Casemate de Glasbronn

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Casemate de Glasbronn
Type d'ouvrage Casemate d'infanterie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié des Vosges
└─ sous-secteur de Philippsbourg
Année de construction 1932
Régiment 154e RIF
Coordonnées 49° 02′ 17,13″ nord, 7° 33′ 05,15″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Moselle

La casemate de Glasbronn est une casemate d'intervalle de la ligne Maginot érigée en 1932 pour le secteur des Vosges sur la commune française d'Éguelshardt dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Présentation[modifier | modifier le code]

La casemate CORF de Glasbronn fait partie du quartier du Biesenberg, dans le sous-secteur de Philippsbourg du secteur fortifié des Vosges, sur le territoire de la commune d'Éguelshardt, à la limite avec sa voisine Sturzelbronn. La casemate est implantée en bordure de la route forestière de l'Erbsenthal (d'axe nord-ouest – sud-est), dans la vallée du Zinselbach à 250 mètres d'altitude[1].

Elle était à proximité d'un petit barrage (destiné à faire une inondation défensive dans la vallée), de deux dispositifs de destruction (des mines explosives pour faire sauter la route longeant le Moosbach et le carrefour), d'un barrage de route (pour la bloquer) et d'un casernement léger, avec plus au nord deux blockhaus (Étang-du-Glasbronn Nord et Étang-du-Glasbronn Sud) et, plus loin au nord, les deux casemates et les sept blockhaus du Biesenberg[2].

Sa défense est renforcée par la tourelle d'artillerie de l'ouvrage du Grand-Hohékirkel (une tourelle de 75 mm modèle 1933)[3] et par la casemate d'artillerie modèle RFL du Biesenberg (pour deux canons de 75 mm modèle 1897)[4].

Armement[modifier | modifier le code]

La casemate a pour mission de flanquer la ligne principale de défense vers le sud-est, croisant ses feux avec sa voisine la casemate d'Altzinsel ; pour cela, elle est équipée de[5] :

Histoire[modifier | modifier le code]

Bien que la casemate soit épargnée par les combats de juin 1940, elle est détruite par les Allemands en 1945 afin d'éviter que les Américains ne la reprenne pour un usage défensif.

Installation extérieure[modifier | modifier le code]

La casemate possède à proximité un réseau de tranchées avec niches à mines et à munitions.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Carte topographique centrée sur la casemate » sur Géoportail (consulté le 20 janvier 2019).
  2. « Géolocalisation des fortifications voisines sur fichier kml », sur attila-77250.fr.
  3. « Ligne Maginot : Glasbronn (Casemate d'infanterie) par wikimaginot.eu », sur wikimaginot.eu, (consulté le ).
  4. a et b Mary et Hohnadel 2003, t. 3, p. 131.
  5. « La Ligne Maginot », sur alsacemaginot.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Yves Mary et Alain Hohnadel, Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française », 2001, 2003 et 2009, 222 p., 5 tomes (ISBN 978-2-908182-88-0, 2-908182-97-1 et 2-913903-88-6).

Articles connexes[modifier | modifier le code]