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Bien que plusieurs espèces notamment fossiles ressemble aux crocodiliens, c'est pourquoi les taxonomistes ont relevé plusieurs détailles anatomiques du squelette qui permettent d'identifié les crocodiliens. Comme les oiseaux, les [[lézard]]s, les [[serpent]]s et les [[sphénodon]]s, les crocodiliens sont des [[Diapsida|tétrapodes diapsides]], c'est à dires qu'ils possèdent un crâne qui disposent de deux [[fosse temporale|fosses temporales]] à l'arrière des yeux<ref>{{lien web |url=http://www.ucmp.berkeley.edu/taxa/verts/diapsida.php |title=Those diverse diapsids |author=Polly, P. David; Guralnick, Rob P.; Collins, Alan G.; Hutchinson, John R.; Speer, Brian R. |year=1997 |publisher=University of California Museum of Paleontology |accessdate=2013-10-24}}</ref>. Contrairement à l'intuition basée sur l'apparence, les crocodiliens disposent de caractéristiques qui les éloignent des autres reptiles et les rapprochent des oiseaux, comme la présence de deux dépressions dans l'os du crane où, chez les autres reptiles, se trouvent deux ouvertures appelées [[fenêtre antéorbitaire]]<ref>{{lien web |url=http://www.ucmp.berkeley.edu/taxa/verts/archosaurs/archosauria.php |title=Archosauria |author=Hutchinson, John R.; Speer, Brian R.; Wedel, Matt |year=2007 |publisher=University of California Museum of Paleontology |accessdate=2013-10-24}}</ref>.
Bien que plusieurs espèces notamment fossiles ressemble aux crocodiliens, c'est pourquoi les taxonomistes ont relevé plusieurs détailles anatomiques du squelette qui permettent d'identifié les crocodiliens. Comme les oiseaux, les [[lézard]]s, les [[serpent]]s et les [[sphénodon]]s, les crocodiliens sont des [[Diapsida|tétrapodes diapsides]], c'est à dires qu'ils possèdent un crâne qui disposent de deux [[fosse temporale|fosses temporales]] à l'arrière des yeux<ref>{{lien web |url=http://www.ucmp.berkeley.edu/taxa/verts/diapsida.php |title=Those diverse diapsids |author=Polly, P. David; Guralnick, Rob P.; Collins, Alan G.; Hutchinson, John R.; Speer, Brian R. |year=1997 |publisher=University of California Museum of Paleontology |accessdate=2013-10-24}}</ref>. Contrairement à l'intuition basée sur l'apparence, les crocodiliens disposent de caractéristiques qui les éloignent des autres reptiles et les rapprochent des oiseaux, comme la présence de deux dépressions dans l'os du crane où, chez les autres reptiles, se trouvent deux ouvertures appelées [[fenêtre antéorbitaire]]<ref>{{lien web |url=http://www.ucmp.berkeley.edu/taxa/verts/archosaurs/archosauria.php |title=Archosauria |author=Hutchinson, John R.; Speer, Brian R.; Wedel, Matt |year=2007 |publisher=University of California Museum of Paleontology |accessdate=2013-10-24}}</ref>.


Les crocodiliens modernes n'ont pas d'[[Anneau sclérotique]], contrairement aux autres archosauriens.
Les crocodiliens modernes n'ont pas d'[[Anneau sclérotique]], contrairement aux autres archosauriens. En revanche on retrouve ces os sur les espèces fossiles comme par exemple sur plusieurs fossiles de [[Metriorhynchidae]]<ref>{{lien web|url=http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0044985|titre=The Cranial Osteology and Feeding Ecology of the Metriorhynchid Crocodylomorph Genera Dakosaurus and Plesiosuchus from the Late Jurassic of Europe}}</ref>.


[[Fichier:Posture des archosaures.jpg|left|thumb|250px|Posture des [[archosaure]]s : semi-érigée chez les crocodiliens, érigée en contrefort chez les [[dinosaure]]s, et érigée en pilier chez les [[rauisuchien]]s.]]
[[Fichier:Posture des archosaures.jpg|left|thumb|250px|Posture des [[archosaure]]s : semi-érigée chez les crocodiliens, érigée en contrefort chez les [[dinosaure]]s, et érigée en pilier chez les [[rauisuchien]]s.]]

