose espérer qu'il s'agit d'une erreur de lecture de votre part et non d'un détournement de source.--JMGuyon (discuter) 3 décembre 2022 à 22:41 (CET)[répondre]
Notification JMGuyon :
  • Je vous ai donné une réponse très précise en conclusion. Vous refusez d'en prendre compte et vous répondez ensuite que je n'ai pas répondu. C'est un peu fort. « Vous ne dites rien des comptes rendus sur les livres de PB, dont plusieurs que j'ai insérés hier » : plutôt par souci d'aller vers l'essentiel. Il est certain que dénoncer la source FigaroVox qui cite un historien reconnu pour introduire des sources telles que SaphirNews.com ou L'Humanité ou encore deux sources primaires ( entretiens avec Pascal Blanchard ) semble plus que paradoxal pour quelqu'un qui s'interroge s'il n'existe pas des « sources notables sur les très nombreux ouvrages, films, expositions de Pascal Blanchard ».
  • Si des universitaires de différents bords, ou, mieux, non marqués politiquement, avaient attaqué le film : je ne vous suis pas dans vos insinuations. Jean-Louis Margolin serait marqué politiquement ? Nedjib Sidi Moussa serait marqué politiquement ? Les historiens que vous citez, en revanche, ne le seraient pas ?
  • Qui vous empêche de préciser quels sont les historiens qui ont contribué à l'élaboration de ce film ? Quel contributeur s'y est opposé ?
  • Je trouve à nouveau le procédé de disqualification par association que vous entreprenez vis-à-vis de Nedjib Sidi Moussa (auteur tout de même des remarqués La Fabrique du Musulman, de Algérie, une autre histoire de l’indépendance. Trajectoires révolutionnaires des partisans de Messali Hadj et Une histoire algérienne de la France. Une centralité refoulée, de 1962 à nos jours, les deux derniers publiés au PUF) très limite. Mais, je comprends ce qui vous gène dans son compte-rendu. A côté, d'articles journalistiques aussi brefs que souvent artificiels, le compte-rendu de Nedjib Sidi Moussa est détaillé et d'un autre niveau. Il est évident qu'un Docteur en science politique qui écrit au sujet de ce film : « On comprend donc que le discours consistant à opposer le vécu des témoins et « descendants » à la « parole officielle » ne repose pas sur des fondements solides sur le plan de la connaissance historique mais s’articule plutôt à une volonté de reconnaissance publique d’enjeux mémoriels. » tranche fâcheusement avec une réception que l’on voudrait unanimement positive.
  • L'article Laurence de Cock : non, il n'y a pas d'erreur de lecture de ma part, mais je commence à penser que vous ne l'avez pas lu. Sinon, vous ne pourriez écrire ce que vous écrivez.
  • Pour le reste, je dois vous retourner vos accusations de Wikipédia:Refus de comprendre le message, de manquement à Wikipédia:Travailler collectivement, de manquement à Wikipédia:Proportion (notamment en supprimant entièrement un chapitre correctement sourcé sans aucun effort d'en faire une synthèse), donc aussi à Wikipédia:Neutralité. --Thontep (discuter) 4 décembre 2022 à 00:35 (CET)[répondre]
Vous laissez de côté les dizaines de comptes rendus académiques (publiés dans des revues académiques par des universitaires) sur les livres de Blanchard, pour brandir et encore deux tribunes d'historiens émanant du même média, FigaroVox, et un article que je n'ai pas lu parce qu'il est publié dans une source non recevable, Middle East Eye (cf. peut-être un «outil de propagande», selon La Tribune.fr ; flirte avec la désinformation et l'outrage selon Marc Hecker, soft power qatari qui déforme la réalité selon Kapitalis ), vous réintroduisez encore FigaroVox, cette fois un article du journaliste ALexandre Devecchio, tout en supprimant dans votre réécriture le nom d'Alexandre Devecchio[2], membre du comité Orwell (qui porte des idées souverainistes), chroniqueur à FrontPopulaire (une revue de souverainistes[3]) et ancien de CNEWS[4], vous réintroduisez Valeurs actuelles (au nom de votre goût pour les sources académiques ?), et vous me reprochez d'avoir inséré, parmi une vingtaine de références que j'ai ajoutées, L'Humanité qui sert à sourcer ... TROIS MOTS («archives peu connues» utilisées dans le film de PB), donc ça va s'arrêter là.--JMGuyon (discuter) 4 décembre 2022 à 01:07 (CET)[répondre]

On va faire beaucoup plus simple, je vire la source FigarovVox et Valeurs actuelles, les discussions relatives à ces deux sources sont consultables à partir de l'ODS. Sijysuis (discuter) 4 décembre 2022 à 11:47 (CET)[répondre]

Controverses[modifier le code]

Un article de dénonciation signé du pseudonyme de Camille Trabendi[5] présente Pascal Blanchard en « free lance researcher ». En réponse à cet article, Gilles Boëtsch, président du Conseil scientifique du CNRS et directeur de recherches en anthropologie au CNRS (Marseille), dans une lettre envoyée le 10 décembre 2009 à la revue Agone[6], a dénoncé la méthode employée d'un texte sous pseudonyme, ainsi que la fausse biographie de Camille Trabendi (Sylvain Laurens) présentée sur le site d'Agone[n 1].

Le sociologue Sylvain Laurens — proche de Gérard Noiriel —, qui avait pris la défense de l'auteur fictif Camille Trabendi (pseudonyme) dans plusieurs tribunes sur le site d'Agone[8], son éditeur[9], dirige à l'automne 2017 un numéro spécial de la revue Cultures & Conflits[10] dans laquelle la professeure de lycée d'histoire-géographie Laurence de Cock, également éditée par Agone[11], signe un long article sur le Groupe de recherche Achac. Elle y reprend les arguments de « Camille Trabendi » à l'encontre de Pascal Blanchard, l'un de ses directeurs (avec Nicolas Bancel, Sandrine Lemaire et Emmanuelle Collignon)[10]. Dans son dernier ouvrage, Gérard Noiriel (Race et sciences sociales, Agone) reprend ces attaques de ce faux chercheurs Camille Trabendi sans la moindre distance critique, ce qui a conduit à plusieurs critiques virulentes contre son livre[12].

