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Bruno Reidal

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Bruno Reidal

Réalisation Vincent Le Port
Scénario Vincent Le Port
Acteurs principaux
Sociétés de production Capricci
Stank
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame biographique
Durée 101 minutes
Sortie 2022

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Bruno Reidal est un film français écrit et réalisé par Vincent Le Port, dont c'est le premier long-métrage. La sortie du film est prévue en 2022. Il s'agit de l'histoire vraie de Bruno Reidal, qui a décapité un enfant dans le Cantal au début du XXe siècle.

Il est sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes en .

Synopsis

Le 1er , Bruno Reidal, jeune paysan séminariste cantalien de 17 ans, s'accuse du meurtre de Francois Raulhac, un enfant de 12 ans. En prison, pour tenter de comprendre son geste, le professeur Alexandre Lacassagne et deux autres médecins lui font raconter sa vie.

Fiche technique

  • Titre original : Bruno Reidal
  • Titre international : Bruno Reidal, Confession of a Murderer[1]
  • Réalisation et scénario : Vincent Le Port
  • Décors : Arnaud Lucas
  • Costumes : Véronique Gély
  • Photographie : Michaël Capron
  • Son : Marc-Olivier Brullé, Pierre Leblanc, Charlotte Butrak, Romain Ozanne
  • Montage : Jean-Baptiste Alazard
  • Production : Roy Arida et Pierre-Emmanuel Urcun (Stank)
Coproduction : Thierry Lounas (Capricci)

Distribution

Production

Genèse et développement

En , on apprend que Vincent Le Port a mis 5 ans pour écrire le scénario, ayant pour titre définitif Bruno Reidal. Il s'agit de l'histoire vraie d'un jeune paysan de 17 ans qui, en 1905, a assassiné et décapité un enfant de 12 ans dans le village de Raulhac, dans le Cantal[3] : « J’ai découvert son existence en 2011 dans le livre Serial Killers de Stéphane Bourgoin. […] Le fait divers et la personne de Bruno m’ont immédiatement fasciné, par cet ancrage temporel et géographique inhabituel, par l’atrocité du meurtre qui contrastait avec l’image que tout le monde se faisait de Bruno (celle d’un bon élève, pieux, timide, chétif), et aussi par un paradoxe assez inexplicable, à savoir que l’assassin n’avait apparemment aucun remords, mais qu’il s’était pourtant livré de lui-même aux autorités », explique-t-il dans un entretien[N 1],[4].

Le vrai Alexandre Lacassagne, interprété par Jean-Luc Vincent.

Tournage

Le tournage a lieu en juillet, août et décembre 2019, en Aveyron, Haute-Vienne, Saône-et-Loire, dans le Cantal et dans le Lot.

Musique

La musique du film comporte de nombreux morceaux d'Olivier Messiaen, parmi lesquels Louange à l'Éternité de Jésus.

Accueil

Festival et sortie

Le film est sélectionné et projeté le au Festival de Cannes, dans la catégorie des « Séances spéciales » de la Semaine de la Critique[1]. Il sortira le dans toute la France.

Critiques

Selon Marilou Duponchel des Inrockuptibles, c'est « un premier film fascinant (…) très audacieux et mystérieux »[5]. Luc Chessel de Libération écrit que dans son « premier film acéré, Vincent Le Port sublime l’histoire vraie d’un jeune séminariste meurtrier qui raconte ses pulsions, admirablement interprété par la révélation Dimitri Doré »[6]. Pour Première, « Vincent Le Port (...) signe un film d’une épure quasi divine qui contraste parfaitement avec l’intériorité bouillonnante du jeune homme prisonnier de ses pulsions de mort. Nous voilà donc avec un film terrassant. » [7]

Distinction

Sélections et prix

Notes et références

Notes

Références

  1. a b et c « Bruno Reidal » (consulté le ).
  2. Marie-Christine Bessou, « Décor d’un film sur un séminariste assassin », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Isabelle Barnérias, « Les "gens du coin" recrutés pour tourner un film », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Charles Tesson, « Entretien avec le réalisateur Vincent Le Port », sur Semaine de la critique (consulté le ).
  5. Marilou Duponchel, « [Cannes 2021] Bruno Reidal, le premier film fascinant de Vincent Le Port », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Luc Chessel, « Sanglant : Bruno Reidal, la palme Doré », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « CANNES 2021 - jour 7 : Wes Anderson enfin ! L'interview d'Adèle Exarchopoulos, La Fièvre de Petrov », sur Premiere.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Alexandre Lacassagne, Auguste Rousset et André Papillon, Les Archives de l'anthropologie criminelle, t. 22, Lyon, A. Rey, , 881 p. (lire en ligne), « L'affaire Reidal, un cas de sadisme sanguinaire congénital », p. 665-766.

Document

Liens externes