Claude Lesur

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Claude Lesur
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Claude Lesur, née le à Batna en Algérie, est une artiste peintre, créatrice de costume, mosaïste et artiste textile française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de Marcel Lesur, officier militaire et peintre amateur, et d'Alexe Exiga-Versini, collectionneuse d'art, elle découvre la peinture très jeune et dans les meilleures conditions. Son père lui confie très vite son matériel artistique. Sa mère, qui connait personnellement les peintres Raoul Dufy, Simon Mondzain et André Marchand, ainsi que le sculpteur Pryas, lui fait découvrir l'histoire de l'art, l’entraîne visiter des musées dès sa plus tendre enfance.

Son père, en poste dans les colonies, est, à la suite de l'Algérie, muté en Syrie puis au Liban, avant d'être rapatrié en France en 1941.

À l'âge de 12 ans, elle peint sa première œuvre, une marine peinte à l'huile, qui est montrée par sa mère à Raoul Dufy. Celui-ci reconnait dans la toile "un œil et un tempérament de peintre", et encourage Claude Lesur à suivre des cours.

Elle s'inscrit alors à l'Académie Julian, tout en suivant des cours de dessin auprès du sculpteur Pryas, et réalise des copies d'œuvres de maîtres au Louvre, ce qui lui permet d'être admise à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1957. Pendant une brève période, elle est aussi élève de Fernand Léger dans son atelier parisien[1].

Peintre coloriste, expressionniste, aimant les portraits, Claude Lesur cherche à rendre aux paysages leur âme et leur fraîcheur. Si elle dessine aussi, principalement à l'encre de Chine, ses émotions s'expriment d'abord dans la peinture à l'huile et dans l'aquarelle, dans la passion du rythme et de la couleur[réf. souhaitée]. Le peintre et critique d'art chinois Wei Dong reconnait en elle un talent "qui l'inscrit dans la lignée des meilleurs coloristes tels Gauguin et Matisse"[2].

Dans les années 1980 et 1990, elle séjourne au moins une fois par an à Savièse en Suisse, qui est alors une de ses principales sources d'inspiration.

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Centre Commercial des Chênes, à Ermont[16]
    • Une forêt la nuit, mosaïque

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Monde, 4 novembre 1960 [1]
  2. Collectif, 8+1, l'art de la peinture à l'huile en France et en Chine, Pékin, China Culture Publishing House, 2014, 279 p., p. 12
  3. Le Figaro, 1er décembre 1960. Article dédié au niveau de la page des expositions.
  4. Spectacles Rive Gauche, 27 avril 1975.
  5. La Revue des Deux Mondes, juillet 1982, pp. 217-218 [2]
  6. La Revue des Deux Mondes, août 1980, pp. 458-460 [3].
  7. « SCIORTINO Patrice », sur cdmc.asso.fr.
  8. Télérama, 27 mai 1981, p. 23.
  9. Le Monde, 2 juin 1984, p. 16 [4].
  10. Le Figaro magazine, 11 juin 1988.
  11. L'Union, 21 septembre 1991.
  12. Courrier Picard, 20 avril 2013 [5].
  13. L'Aisne nouvelle, 7 octobre 2018 [6].
  14. L'Aisne nouvelle, 3 septembre 2019 [7].
  15. L'Union, 5 septembre 2019 [8]
  16. Emplacement précis sur Google Maps de cette mosaïque visible de la rue.

Liens externes[modifier | modifier le code]