Breizh Touch

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Breizh Touch
Type culturel
Pays Drapeau de la France France
Localisation Paris
Date 20 au
Participant(s) 300 000 spectateurs[1]

La Breizh Touch est une manifestation culturelle et économique célébrant la Bretagne à Paris. Organisée par le Conseil régional de Bretagne et le département de Loire-Atlantique, il s'est déroulé du 20 au .

La Breizh Parade mise en scène par Jean-Pierre Pichard (président d'I3C et directeur du Festival interceltique de Lorient) et diffusée sur TF1 en a constitué le point d'orgue[2]. Breizh en Seine, le Cyber Fest Noz au Zénith et Breizh numérique à la maison de la Bretagne ont constitué les autres temps forts de l'événement.

Cette manifestation était parrainée par les "amis de la Breizh Touch", une vingtaine de Bretons célèbres comme François Pinault, Vincent Bolloré, Alan Stivell, Bernard Hinault, Irène Frain, Olivier Roellinger ou Anne Quéméré qui ont ouvert les festivités lors de la soirée Breizh Power organisée par Ronan Le Flécher sur la terrasse de Publicis Champs-Élysées.

L'événement, conçu et mis en place par l'agence de communication Magic Garden, a été récompensé par le premier prix du concours KRéA 2008, catégorie « Évènement Grand Public », organisé par Bedouk Meetings et Évents Media.

Polémiques[modifier | modifier le code]

L'événement a été attaqué par Françoise Morvan en première page de Libération du vendredi [3].

Cet article a été repris par de nombreux sites et blogs de diverses tendances, souvent sans commentaire[4]. Certains en ont fait l'éloge, comme le sénateur Jean-Luc Mélenchon deux jours plus tard sur son blog.

D'autres sites ont dénoncé cette attaque notamment pour les références au nazisme utilisées par Françoise Morvan [5].

Cela a conduit le président socialiste de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, à déclarer, le , au micro de Radio Armorique, à 12 h 20 : « Mélenchon, quand il entend le mot Bretagne, il sort son venin ». La même déclaration était reprise dans Ouest-France du mercredi en page 7. De même Bernard Poignant, ancien et futur maire de Quimper (PS), a protesté contre les attaques de Mélenchon[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Paris. Retour sur la Breizh Touch », Le Télégramme, 30 décembre 2008, consulté sur www.letelegramme.com le 25 février 2012
  2. Le 24/09/2007, « Paris. Retour sur la Breizh Touch » Accès payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  3. « Breizh Touch au grisbi », (consulté le )
  4. Par exemple l'association socialiste parisienne Faire le jour; le périodique de la Gauche républicaine ReSPUBLICA; la fédération de Loire-Atlantique du MRC; l'Union des Familles Laïques du Finistère; Priorité à gauche; l'universitaire Alain Lahérez, « Breizh Touch : une bécassinade! "L’antibreton dénonce la cocacolisation du Breton après la yogourthisation de la culture" »; l'universitaire Bernard Tabuce, sur le site de l'Université Paul-Valéry Montpellier III, comme document sur la médiation culturelle et la communication.
  5. Par exemple, Damien Perrotin, membre du bureau politique de l'UDB, « Breizh Touch : François Morvan crache sa haine » sur son site personnel, repris sur le site culturel Oui au Breton, 21 septembre 2007, ou sur le site de Skol Diwan Sant Brieg ; « Réponse à Françoise Morvan. - La politique du Chacal » ; la fédération du Morbihan de l'UDB.
  6. (en) « Wayback Machine », sur maville.com via Wikiwix (consulté le ).