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Idéalement, les antigènes tumoraux candidats pour les vaccins contre le cancer doivent présenter une expression élevée dans le tissu tumoral. Les antigènes tumoraux sont classés en antigènes partagés et personnalisés en fonction de leur fréquence d'expression <ref>{{Article|prénom1=Vid|nom1=Leko|prénom2=Steven A.|nom2=Rosenberg|titre=Identifying and Targeting Human Tumor Antigens for T Cell-Based Immunotherapy of Solid Tumors|périodique=Cancer Cell|volume=38|numéro=4|pages=454–472|date=2020-10|issn=1535-6108|pmid=32822573|pmcid=PMC7737225|doi=10.1016/j.ccell.2020.07.013|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.ccell.2020.07.013|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Les antigènes partagés sont des antigènes « publics » contenant des mutations de points chauds par un allèle d'[[HLA (antigène)|antigène leucocytaire humain]] relativement courant chez les patients <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Jessica|nom1=Jou|prénom2=Kevin J.|nom2=Harrington|prénom3=Mai-Britt|nom3=Zocca|prénom4=Eva|nom4=Ehrnrooth|titre=The Changing Landscape of Therapeutic Cancer Vaccines—Novel Platforms and Neoantigen Identification|périodique=Clinical Cancer Research|volume=27|numéro=3|pages=689–703|date=2021-02-01|issn=1078-0432|issn2=1557-3265|doi=10.1158/1078-0432.CCR-20-0245|lire en ligne=https://aacrjournals.org/clincancerres/article/27/3/689/83407/The-Changing-Landscape-of-Therapeutic-Cancer|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Ils ciblent les antigènes associés à la tumeur et les antigènes spécifiques de la tumeur. Les antigènes associés à la tumeur sont des autoantigène exprimés dans les tissus normaux et surexprimés dans divers cancers, notamment les antigènes ''cancers-testis'', les néoantigènes de différenciation tissulaire et les antigènes de surexpression <ref>{{Article|prénom1=Emanuela|nom1=Romano|prénom2=Olivier|nom2=Michielin|prénom3=Verena|nom3=Voelter|prénom4=Julien|nom4=Laurent|titre=MART-1 peptide vaccination plus IMP321 (LAG-3Ig fusion protein) in patients receiving autologous PBMCs after lymphodepletion: results of a Phase I trial|périodique=Journal of Translational Medicine|volume=12|numéro=1|pages=97|date=2014-04-12|issn=1479-5876|pmid=24726012|pmcid=PMC4021605|doi=10.1186/1479-5876-12-97|lire en ligne=https://doi.org/10.1186/1479-5876-12-97|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Mary L. (Nora)|nom1=Disis|prénom2=Katherine A.|nom2=Guthrie|prénom3=Ying|nom3=Liu|prénom4=Andrew L.|nom4=Coveler|titre=Safety and Outcomes of a Plasmid DNA Vaccine Encoding the ERBB2 Intracellular Domain in Patients With Advanced-Stage ERBB2-Positive Breast Cancer: A Phase 1 Nonrandomized Clinical Trial|périodique=JAMA Oncology|volume=9|numéro=1|pages=71|date=2023-01-01|issn=2374-2437|pmid=36326756|pmcid=PMC9634596|doi=10.1001/jamaoncol.2022.5143|lire en ligne=https://jamanetwork.com/journals/jamaoncology/fullarticle/2797975|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Mary L. (Nora)|nom1=Disis|prénom2=Katherine A.|nom2=Guthrie|prénom3=Ying|nom3=Liu|prénom4=Andrew L.|nom4=Coveler|titre=Safety and Outcomes of a Plasmid DNA Vaccine Encoding the ERBB2 Intracellular Domain in Patients With Advanced-Stage ERBB2-Positive Breast Cancer: A Phase 1 Nonrandomized Clinical Trial|périodique=JAMA Oncology|volume=9|numéro=1|pages=71|date=2023-01-01|issn=2374-2437|pmid=36326756|pmcid=PMC9634596|doi=10.1001/jamaoncol.2022.5143|lire en ligne=https://jamanetwork.com/journals/jamaoncology/fullarticle/2797975|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Au contraire, le antigènes spécifiques de la tumeur sont directement produits à partir de nombreuses mutations somatiques qui peuvent augmenter la probabilité de présentations d'antigènes ou par les [[récepteur des lymphocytes T]].
