Claude-René-César de Courtarvel

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Claude René César, marquis de Courtarvel de Pezé, né le à Chartres et mort le au château de Lierville (Verdes), est un officier général et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'une famille originaire du Maine, dont le nom et les armes figurent dans les salles des Croisades à Versailles, il entra à quatorze ans dans les pages de la reine Marie-Antoinette. Il fut nommé ensuite lieutenant au régiment de Guienne-infanterie, et était capitaine au régiment de Penthièvre depuis 1783, quand les événements l'obligèrent à quitter la France.

À son retour de l'émigration, il reçut de Louis XVIII, en 1815, le grade de colonel de cavalerie et la décoration de Saint-Louis. L'année suivante, il fut nommé commandant des gardes nationales de Châteaudun, et se vit appelé à la présidence du collège électoral du département d'Eure-et-Loir, qui le nomma député le . Il siégea au côté droit de la Chambre et parla sur le recrutement de l'armée (1818), sur le budget de 1819, etc. Il fut réélu, le , député d'Eure-et-Loir. Il continua d'opiner avec la droite, et prit part aux débats de la loi relative à la censure (1821) et de la loi de police des journaux (1822). En 1821, il avait été nommé gentilhomme honoraire de la chambre du roi.

Le , Courtarvel entra à la Chambre des pairs. Il fut membre de plusieurs commissions importantes, rapporteur, en 1824, d'un projet de loi ayant trait à des emprunts et impositions extraordinaires, etc., et, après les Trois Glorieuses, ne refusa pas le serment au gouvernement nouveau. Il resta donc à la Chambre des pairs durant tout le règne de Louis-Philippe, et fit notamment, le , un discours contre le projet de loi sur l'enseignement secondaire.

Il fut promu maréchal de camp en 1832. Courtarvel de Pézé avait siégé jusqu'en 1830 au conseil général d'Eure-et-Loir. La Révolution française de 1848 le fit rentrer dans la vie privée.

Frère de Louis François René de Courtarvel et de Jules de Courtarvel, il est marié à Anne-Marguerite de Lubersac, morte à Paris le 17 mars 1827[2], puis à Aliénor de Becdelièvre, nièce du maréchal de Bourmont et héritière du château de la Seilleraye . Il est le grand-père de Jérôme Ludovic de Solages.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]