Carlotta Zambelli

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Carlotta Zambelli
« L'étoile, d'après Mlle Zambelli »
par Pierre Carrier-Belleuse
Biographie
Naissance
Décès
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MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinction
Plaque apposée au 2 rue Chauveau-Lagarde, Paris 8e, où Carlotta Zambelli vécut de 1894 à 1968.

Carlotta Zambelli, née en 1875 ou 1877 à Milan où elle est morte le , est une danseuse et pédagogue italienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études à l'école de danse de la Scala de Milan où elle est admise à l'âge de sept ans, elle est découverte par le directeur de l'Opéra de Paris, Pedro Gailhard, qui l'engage comme première danseuse en 1894[1]. Sa première apparition sur la scène parisienne est comme première danseuse dans le Faust de Charles Gounod[1].

En 1898, elle succède à Rosita Mauri dans La Maladetta de Joseph Hansen et dans La Korrigane de Louis Mérante[1].

Elle tourne un film « sonore » à l'exposition universelle de 1900, le « Phono, Cinéma, Théâtre » avec pour partenaires Sarah Bernhardt, Mounet-Sully, Coquelin aîné, Réjane, Mariette Sully et Jules Moy[2].

Invitée à Saint-Pétersbourg en 1901, elle y interprète Coppélia, Giselle et Paquita[1]. De 1914 à 1918, elle participe à plusieurs tournées du Théâtre aux armées[3]. En décembre 1919, elle interprête de façon mémorable Sylvia ou la Nymphe de Diane dans une version du chorégraphe Léo Staats[1].

Appréciée pour sa technique brillante et précise[1], elle fait ses adieux à la scène en 1930[1]. Elle prend en charge la classe de perfectionnement de l'école de danse de l'Opéra de Paris jusqu'en 1955[1] y formant notamment Lycette Darsonval[1], Yvette Chauviré[1], Renée Jeanmaire[3] et Claire Motte[3].

Elle meurt à son domicile milanais le 28 janvier 1968[4].

Distinction et hommages[modifier | modifier le code]

Elle fut décorée Chevalier de la Légion d'honneur en 1956.

À l'Opéra Garnier, le studio de répétition des étoiles porte le nom de « rotonde Zambelli ». Rue Chauveau-Lagarde, à Paris, une plaque est apposée sur la maison où elle vécut.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Francesca Falcone, « Zambelli Carlotta », dans Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la danse, Éditions Larousse, , p. 463
  2. « Comoedia », sur G dans une version du chorégraphe allica, (consulté le )
  3. a b et c Marie Françoise Bouchon, « Zambelli, Carlotta [Milan 1877 - Id. 1968 ] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 4682-4683
  4. Olivier Merlin, « Carlotta Zambelli est morte », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris, trois siècles d'histoire et de tradition, éd. Théâtre national de l'Opéra, 1976, p. 140.

Liens externes[modifier | modifier le code]