Corinne Orzechowski

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Corinne Orzechowski
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Fonctions
Préfète de l'Oise
-
Louis Le Franc (d)
Préfète d'Indre-et-Loire
-
Louis Le Franc (d)
Préfète de la Sarthe
-
Préfète de la Manche
-
Danièle Polvé-Montmasson (d)
Préfete de la Mayenne
-
Éric Pilloton (d)
Philippe Vignes (d)
Sous-préfète de Draguignan
-
Françoise Souliman (d)
Stanislas Cazelles (d)
Directrice de cabinet
Préfet de Paris
-
Gisèle Rossat-Mignod (d)
Directrice de cabinet
Préfet du Loiret (d)
-
inconnu
inconnu
Directrice de cabinet
Préfet de Lot-et-Garonne (d)
-
inconnu
inconnu
Directrice de cabinet
Préfet des Alpes-de-Haute-Provence (d)
-
inconnu
inconnu
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions

Corinne Orzechowski, née le [1], est une haute fonctionnaire et préfète française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Corinne Chantale Orzechowski est née le 21 août 1958. Elle est diplômée de Sciences Po Grenoble[2] et d'un Deug d'histoire[3]. Elle est attachée d'administration centrale à la Caisse des dépôts et consignations en janvier 1977[4].

En 1981, elle est recrutée à la direction régionale du Génie à Lille. Elle travaille ensuite à la direction des personnels civils du Ministère des Armées, jusqu'en 1985[5].

De 1986 à novembre 1988, elle est attachée d'administration centrale à la Caisse des dépôts et consignations, chargée d'études en organisation à la direction des activités bancaires et financières[5].

Débuts de carrière préfectorale[modifier | modifier le code]

En avril 1988, elle passe le concours de l'École nationale d'administration ainsi que le concours de recrutement exceptionnel des sous-préfets[6]. Elle échoue à l'oral de l'ENA[1], mais réussit le concours de sous-préfets. Elle devient donc en milieu d'année directrice de cabinet du préfet des Alpes-de-Haute-Provence, Bernard Leurquin. Elle est nommée directrice de cabinet du préfet du Lot Jean-Charles Astruc en 1990[7], puis du préfet de la Région Centre, Paul Bernard, en 1992[6].

Elle est alors recrutée en février comme directrice de cabinet de Jean-Pierre Sueur, au Secrétariat d’État aux collectivités locales[8].

Elle devient ensuite sous-préfète, chargée de mission pour la politique de la Ville auprès du préfet des Yvelines, Jacques Dewatre, de 1993 à 1995.

Elle est ensuite sous-préfète de Pontoise (Val-d'Oise), entre 1995 et 1997[4].

Elle fait un passage en cabinet ministériel, auprès du Ministère de l'Équipement et des Transports, Jean-Claude Gayssot[9], entre 1997 et 1998[10]. Elle devient ensuite conseillère pour les questions de transports[11] à la Représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne[12].

En 2000, elle fait un détour en entreprise publique en étant directrice de la stratégie de la branche « fret » de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), puis directrice des affaires européennes au sein de ce même groupe[7]. Elle quitte l'entreprise en 2007, lorsqu'elle est recrutée comme directrice de cabinet du préfet de la région Île-de-France, Pierre Mutz, puis Daniel Canepa[13].

Elle est nommée sous-préfète de l'arrondissement de Draguignan, dans le Var le 27 janvier 2009[14]. Elle y gère les inondations de juin 2010[15], qui ont provoqué la mort de 25 personnes[16].

Préfète[modifier | modifier le code]

Elle est nommée préfète de la Mayenne à partir de janvier 2012, succédant à Éric Pilloton[17]. Nommée préfète de la Manche en juin de cette année, elle revient sur sa demande et demande à être nommée préfète hors-cadre, ce qu'elle obtient en juillet[4].

Entre mi-2013 et mars 2014, elle est directrice de cabinet de Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l'agroalimentaire. Elle est ensuite pendant une courte période déléguée aux industries agroalimentaires sous l'égide du Ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll[18].

