Colette, une femme libre

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Colette, une femme libre
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Logo du téléfilm.
Genre Biographie
Réalisation Nadine Trintignant
Acteurs principaux Marie Trintignant
Wladimir Yordanoff
Catherine Jacob
Pays d'origine Drapeau de la France France
Nb. d'épisodes 2Voir et modifier les données sur Wikidata
Durée 2x90

Colette, une femme libre est un téléfilm biographique français en deux parties réalisé en 2003 par Nadine Trintignant et diffusé les [1] et [2] sur la RTBF, puis les [3] et [4] sur France 2.

Biographie de la femme de lettres Colette, il s'agit également du dernier rôle de Marie Trintignant, tuée par son compagnon Bertrand Cantat peu avant la fin du tournage fin juillet 2003.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le téléfilm, divisé en deux parties, évoque premièrement l'amour de Colette pour Willy puis, après souffrance, sa liaison avec Mathilde de Morny, dite Missy, relation qui fait scandale.

Colette, une femme libre aborde ensuite le mariage avec Henry de Jouvenel, son journalisme et sa vie sous la Première Guerre mondiale[5].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage de Colette, une femme libre a lieu à Vilnius, la capitale lituanienne[5].

Accueil[modifier | modifier le code]

Olivier Wicker de Libération parle d'« une épreuve pour les admirateurs de Colette et de Marie Trintignant » et d'un film « médiocre », « lent », aux décors « artificiels ». Le critique déplore le fait que l'on ne voit presque jamais Colette écrire, et que la plus grande partie du film ne soit consacrée qu'à ses histoires d'amour, dans lesquelles « des kilos de pathos dégoulinent de l'écran »[6].

Selon Le Monde, Colette, une femme libre est « une trop longue succession de scènes de chamailleries et de pleurnicheries » et dénature l'écrivaine, qui elle « acceptait l'échec » de ses amours avec « sagesse ». Le journal, même s'il critique les décors qui ne paraissent pas réels, se réjouit du jeu de Marie Trintignant (« émouvante, drôle et lumineuse ») et de la musique de Philippe Sarde, une musique qui « ponctue les moments capitaux avec intelligence et finesse »[5].

Pour L'Humanité, on ne retrouve pas dans ce film « la force exprimée par Nadine et Marie Trintignant dans Victoire ou la Douleur des femmes »[7].

Récompense[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Par Stéphane Bouchet Le 23 janvier 2004 à 00h00, « Aujourd'hui, Biarritz va découvrir « Colette »... », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. « Mon bel amour, suis le chemin et ne t'y couche que pour mourir », sur La Libre Belgique, (consulté le )
  3. « colette-une-femme-libre-1ere-partie », sur inatheque.ina.fr (consulté le )
  4. « colette-une-femme-libre-2eme-partie », sur inatheque.ina.fr (consulté le )
  5. a b et c A. Cr., « Colette, une femme libre », sur Le Monde, (consulté le ).
  6. Olivier Wicker, « Colette, gros malaise », sur Libération, (consulté le ).
  7. C. B., « Colette, une femme libre », sur L'humanité, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]