Idéalement, les antigènes tumoraux candidats pour les vaccins contre le cancer doivent présenter une expression élevée dans le tissu tumoral. Les antigènes tumoraux sont classés en antigènes partagés et personnalisés en fonction de leur fréquence d'expression <ref>{{Article|prénom1=Vid|nom1=Leko|prénom2=Steven A.|nom2=Rosenberg|titre=Identifying and Targeting Human Tumor Antigens for T Cell-Based Immunotherapy of Solid Tumors|périodique=Cancer Cell|volume=38|numéro=4|pages=454–472|date=2020-10|issn=1535-6108|pmid=32822573|pmcid=PMC7737225|doi=10.1016/j.ccell.2020.07.013|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.ccell.2020.07.013|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Les antigènes partagés sont des antigènes « publics » contenant des mutations de points chauds par un allèle d'[[HLA (antigène)|antigène leucocytaire humain]] relativement courant chez les patients <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Jessica|nom1=Jou|prénom2=Kevin J.|nom2=Harrington|prénom3=Mai-Britt|nom3=Zocca|prénom4=Eva|nom4=Ehrnrooth|titre=The Changing Landscape of Therapeutic Cancer Vaccines—Novel Platforms and Neoantigen Identification|périodique=Clinical Cancer Research|volume=27|numéro=3|pages=689–703|date=2021-02-01|issn=1078-0432|issn2=1557-3265|doi=10.1158/1078-0432.CCR-20-0245|lire en ligne=https://aacrjournals.org/clincancerres/article/27/3/689/83407/The-Changing-Landscape-of-Therapeutic-Cancer|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Ils ciblent les antigènes associés à la tumeur et les antigènes spécifiques de la tumeur. Les antigènes associés à la tumeur sont des autoantigène exprimés dans les tissus normaux et surexprimés dans divers cancers, notamment les antigènes ''cancers-testis'', les néoantigènes de différenciation tissulaire et les antigènes de surexpression <ref>{{Article|prénom1=Emanuela|nom1=Romano|prénom2=Olivier|nom2=Michielin|prénom3=Verena|nom3=Voelter|prénom4=Julien|nom4=Laurent|titre=MART-1 peptide vaccination plus IMP321 (LAG-3Ig fusion protein) in patients receiving autologous PBMCs after lymphodepletion: results of a Phase I trial|périodique=Journal of Translational Medicine|volume=12|numéro=1|pages=97|date=2014-04-12|issn=1479-5876|pmid=24726012|pmcid=PMC4021605|doi=10.1186/1479-5876-12-97|lire en ligne=https://doi.org/10.1186/1479-5876-12-97|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Mary L. (Nora)|nom1=Disis|prénom2=Katherine A.|nom2=Guthrie|prénom3=Ying|nom3=Liu|prénom4=Andrew L.|nom4=Coveler|titre=Safety and Outcomes of a Plasmid DNA Vaccine Encoding the ERBB2 Intracellular Domain in Patients With Advanced-Stage ERBB2-Positive Breast Cancer: A Phase 1 Nonrandomized Clinical Trial|périodique=JAMA Oncology|volume=9|numéro=1|pages=71|date=2023-01-01|issn=2374-2437|pmid=36326756|pmcid=PMC9634596|doi=10.1001/jamaoncol.2022.5143|lire en ligne=https://jamanetwork.com/journals/jamaoncology/fullarticle/2797975|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Mary L. (Nora)|nom1=Disis|prénom2=Katherine A.|nom2=Guthrie|prénom3=Ying|nom3=Liu|prénom4=Andrew L.|nom4=Coveler|titre=Safety and Outcomes of a Plasmid DNA Vaccine Encoding the ERBB2 Intracellular Domain in Patients With Advanced-Stage ERBB2-Positive Breast Cancer: A Phase 1 Nonrandomized Clinical Trial|périodique=JAMA Oncology|volume=9|numéro=1|pages=71|date=2023-01-01|issn=2374-2437|pmid=36326756|pmcid=PMC9634596|doi=10.1001/jamaoncol.2022.5143|lire en ligne=https://jamanetwork.com/journals/jamaoncology/fullarticle/2797975|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Au contraire, le antigènes spécifiques de la tumeur sont directement produits à partir de nombreuses mutations somatiques qui peuvent augmenter la probabilité de présentations d'antigènes ou par les [[récepteur des lymphocytes T]].