Version du 3 novembre 2013 à 13:10

Les Crocodilia, ou crocodiliens, sont un ordre de reptiles aquatiques qui vivent dans les zones tropicales et subtropicales de la planète. Ils sont apparues sous leur forme actuelle depuis au moins 170 Million d'années[1], c'est à dire la fin du Crétacé. Les conceptions modernes situent l'origine des crocodiliens parmi un sous-groupe d'archosauriens terrestres du Trias ancien, il y a environ 240 Ma. De ce fait, ils sont considérés aujourd'hui comme les plus proches parents des oiseaux, lesquels descendent des dinosaures, autres archosauriens. Ces animaux possèdent certaines caractéristiques, tant au niveau du système de circulation sanguine qu'au niveau digestif, qui ont beaucoup surpris les premiers zoologistes à les examiner du fait de leur sophistication.

Leur peau est épaisse et recouverte d'écailles qui ne se chevauchent pas. Ils ont des dents coniques et une morsure puissante. Comme les oiseaux, ils ont un cœur à quatre chambres et un système unidirectionnel du flux d'air autour des poumons, mais comme d'autres reptiles sont ectothermes. Carnivore, ils sont des prédateurs très économes en énergie. Ces animaux sont bien connus du public en raison de la crainte qu'ils inspirent, certains spécimens vivants pouvant atteindre jusqu'à 7 mètres de long et presque une tonne.

Il regroupe tous les crocodiliens actuels en trois familles : les Crocodylidae (crocodiles et faux-gavials), les Alligatoridae (alligators et caïmans) et les Gavialidae (gavials).


Distribution

Les crocodiliens se répartissent dans les zones humides des zones tropicales, et pour le crocodile marin le long des côtes du sud-est asiatique et d'Australasie, ce qui représente plus de 90 pays dans le Monde. Les Alligatoridae sont principalement néo-tropicaux à l'exception de l'Alligator de Chine. La seule espèce de Gavialidae vit dans le sous-continent indien. Les Crocodylidae disposent de l'aire de répartition la plus importante. Des fossiles ont été par contre découverts dans toutes les parties du globe, les climats ayant fortement changé depuis le début du Crétacé.

Distribution des crocodiles par espèces

Liste des familles

et les familles fossiles

Les Crocodiliens modernes sont connus sous des noms différents: crocodile, alligator, caïman et gavial. Leur nom vernaculaire recoupe la taxinomie. Il y a trois familles de crocodiliens, les Alligatoridae (alligators et caïmans), les Crocodylidae (crocodiles) et les Gavialidae (gavial).

Les Crocodylidae comprennent 13 espèces de crocodiles. Les crocodiles ont un museau plus étroit que les alligators, et sont faciles à distinguer du gavial. Le crocodile à front large appartient à un genre monotypique, Osteolaemus. Les 12 autres espèces appartiennent au genre Crocodylus.

La famille des Alligatoridae comprend 8 espèces: deux d'alligators (genre Alligator), et six de caïmans.Parmi ces six dernières, trois appartiennent au genre Caiman, deux au genre Paleosuchus. Le caïman noir est la seule espèce du genre Melanosuchus. Les alligators ont une tête plus large et plus courte que celle des crocodiles.

Le gavial est facilement reconnaissable à son long museau étroit. La famille des Gavialidae a longtemps été uniquement représentée par le gavial du Gange (Gavialis gangeticus). Le faux-gavial de Malaisie (Tomistoma schlegelii), longtemps compté parmi les crocodiles, a rejoint la famille des gavials en 2007. D’autres espèces de gavials ont été décrites à partir de fossiles mais ont aujourd’hui disparu.

Description

Bien que ressemblant à celle des sauriens, la morphologie des crocodiliens est très adaptée à leur vie aquatique. En effet, ils disposent d'un corps oblong et fortement aplati, de pattes placées latéralement qui leur permettent de se déplacer en faisant traîner leur corps sur le sol, d'une longue queue garnie d'écailles mais ils disposent tous par exemple de pattes semi-palmées et d'une large tête avec un long museau plat qui leur permet de rester immergé à l'exception de leur nez et leurs yeux. Les crocodiles grandissent tout au long de leur vie, la vitesse de croissance stagnant avec l'âge. Les espèces répertoriées mesurent donc de 1,2 mètre à plus de 12 mètres pour les espèces fossiles.

Les alligators diffèrent des crocodiles par :

  • leur tête plus large et plus courte, et leur museau plus obtus ;
  • leurs dents ne ressortent pas lorsqu'ils ferment leur gueule ;
  • le fait qu'ils ne possèdent pas la bordure irrégulière visible sur les pattes et les pieds arrière du crocodile, et les palmes entre les orteils des pattes arrière ne dépassent pas la moitié des intervalles ;
  • le fait que les alligators supportent mal la salinité et préfèrent nettement l'eau douce, tandis que les crocodiles peuvent tolérer l'eau salée, possédant des glandes spécialisées dans la filtration du sel ;
  • la tête des alligators en forme de U, tandis que les crocodiles ont une tête en forme de V ;
  • le fait que les crocodiles ont un museau plus étroit, avec des yeux plus en avant ;
  • leurs yeux sont bruns pour les alligators, alors que les crocodiles ont plutôt des yeux verts.

