BRM P57
Équipe | BRM |
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Constructeur | BRM |
Année du modèle | 1962 |
Concepteurs | Tony Rudd |
Châssis | Tubulaire |
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Suspension avant | Roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux, triangles superposés |
Suspension arrière | Roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux, triangles supérieurs inversés, tirant et biellettes inférieurs |
Nom du moteur | BRM P56 |
Cylindrée |
1 498 cm3 193 ch à 10250 tr/min |
Configuration |
8 cylindres en V 2 doubles arbres à cames en tête 2 soupapes par cylindre |
Orientation du moteur | longitudinale |
Position du moteur | centrale arrière |
Boîte de vitesses | BRM |
Nombre de rapports | 5 + marche arrière |
Système de carburant |
carburant commercial - réservoir de 136 litres alimentation par injection indirecte Lucas |
Système de freinage | Disques Dunlop |
Poids | 476 kg à vide |
Dimensions |
Hauteur : 89 cm Empattement : 228 cm Voie avant : 133 cm Voie arrière : 132 cm |
Pneumatiques | Dunlop |
Pilotes |
Graham Hill Richie Ginther |
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Début | Grand Prix automobile des Pays-Bas 1962 |
Courses | Victoires | Pole positions | Meilleurs tours |
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32 | 6 | 3 | 3 |
Championnat constructeurs | 1 |
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Championnat pilotes | 1 |
Chronologie des modèles (1962)
La BRM P57 est une monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie britannique British Racing Motors au cours des saisons 1962 et 1963. Elle apparaît encore en course les deux années suivantes, au sein d'écuries privées.
Historique
[modifier | modifier le code]Apparue lors des essais du Grand Prix d'Italie 1961, la P57 est conçue par l'ingénieur britannique Tony Rudd, directeur technique de BRM. C'est la première monoplace de la marque à utiliser le nouveau moteur V8 1 500 cm3 élaboré sous la direction de Peter Berthon[2].
Les premiers tours de roues, aux mains de Graham Hill, permettent de mettre en évidence les qualités de la voiture mais une fuite d'huile et quelques soucis d'allumage incitent l'équipe à ajourner ses débuts et à terminer la saison avec la P48/57 à moteur Coventry Climax, jugée plus fiable. Les véritables débuts en course de la P57 ont lieu à l'occasion du Grand Prix de Bruxelles, hors championnat, le 1er avril 1962. La voiture s'avère d'emblée très compétitive, Graham Hill remportant la première des trois manches ; poussé pour redémarrer au départ de la seconde manche, Hill est cependant disqualifié. L'équipe n'avait engagé qu'une seule monoplace, la seconde P57 ayant pris feu lors d'une séance d'essais privés sur un aéroport, alors que Richie Ginther était au volant.
Mi-avril, Hill termine second du Lombank Trophy, à Snetterton, derrière la Lotus de Jim Clark, avant de s'imposer une semaine plus tard au Glover Trophy, à Goodwood, donnant à la P57 sa première victoire. Malchanceux à Aintree, Hill s'impose à nouveau lors du BRDC International Trophy, à Silverstone, toujours hors championnat[3].
Une semaine plus tard, la P57 effectue des débuts victorieux en championnat du monde, Hill remportant brillamment le Grand Prix des Pays-Bas. C'est le début d'une marche triomphale pour le Britannique, qui s'impose à trois autres reprises et s'adjuge le titre mondial 1962.
Pour 1963, Tony Rudd envisage la réalisation d'une monoplace monocoque mais le retard pris dans son développement force l'équipe à utiliser à nouveau la P57 toute la saison. Vainqueur de deux Grands Prix, Hill finit second du championnat derrière Clark, alors que sur la deuxième voiture, Ginther, abonné aux places d'honneur, termine à égalité de points avec son coéquipier. Les monoplaces d'usine sont ensuite vendues à des pilotes ou écuries privées et apparaissent régulièrement sur les circuits les deux saisons suivantes[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christian Moity et Serge Bellu, « La galerie des championnes - 1962 : la BRM P57 - V8 1500 », Revue L'Automobile, no 393,
- Pierre Ménard, « BRM 57 : Coup de sang à Bourne », Revue Automobile historique, no 33,