Abbaye de Colonges
Fondation | avant 1142 |
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Dissolution | 1622 |
Abbaye-mère | Abbaye Notre-Dame de Tart |
Lignée de | Abbaye de Cîteaux |
Congrégation | Ordre cistercien |
Période ou style | vestiges romans du XIIe siècle |
Pays | France |
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Province | Franche-Comté |
Commune | Broye-les-Loups-et-Verfontaine |
L'abbaye de Colonges était un monastère de religieuses cisterciennes fondé en 1142 sur la commune de Broye-les-Loups-et-Verfontaine en Haute-Saône. En 2002 l'établissement est un centre équestre.
Localisation[modifier | modifier le code]
L’abbaye était située au lieu-dit le Grand Colonge sur la commune de Broye-les-Loups-et-Verfontaine en Haute-Saône[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
La fondation[modifier | modifier le code]
Fondée en 1142, l’abbaye connaît des perturbations liées aux conflits qui agitent la région. Le village de Broye-les-Loups, rasé en 1360 par les troupes anglaises, est un temps totalement abandonné et, en 1446, alors qu'ils en entreprennent la reconstruction, les Hospitaliers de La Romagne décrivent « la place de Broye ruinée et en désert »[2].
Cependant l’abbaye semble suffisamment établie pour pouvoir accueillir, en 1393, Jeanne de Frétigney, dernière abbesse de Montarlot lors de la dévolution des biens de ce monastère à celui de Bellevaux[3].
La disparition[modifier | modifier le code]
En 1622, pour échapper aux exactions des troupes protestantes, l'abbaye doit fusionner avec Notre-Dame d'Ounans qu'elle rejoint à l'abri des murs de Dole où celle-ci, réfugiée depuis 1595[4], y a déjà été rejointe par celle de Corcelles en 1609[5]. Au XVIIe siècle ce sont donc trois anciens monastères cisterciens féminins de Haute-Saône qui se trouvent regroupés intra-muros dans la ville de Dole.
Description et architecture[modifier | modifier le code]
Les parties restantes de l’abbaye sont intégrées aujourd’hui à un centre équestre[1] qui en a conservé quelques vestiges dont un portail roman et deux statues du XIIe siècle de Saint Bernard et de Saint Denis.
Filiation[modifier | modifier le code]
Colonge est fille de l’abbaye de Tart.
Liste des abbesses[modifier | modifier le code]
Deux noms nous sont parvenus[6] :
- Isabelle de Germigney 1396 ;
- Jeanne de Frétigney après son départ de Montarlot.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Broye-les-loups et Verfontaine », sur routedescommunes.com (consulté le )
- La Haute-Saône, nouveau dictionnaire des communes (1969) Société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, tome II, p.32
- Benoît Chauvin 1990/1991, p. 60-62.
- A.Dusillet 1854, p. 5.
- Études d’histoire et d’archéologie cisterciennes, Benoît Chauvin, Bulletin du centre d'études médiévale d'Auxerre, octobre 2006. (lire en ligne)
- Benoît Chauvin 1990/1991, p. 62.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- A.Dusillet, « Histoire de l'abbaye d'Ounans, écrite par Mme Dusillet, abbesse de cette maison, dont le manuscrit est déposé à la bibliothèque publique de Dole », Dictionnaire géographique et statistique des communes de la Franche-Comté de A. Rousset, Tome V (1854), Archives de la préfecture du Jura, (lire en ligne [PDF])
- Benoît Chauvin, « L’abbaye de moniales cisterciennes de Montarlot (avant 1174-1393) », Bulletin de la Société d’agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, n°22, Vesoul, 1990/1991, p. 51-86