La mâchoire des crocodiles est beaucoup plus étroite (tête en forme de V), servant à déchirer les proies. En revanche, celle des alligators plus large (forme de U) est faite pour broyer les os.

Morphologie

Leurs pattes sont fixées latéralement. Ce trait est en fait commun aux animaux occupant la même niche écologique. Cela a été le cas des mammifères Ambulocetidae, probablement ancêtres des cétacés. Les pattes sont courtes ; les crocodiliens sont capables de deux régimes de déplacement, la marche et le galop. Cependant même si leur démarche terrestre semble inefficace, les crocodiliens sont capables de se mouvoir très rapidement. Dans l'eau, le mouvement est assuré principalement par une ondulation horizontale, sans que les pattes n'interviennent. Le crocodile marin peut atteindre de 24 à 29 km/h dans l'eau et environ 17 km/h (4,7 m/s) sur terre.

Anatomie

Les crocodiliens ont le système de circulation sanguine le plus élégant et complexe des vertébrés[2], combinant ce qu'il y a de meilleur chez les Sauropsida dont les oiseaux, leurs plus proches parents vivants, et des mammifères. La "tuyauterie" vasculaire appelé réseau admirable fascine les anatomistes et les physiologistes depuis le premier papier de Bartolomeo Panizza en 1833. Les crocodiliens sont poïkilothermes.


Le squelette

Différence entre un crâne de varan (à gauche) et un crâne de crocodile (à droite)
Exemple d'un squelette de crocodile : A. Vertèbres cervicales (nuque) B. Vertèbres thoraciques (dos) C. Vertèbres lombaires (région lombaire) D. Sacrum (cavité pelvienne) E. Vertèbres caudales (queue) 1. Crâne 2. Mâchoire inférieure 3. Os de l'épaule 4. Phalanges 5. Carpe 6. Ulna 7. Radius 8. Humérus 9. Côtes 10. Fémur 11. Fibula 12. Métatarse 13. Tarse 14. Tibia.

Bien que plusieurs espèces notamment fossiles ressemble aux crocodiliens, c'est pourquoi les taxonomistes ont relevé plusieurs détailles anatomiques du squelette qui permettent d'identifié les crocodiliens. Comme les oiseaux, les lézards, les serpents et les sphénodons, les crocodiliens sont des tétrapodes diapsides, c'est à dires qu'ils possèdent un crâne qui disposent de deux fosses temporales à l'arrière des yeux[3]. Contrairement à l'intuition basée sur l'apparence, les crocodiliens disposent de caractéristiques qui les éloignent des autres reptiles et les rapprochent des oiseaux, comme la présence de deux dépressions dans l'os du crane où, chez les autres reptiles, se trouvent deux ouvertures appelées fenêtre antéorbitaire[4].

Les crocodiliens modernes n'ont pas d'Anneau sclérotique, contrairement aux autres archosauriens. En revanche on retrouve ces os sur les espèces fossiles comme par exemple sur plusieurs fossiles de Metriorhynchidae[5].

Posture des archosaures : semi-érigée chez les crocodiliens, érigée en contrefort chez les dinosaures, et érigée en pilier chez les rauisuchiens.

La forme de leur sacrum est, contrairement aux attentes, caractéristique des animaux bipèdes et trahit une bipédie chez les ancêtres de ces espèces, mais aussi pour les dinosaures, ptérosaures et les autres espèces regroupés par le clade des archosauriens cependant c'est la configuration anatomique du bassin qui permet de différentier les différents groupes issue de ces archosauriens. En effet chez les rauisuchiens, un des groupes d'archosauriens, la stature érigée est connue sous le nom de posture "érigée en pilier" (pillar-erect posture)[6] s'est développée grâce à une rotation de l'ilion vers une position horizontale, orientant ainsi l'acetabulum presque ventralement[7],[8],[9]. Chez les dinosaures (et les ornithodires d'une manière générale), la stature dressée fut acquise en gardant une position verticale des os du bassin et en tournant la tête du fémur médialement afin qu'elle s'articule dans la cavité de l'acetabulum qui s'ouvre latéralement[10], une posture dite "érigée en contrefort" (buttress-erect posture)[6]. La position est dite semi-érigée chez les crocodiliens, elle permet aussi grâce aux articulations de la cheville de marcher plus "haut" et donc plus efficacement que les varans par exemple.