En 2014, elle est nommée préfète de la Sarthe[19]. À la suite de son inauguration de la mosquée de Sablé-sur-Sarthe, sa biographie sur le site de la préfecture fait l'objet d'un piratage par un groupe d'extrême droite qui écrit qu'elle est « en charge de la question juive et de la collaboration avec les autorités musulmanes »[20],[19].

Elle quitte en 2017 son poste de préfète pour un passage en administration centrale, où elle est affectée à la direction des Outre-mer. Elle est ensuite nommée préfète d'Indre-et-Loire en octobre[3], remplaçant Louis Le Franc[18], et où elle est ainsi la première femme à la tête de cette préfecture[21]. Elle est nommée préfète de l'Oise, à compter du 24 août 2020. À sa demande, « pour des raisons personnelles et familiales », le Conseil des Ministres du met fin à ses fonctions de préfète de l'Oise[22],[23].

Le 8 février 2023, elle est nommée en Conseil des ministres déléguée générale au service national universel[24].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mère de deux filles[2].

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Eric de Grandmaison, « Préfète de la Sarthe le jour de son anniversaire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b « Corinne Orzechowski, nouvelle préfète de la Mayenne », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b « Biographie Corinne Orzechowski », sur www.trombinoscope.com (consulté le ).
  4. a b et c « Le nom de Mme Corinne ORZECHOWSKI, ancienne préfète de la Mayenne...Agroalimentaire », sur www.jpsueur.com (consulté le )
  5. a et b « Mme Corinne ORZECHOWSKI - Préfète - Biographie mise à jour le 12 octobre 2017 - LesBiographies.com », sur www.lesbiographies.com (consulté le )
  6. a et b « La biographie de Mme Corinne Orzechowski », sur exploredoc.com (consulté le )
  7. a et b « Portrait : Corinne Orzechowski, la nouvelle préfète d'Indre-et-Loire qui « aime le terrain » », sur France 3 Centre-Val de Loire (consulté le )
  8. L'Exécutif en France: Tome 1. Les cabinets ministeriels, Compagnie européenne d'Editions et Publications périodiques, (lire en ligne)
  9. Lunes, Lunes, (lire en ligne)
  10. « Biographie Corinne Orzechowski | Le Guide du Pouvoir », sur www.leguidedupouvoir.fr (consulté le )
  11. « Pour la première fois, une préfète s'installe à la préfecture d'Indre-et-Loire », sur France Bleu, (consulté le )
  12. Sylvain Barone, « I. Le train des régions. Régionalisation des transports collectifs et recompositions de l'action publique », Droit et gestion des collectivités territoriales, vol. 30, no 1,‎ , p. 697–708 (ISSN 2111-8779, DOI 10.3406/coloc.2010.2212, lire en ligne, consulté le )
  13. a et b « L'intégralité de la promotion du 14 Juillet (1re partie) », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Décret du 27 janvier 2009 portant nomination de la sous-préfète de Draguignan (1re catégorie) - Mme Orzechowski (Corinne) (lire en ligne)
  15. a et b « Corinne Orzechowski, dame de cœur du territoire », sur Var-Matin, (consulté le )
  16. « Les intempéries du Var ont fait 25 victimes », sur LExpress.fr, (consulté le )
  17. « Corinne Orzechowski - Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.fr (consulté le )
  18. a et b « L'ancienne préfète de la Sarthe nommée en Indre-et-Loire », sur France Bleu, (consulté le )
  19. a et b « La biographie de la préfète de la Sarthe piratée », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « La biographie de la préfète de la Sarthe piratée sur le web », sur lemans.maville.com (consulté le )
  21. « Journée des droits des femmes : la 1ère préfète d’Indre-et-Loire se confie », sur Info Tours.fr (consulté le )
  22. Décret du 4 janvier 2023 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme ORZECHOWSKI (Corinne), sur Légifrance
  23. Patrick Caffin, « Corinne Orzechowski, la préfète de l’Oise, quitte ses fonctions dans le département : Deux ans et demi après son arrivée, Corinne Orzechowski quitte son poste de préfète de l’Oise, « à sa demande ». La décision a été entérinée ce mercredi en Conseil des ministres. Son successeur devrait être nommé la semaine prochaine », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Compte rendu du Conseil des ministres du 08 février 2023 », sur Gouvernement.fr (consulté le )