Dagobert Sigismond Laurent de Wimpffen

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 Dagobert Sigismond Laurent de Wimpffen
Naissance
Château de Günthersburg près de Francfort-sur-le-Main
Décès (à 70 ans)
Caen
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Grade Maréchal de camp
Distinctions Ordre de Saint-Ferdinand
commandeur de la Légion d’honneur
mérite militaire
chevalier de Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Famille Famille von Wimpffen

Dagobert Sigismond Laurent de Wimpffen (1782-1852) est un militaire français d'origine allemande en activité sous le Consulat, le Premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît le au château de Günthersburg, près de Francfort-sur-le-Main. Il appartenait à l’une des plus anciennes familles du Cercle de Souabe. Il est le neveu de Georges Félix de Wimpffen.

Enfant encore, il prend rang[Quand ?] dans l’armée française au 6e bataillon du Bas-Rhin, mais n’ayant pas l’âge requis pour porter l’épaulette, il est suspendu[Quand ?] de ses fonctions de sous-lieutenant par les représentants du peuple Reubell et Merlin.

Le , il entre dans la 44e demi-brigade en qualité de lieutenant à la suite. Il est attaché comme aide-de-camp au général Henri-Joseph Thüring de Ryss peu de jours après. Le 6 août il passe au 9e hussards comme lieutenant à la suite. Le 23, il est admis lieutenant en pied, et se distingue dans plusieurs affaires sur les bords du Rhin. Il est grièvement blessé à la bataille de Saalfeld le et nommé capitaine le .

De l’armée des côtes de l'Océan, dont il faisait partie, il passe à la Grande Armée et participe à la campagne de Prusse et de Pologne de 1807 et 1808. Il est décoré le [1].

En 1809, le capitaine Wimpffen fait la campagne d'Autriche. Il est nommé chef d’escadron au 9e chevau-légers (), et participe à la campagne de Russie. Blessé d’un coup de sabre au cou, en avant de Witepsk, où à la tête de deux escadrons, il culbute huit escadrons russes. Wimpffen est créé major du 1er régiment de hussards croates et se trouve, le 5 avril, à l’affaire de Mockein, où, blessé de deux coups de sabre à la tête, il tombe au pouvoir de l’ennemi.

Pendant la retraite, il fait partie du premier des escadrons sacrés, formés des officiers de quatre corps d’armée de cavalerien, pour servir d’escorte à l’Empereur. Il est du petit nombre de ceux qui restent sous le drapeau jusqu’au moment où l’Empereur rentre en France.

À la suite des événements de 1814, le , le major de Wimpffen est placé dans le 2e lanciers, en qualité de major à la suite, et reçoit le 4 décembre la croix du mérite militaire.

Licencié en 1815, il est, peu après (2 novembre) nommé lieutenant-colonel des dragons du Calvados, et passe dans la Garde royale avec rang de colonel, en 1820. Créé officier de la Légion d’honneur le , Wimpffen est nommé colonel du 7e chasseurs le . Il fait partie du corps d’armée qui fait la campagne d'Espagne(1823-1824).

Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le , et chevalier de deuxième classe de l’ordre de Saint-Ferdinand le 23 novembre suivant. Il était depuis longtemps chevalier de Ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Wimpffen est nommé maréchal de camp le , et est chargé du commandement des Hautes-Pyrénées, puis du département de l’Orne.

Il meurt en 1852.

Source[modifier | modifier le code]

« Dagobert Sigismond Laurent de Wimpffen », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il avait été proposé dès 1806, après Saalfeld