Appareil digestif

Les crocodiliens font toutefois exception car leur estomac est divisée en deux poches, la première contenant des pierres avalées par le crocodile et lui permettant de broyer les aliments, mais aussi peut-être de plonger plus facilement en lestant son corps. Ces pierres appelées gastrolithes ont aussi été retrouvées chez certains dinosaures. La seconde poche recueille les sécrétions permettant la dégradation des aliments.

Reproduction

Comme pour plusieurs espèces de reptiles dont les tortues, le sexe est déterminé par la température d'incubation de l'œuf. Les spécimens qui se développent à basse température, c'est-à-dire environ 30 °C, sont des femelles, tandis que les mâles se développent à haute température, jusqu'à environ 35 °C. Suivant les types d'emplacement pour la ponte : les marais humides (à 30 °C), les marais secs (de 30 à 34 °C) et la terre ferme élevée (à 34 °C), la proportion de mâles ou de femelles change. La femelle semble tenir compte de la température, et elle préfère les sites qui sont les plus proches de son propre site d'incubation. Elle a donc tendance à choisir un site où seules des femelles vont naître. Mais le nombre de ces sites est limité, obligeant les femelles à se déplacer vers des régions où la température est légèrement plus haute. C'est donc le choix qu'ont les femelles pour le site d'incubation qui détermine le sexe de la portée.[réf. nécessaire]

Étymologie

Le terme de crocodilien dérive de celui de crocodile (grec ancien κροκόδῑλος [krokódῑlos], « vers cailloux »). Le nom de groupe est souvent orthographié crocodylia par souci de cohérence avec le genre Crocodylus Laurenti, 1768. Cette confusion est accentuée par l'existence d'autres taxons avec un « y », comme le super-ordre des Crocodylomorpha. Toutefois, lorsqu'il en publie le nom en 1842, Richard Owen utilise le « i ». Cette orthographe est d'ailleurs plus conforme au terme grec.

Le mot crocodile est souvent utilisé pour désigner l'ensemble des crocodiliens. Cependant, il s'applique à certain membres de la famille des Crocodylidae, afin de distinguer le crocodile, du faux-gavial, de l'alligator, du caïman et du gavial.

Le terme latin suchus utilisé pour nommer scientifiquement certaines espèces de cet ordre dérive d'un terme égyptien antique via le grec ancien σοῦχος[11]. Petsuchos était d'ailleurs le nom grec attribué au crocodile sacré de Crocodilopolis. Ce terme est utilisé par plus d'une trentaine de taxons, genres, espèces ou sous-espèces comme Crocodylus niloticus suchus, mais aussi beaucoup d'espèces rappelant plus ou moins précisément une caractéristique vraie ou supposée de ces espèces, comme par exemple le poisson Bagarius suchus.


Histoire évolutive

Longtemps considéré comme un reptile, Au cours de l'évolution, ils se sont spécialisés vers une vie amphibie, atteignant parfois de grandes tailles (comme le primitif Sarcosuchus). Un crâne de deux mètres de long, attribué à une espèce également géante appelée Deinosuchus et découverte au Texas. Elle est supposée être l'ancêtre des Crocodylidae le plus ancien. Ce genre serait apparu il y a 84 millions d'années, durant le Crétacé. La morphologie de son fossile est comparable à tous les Crocodylidae modernes.

Leur squelette musculo-squelettique s'est également adapté au cours de l'évolution : ayant acquis une importante force de morsure (celle de Crocodylus porosus atteint la valeur maximale de 16 414 Newton, soit une pression de 1 200 N/mm²), leur taille du corps ainsi que leur mâchoire (position et forme des dents) se sont adaptées pour diversifier leur régime alimentaire avec des proies de genre et de taille variés[12].


Les crocodiliens et l'homme

Élevage

Élevage de crocodiles au Cambodge vu du ciel.

