Compagnie des chemins de fer du Sud de l'Aisne
Compagnie des chemins de fer du Sud de l’Aisne | |
Création | 11 et 26 octobre 1906 |
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Disparition | entre 1949 et 1961 |
Fondateur(s) | Ernest Seydoux (Famille_Seydoux) et Georges Tartary (de) |
Sigle | CSA |
Siège social | Château-Thierry France |
Localisation | Aisne |
Écartement des rails | métrique |
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La Compagnie des chemins de fer du Sud de l'Aisne était un exploitant ferroviaire qui gérait le réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique de l'arrondissement de Château-Thierry.
Histoire[modifier | modifier le code]
La Compagnie des chemins de fer du Sud de l'Aisne est créée pour assurer la construction puis l'exploitation du réseau de voies ferrées d'intérêt local à voie métrique du sud du département de l'Aisne, dans le secteur de Château-Thierry, jusqu'aux portes des départements de l'Oise et de l'actuelle Seine-et-Marne.
La Compagnie des chemins de fer du Sud de l'Aisne est créée les 11 et à Château-Thierry. Elle se substitue à monsieur Ernest Seydoux qui a obtenu la concession du réseau le précédent.
L'exploitation a débuté le 11 avril 1910. Elle n'a pas survécu aux difficultés financières de l'entreprise liées aux deux guerres mondiales. Les lignes ferment en 1938 et 1942.
Infrastructure[modifier | modifier le code]
Le réseau comprenait trois lignes[1] :
- Château-Thierry - Essômes-sur-Marne - Gandelu - Mareuil-sur-Ourcq : (36 km) ouverte en juillet 1910, fermée en 1942 ;
- Essômes-sur-Marne - Verdelot : (embranchement) (28 km) ouverte en septembre 1910, fermée en 1938 ;
- Gandelu - Neuilly-Saint-Front : (embranchement) (19 km) ouverte en juillet 1910, fermée en 1938, mais maintien d'un trafic pour le transport de betteraves (sucrerie de Neuilly-St-Front) jusqu'en 1961.
Gares de jonctions[modifier | modifier le code]
- Gare de Château-Thierry, avec la Compagnie de l'Est : Paris-Est, Strasbourg ;
- Gare de Neuilly-Saint-Front, avec la Compagnie de l'Est : Reims, La Ferté-Milon ;
- Gare de Mareuil-sur-Ourcq, avec la Compagnie de l'Est : Meaux, La Ferté-Milon ;
- Gare de Chézy-sur-Marne, avec la Compagnie de l'Est : Paris-Est ;
- Gare de Verdelot, avec le CFD (ligne de la Ferté-sous-Jouarre à Montmirail).
Exploitation[modifier | modifier le code]
Matériel roulant[modifier | modifier le code]
- Locomotives 030T type 107, N° 16 à 23 [2] Pinguély, N° constructeurs (215 à 222), 1907, poids à vide 18 tonnes
- Voitures à bogies et plateformes extrêmes, N° AB 1 à 12
Matériels et installations préservés[modifier | modifier le code]
Le réseau est aujourd'hui totalement déclassé. Il subsiste encore quelques bâtiments dans la campagne castel-théodoricienne[3], principalement d'anciennes gares et maisons de garde-barrières.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
- Modification de n° des locomotives d'après observation des cartes postales d'époque (la n°23 est illustrée, mais pas la 15). L'article de CFRU n°218 de 1990 (revue de la FACS) qui a servi de support à cette page doit être corrigé en conséquence. Les sources varient sur une série de 8 ou 9 locomotives. L'existence de la n°15 est putative
- nom donné aux habitants de Château-Thierry