Dans une tribune publiée fin 2019, Laurent Bouvet, Nathalie Heinich, Pierre-André Taguieff et Dominique Schnapper (entre autres) critiquent le travail de Blanchard en raison de son manque de sérieux académique, de ses biais idéologiques, de sa porosité avec des activités commerciales (dans le cadre de l'agence Les Bâtisseurs de mémoire), et pour l'usurpation du titre de chercheur au CNRS alors qu'il n'y est que chercheur associé – donc coopté, et ce depuis près de 20 ans alors que l'usage est de quelques années tout au plus[13].

En 2021, dans un article intitulé « Pascal Blanchard, l’indigéniste "cool" qui murmure à l’oreille de Macron », le journaliste du Figarovox Alexandre Devecchio[14], membre du comité Orwell (qui porte des idées souverainistes), chroniqueur à FrontPopulaire (une revue de souverainistes[15]) et ancien de CNEWS[16], soutient que Pascal Blanchard a su « séduire les élites politiques et médiatiques », à la suite d’une série d’article contre le travail de l’historien dans Le Figaro[17],[18] et Valeurs Actuelles[19]. Néanmoins, selon lui, « la plupart des historiens et des universitaires voient [...] en lui un agitateur doublé d’un dangereux idéologue propageant et instrumentalisant à des fins à la fois militantes et lucratives une image mensongère du passé colonial[20]. » Le journaliste cite, par la suite, Pierre Vermeren pour étayer son affirmation, le sociologue Bernard Rougier (« Blanchard est un homme d’affaires qui fait un business ethnique et utilise la question noire comme une source de notoriété et de profit »), Gilles Clavreul et Pierre-André Taguieff (Blanchard est « un bonimenteur du postcolonial business en quête de respectabilité académique, un bateleur d’estrades [...], un Alexandre Benalla des études post-coloniales »). Alexandre Devecchio précise que les travaux de Pascal Blanchard sont soutenus par le président du CNRS Antoine Petit et par l'historien Benjamin Stora (« Blanchard a défriché un territoire sur la question coloniale. À rebours de la plupart de mes collègues, je trouve intéressant le fait qu’il ait monté une entreprise privée »). Il mentionne ses proximités avec les historiens ou sociologues « décoloniaux » tels que Françoise Vergès et Olivier Le Cour Grandmaison et des figures militantes comme Rokhaya Diallo et Lilian Thuram[20].

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  1. Thibaut Sardier, « L'observatoire qui se rit de chercheurs «décoloniaux» », sur Libération (consulté le )
  2. « FigaroVox : rech. jeune plume qui vomit son époque », sur L'Obs, (consulté le )
  3. Amaelle Guiton et Frantz Durupt, « Le Comité Orwell de Natacha Polony rattrapé par les ayants droit de l'écrivain », sur Libération (consulté le )
  4. Pascal.Boniface, « "Recomposition" - Alexandre Devecchio », sur Mediapart (consulté le )
  5. « Sur la fonction de deuxième et de troisième couteau (de poche) », Camille Trabendi, Agone, n° 41/42, 2009.
  6. « Pascal Blanchard en "Free Lance Researcher" » par Camille Trabendi, 18 mai 2010, extrait de « Les intellectuels, la critique et le pouvoir », Agone, n° 41/42, 2009, en lien avec un article de Sylvain Laurens.
    Voir l'ouvrage Ruptures postcoloniales. Les nouveaux visages de la société française (La Découverte, 2010) pour une réponse à cette critique, notamment l'introduction p. 15-16 et la note 19.
  7. 2013, mis en ligne le 3 mai 2013, consulté le 23 janvier 2021. Voir sur preo.u-bourgogne.fr.
  8. Agone, « Postcolonial Business (1) », sur blog.agone.org, (consulté le )
  9. « Sylvain Laurens », sur agone.org (consulté le ).
  10. a et b Laurence De Cock, « L’Achac et la transmission du passé colonial : stratégies entrepreneuriales et culturalisation de la question immigrée dans la mémoire nationale », Cultures & Conflits, no 107,‎ , p. 105–121 (ISSN 1157-996X, DOI 10.4000/conflits.19563, lire en ligne, consulté le ).
  11. « Laurence de Cock », sur agone.org (consulté le ).
  12. Michelle Zancarini-Fournel, « Les erreurs d’un livre », En attendant Nadeau,‎ (lire en ligne Accès libre)
  13. « Les bonimenteurs du postcolonial business en quête de respectabilité académique », lexpress.fr, , mis à jour le .
  14. « FigaroVox : rech. jeune plume qui vomit son époque », sur L'Obs, (consulté le )
  15. Amaelle Guiton et Frantz Durupt, « Le Comité Orwell de Natacha Polony rattrapé par les ayants droit de l'écrivain », sur Libération (consulté le )
  16. Pascal.Boniface, « "Recomposition" - Alexandre Devecchio », sur Mediapart (consulté le )
  17. « Décolonisations, du sang et des larmes: «La fabrique du ressentiment.» », sur LEFIGARO, (consulté le )
  18. « Documentaire «Décolonisations»: Réponse à Pierre Vermeren et Jean-Louis Margolin », sur LEFIGARO, (consulté le )
  19. tmorel, « Blanchard, l'historien décolonial de Macron », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  20. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées PB01


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