L’antigène associé au mélanome (MAGE-A), sous-classe des antigènes ''cancers-testis'', est normalement exprimé et surexprimé dans les [[Testicule|testicules]] et le [[mélanome]], respectivement, alors que les [[Cancer du col utérin|cancers du col de l’utérus]] et de l’[[Cancer des voies aérodigestives supérieures|oropharynx]] associés au [[Papillomavirus humain|virus du papillome humain]] ont une expression élevée des protéines E6 et E7 du virus du papillome humain à haut risque <ref>{{Article|prénom1=Erik|nom1=Schooten|prénom2=Alessia|nom2=Di Maggio|prénom3=Paul M.P.|nom3=van Bergen en Henegouwen|prénom4=Marta M.|nom4=Kijanka|titre=MAGE-A antigens as targets for cancer immunotherapy|périodique=Cancer Treatment Reviews|volume=67|pages=54–62|date=2018-06|issn=0305-7372|doi=10.1016/j.ctrv.2018.04.009|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.ctrv.2018.04.009|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Tara A.|nom1=Berman|prénom2=John T.|nom2=Schiller|titre=Human papillomavirus in cervical cancer and oropharyngeal cancer: One cause, two diseases|périodique=Cancer|volume=123|numéro=12|pages=2219–2229|date=2017-06-15|issn=0008-543X|issn2=1097-0142|doi=10.1002/cncr.30588|lire en ligne=https://acsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/cncr.30588|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Par conséquent, les antigènes associés à la tumeur partagés chez les patients atteints de cancer en font une option d’immunothérapie prête à l’emploi prometteuse. Les vaccins personnalisés contre le cancer ont récemment retenu l'attention en raison du développement de technologies modernes de séquençage génétique à haut débit et d'une compréhension plus approfondie de la production de néoantigènes. Ces antigènes spécifiques de la tumeur ne sont généralement pas codés par la lignée germinale et provoquent rarement une tolérance immunitaire, ce qui les rend idéaux comme cibles d'[[Immunité humorale|immunothérapie tumorale]] <ref>{{Article|prénom1=Miao|nom1=Peng|prénom2=Yongzhen|nom2=Mo|prénom3=Yian|nom3=Wang|prénom4=Pan|nom4=Wu|titre=Neoantigen vaccine: an emerging tumor immunotherapy|périodique=Molecular Cancer|volume=18|numéro=1|pages=128|date=2019-08-23|issn=1476-4598|pmid=31443694|pmcid=PMC6708248|doi=10.1186/s12943-019-1055-6|lire en ligne=https://doi.org/10.1186/s12943-019-1055-6|consulté le=2024-05-05}}</ref>. La sélection des néoantigènes immunogènes doit être effectuée à l'aide d'algorithmes de complémentarité prenant en compte plusieurs facteurs. Cependant, le temps de production des vaccins, les coûts de conception des vaccins et la génération ultérieure de pools de néoantigènes personnalisés posent des défis importants pour la mise en œuvre à grande échelle de cette technologie.


Les vaccins cellulaires comprennent des cellules tumorales ou des lysats de cellules tumorales. Les cellules tumorales du patient sont censées contenir le plus grand nombre d'antigènes pertinents, mais cette approche est coûteuse et nécessite souvent trop de cellules tumorales du patient pour être efficace<ref name="ant">{{article| auteurs = Tagliamonte M, Petrizzo A, Tornesello ML, Buonaguro FM, Buonaguro L | titre = Antigen-specific vaccines for cancer treatment | journal = Human Vaccines & