Beire-le-Châtel

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Beire-le-Châtel
Beire-le-Châtel
L'église Saint-Laurent.
Blason de Beire-le-Châtel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Mirebellois et Fontenois
Maire
Mandat
Laurent Boisserolles
2020-2026
Code postal 21310
Code commune 21056
Démographie
Population
municipale
896 hab. (2021 en augmentation de 7,31 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 47″ nord, 5° 12′ 21″ est
Altitude Min. 215 m
Max. 305 m
Superficie 19,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Apollinaire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beire-le-Châtel
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Beire-le-Châtel
Liens
Site web beire-le-chatel.fr

Beire-le-Châtel est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Beire-le-Châtel est traversée par deux Rivières : la Tille et la Neuve.

Accès[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Lux Bèze Rose des vents
Spoy N Viévigne
Tanay
O    Beire-le-Châtel    E
S
Brognon Arceau Magny-Saint-Médard

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dijon Toison », sur la commune de Dijon à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 771,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beire-le-Châtel est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), forêts (21,5 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), prairies (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Beria en 630 et en 1133.
Du bas latin beria, de Beire d'origine gauloise qui signifie « plaine ». Beire-le-Châtel se situe en effet dans une plaine.
Et de Châtel pour le château construit par la famille de Boissieu qui s'est rendue propriétaire de la quasi-totalité de la commune.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Beire-le-Grand[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il existe une histoire de Beire écrite par un abbé à la fin du XIXe siècle[14] (XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIIe siècle ; XIXe siècle).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Charles Richard de Vesvrotte    
années 60 années 80 Pierre Miquelet   Houblonnier
- - -    
1989 2001 M. Régis Mairet   Agriculteur
mars 2001 mars 2008 Gilbert Piat    
mars 2008 2014 Jean-Claude Gauchet    
mars 2014 en cours Laurent Boisserolles    
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelée à Saulheim en Allemagne.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

En 2021, la commune comptait 896 habitants[Note 4], en augmentation de 7,31 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
638710713642637706723817775
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
790807825763790771791771755
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
726683647589565530555537525
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
520502539552539620775799849
2021 - - - - - - - -
896--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Structure de la population : hommes 48,9 % - femmes 51,1 %.

Pyramide des âges : plus de 75 ans 6,6 % ; 60 - 74 ans 13,2 % ; 40 - 59 ans 26,6 % ; 20 - 39 ans 26,6 % ; 0 - 19 ans 26,9 %.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église Saint-Laurent.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Laurent (bénitiers XIIIe et XIVe).
  • Château de Beire-le-Châtel (XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIIe siècle ; XIXe siècle) inscription par arrêté du 9 novembre 1977 pour façades et toitures des deux pavillons d'entrée, de la partie est du corps de bâtiment principal et de la tour-chapelle.
  • Statue de Victor Noël, qui importa la culture du houblon.
  • Au nord-ouest du chef-lieu, la maison forte de La Chaume, ancien château du XVIe, a gardé ses douves en eau.
  • À l'est du chef-lieu, au hameau de Vesvrotte, une fontaine XVIIe et le château de Vesvrotte.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Guy de Salvaing de Boissieu, né à Beire en 1871, officier et homme politique français.
  • Victor Noël a introduit le houblon en Bourgogne[19]. Le houblon eut un essor considérable dans les années 1870. En 1904 sont exploités 70 hectares à Beire-le-Chatel, 51 à Bèze, 43 à Tanay, 37 à Mirebeau.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à une étoile à six rais d'or, les pointes mouvantes des bords de l'écu.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Beire-le-Châtel et Dijon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Beire-le-Châtel », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  14. M. l'abbé A. Bourgeois, Beire-le-Châtel et ses anciens fiefs : histoire, chronique et légende, Dijon, impr. Darantière, 1880, 513 p.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Ref. M. Peyre-Les Études rhodaniennes - Année 1930 - Volume 6 numéro 3 page 331

Liens externes[modifier | modifier le code]