L'élevage des reptiles, qui reste marginal par rapport aux autres types d'élevage, se développe dans différents points du globe. Ainsi, l'élevage d'alligator, principalement pour sa peau mais aussi pour sa viande, est en expansion en Floride, au Texas et en Louisiane. La production de ces trois États s'élève à 45 000 peaux par an. Une peau d'alligator, utilisée par la maroquinerie de luxe se négocie à environ 300 $ pièce en 2010[13]. En Asie, ce sont les crocodiles qui sont de plus en plus présents dans les fermes. Certains devenaient tellement rares à l'état sauvage qu'il ne pouvaient plus faire l'objet d'une exploitation commerciale. L'apparition des élevages dans les années 1960, quand on a réussi à faire reproduire cet animal en captivité, a permis de redonner espoir quant à la sauvegarde de certaines espèces dans la nature[14]. L'élevage peut produire des crocodiles destinés à être abattus pour leur viande, qui sont consommés dans divers pays d'Asie comme la Chine, mais le débouché le plus recherché est la maroquinerie. Il faut toutefois veiller à ce que les peaux soient en parfait état pour être introduites dans ce marché, et pour cela il faut souvent passer par des cages individuelles pour que les animaux ne se battent pas entre eux et se blessent.

Dangers des crocodiliens pour l'homme

Les crocodiliens ont une réputation de mangeurs d'homme et peuvent en effet présenter un véritable danger. Ils deviennent particulièrement dangereux pendant la période de reproduction, durant laquelle ils protègent leur territoire contre tout intrus. Ainsi ils attaquent parfois des pirogues traversant leur territoire sans forcément s'en prendre aux passagers. Des cas plus sérieux d'humains se baignant ou lavant du linge dans la rivière et emportés par un crocodile se produisent aussi régulièrement. Aux États-Unis environ 200 attaques d'alligators ont été relevées depuis 1948, dont 14 mortelles[15]. En Australie on comptabilise en moyenne une attaque mortelle de crocodile marin par an, généralement dans le nord du pays[16]. Mais c'est clairement en Afrique que les crocodiles font le plus de victimes. Il est toutefois difficile d'avoir des données claires car les naissances et les décès ne sont pas forcément tous recensés, on ne peut pas toujours savoir si une disparition a été causée par une attaque de crocodile. On estime cependant le nombre de morts suite à des attaques de crocodiles à plusieurs centaines par an en Afrique sub-saharienne[17].

Galerie de photographies

Voir aussi

Publication originale

  • Owen, 1842 : On British fossil reptiles. Report of the British Association for the Advancement of Science, vol. 11, p. 60-204.

Références taxonomiques

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Liens externes

Notes et références

  1. Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 2 novembre 2013
  2. (en) Gordon Grigg, « Central Cardiovascular Anatomy and Function in Crocodilia », Lung biology in health and disease, vol. 56,‎ , p. 339-353 (lire en ligne)
  3. Polly, P. David; Guralnick, Rob P.; Collins, Alan G.; Hutchinson, John R.; Speer, Brian R., « Those diverse diapsids », University of California Museum of Paleontology, (consulté le )
  4. Hutchinson, John R.; Speer, Brian R.; Wedel, Matt, « Archosauria », University of California Museum of Paleontology, (consulté le )
  5. « The Cranial Osteology and Feeding Ecology of the Metriorhynchid Crocodylomorph Genera Dakosaurus and Plesiosuchus from the Late Jurassic of Europe »
  6. a et b Benton & Clark, J., 1988. Archosaur phylogeny and the relationships of the Crocodylia. 295–338. In Benton, M.J. (ed.). The phylogeny and classification of the tetrapods. Systematics Association, Special Volume, 35A, 377 pp.
  7. Bonaparte, J.F., 1984. Locomotion in rauisuchid thecodonts. Journal of Vertebrate Paleontology 3 (4): 210–218.
  8. Parrish, J.M., 1986. Locomotor adaptations in the hindlimb and pelvis of the Thecodontia. Hunteria, 1, 1–36.
  9. Parrish, J.M., 1987. The origin of crocodilian locomotion. Paleobiology, 13, 396–414.
  10. Kubo, T. & Benton, M.J., 2007. Evolution of hindlimb posture in archosaurs: limb stresses in extinct vertebrates. Palaeontology 50 (6): 15 19–1529.
  11. (en) « sucho-, -suchus », sur wordinfo.info
  12. (en) Gregory M. Erickson et col, « Insights into the Ecology and Evolutionary Success of Crocodilians Revealed through Bite-Force and Tooth-Pressure Experimentation », PLoS ONE, vol. 7, no 3,‎ , e31781 (DOI 10.1371/journal.pone.0031781)
  13. Jean-Pierre Fleury, « L'alligator n'est pas un crocodile, ni un caïman » (consulté le )
  14. M. Bolton, L'élevage des crocodiles en captivité, Food and Agriculture Organisation, , 15 p. (ISBN 9252028757, 9789252028758[à vérifier : ISBN invalide])
  15. « Alligators de la Floride » (consulté le )
  16. « Les dangers de l'Australie » (consulté le )
  17. « Les conflits humains-faune : la problématique », FAO (consulté le )

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