Alexandre Moitte

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Alexandre Moitte
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Alexandre Moitte, né le à Paris, où il est mort le , est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexandre Moitte est le fils de Pierre-Étienne Moitte (1722-1780), graveur du Roi et peintre, et de Marie Vitray.

Il grandit parmi une famille d'artiste. Outre le père qui est déjà renommé, ses trois frères et deux sœurs se feront connaitre : Jean Guillaume (1746-1810) en sculpture, Jules Philibert (1754-1808) en architecture, François Auguste (1744-?), Angélique-Rose (1745-1820) et Élisabeth-Mélanie (1749-1825) en gravure[1].

Admis en 1768 à l'académie royale de peinture, il obtient une deuxième médaille et prend part en 1772 au concours du prix de Rome. Il obtient plus tard la première médaille, puis se lance dans la composition de décoration de pièces en porcelaine.

En 1776, il collabore avec Pierre Deruelle (1727-?), architecte et propriétaire de la manufacture, à Clignancourt. Il est directeur artistique[2] et propose alors des projets de décoration des pièces de porcelaine. La fabrique prend pour marque[3] un moulin, puis sous le patronage de Monsieur un M surmonté d'une couronne[4],[5]. La manufacture de Clignancourt est accusée en 1783, d'imiter les manufactures de Sèvres et de la concurrencer de façon déloyale.

Le , il épouse la fille de Pierre Deruelle, Charlotte Deruelle (1766-1847), plusieurs enfants viennent au monde : Antoine Guillaume Alexandre (1789-?), Auguste Pierre Charles (1791-1875)[6], Flore (1794-1863) et Adrien Jules Philibert (1798-?).

En 1792, il acquiert la manufacture de porcelaine. Il cède, après plusieurs années d'activité, l'entreprise en 1799 et quitte Clignancourt pour le Cloître Saint-Germain-l'Auxerrois[7].

Il devient professeur de dessin et cartes à l'école spéciale impériale militaire (école de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye). Il occupe ce poste durant vingt années.

Outre la peinture[8], il réalise de nombreux dessins[9].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Cours complet de topographie, Paris, T. Barrois, (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. The New York Herald, du 19 janvier 1908 : L'œuvre et la vie d'Alexandre Moitte.
  2. Le Vieux Montmartre, du 7 décembre 1928.
  3. Musée céramique de Sèvres : Marques de Clignancourt.
  4. La Céramique enseignée par la reproduction et la vue de ses différents produits.
  5. Régine de Plinval de Guillebon, Faïence et porcelaine de Paris XVIIIe – XIXe siècles, Dijon, Faton, (ISBN 978-2-87844-022-5, lire en ligne), p. 406-407.
  6. Capitaine au 6e régiment de la garde royale.
  7. Le Vieux Montmartre : Pierre Deruelle et Alexandre Moitte.
  8. « Pour la vente Henri Lavedan, le portrait de Louis XVII est adjugé à 75.100 francs », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  9. « Lors de la vente de la collection de Camille Groult, un dessin de Moitte représentant un Portrait de jeune femme est vendu 710.500 francs », Ce soir,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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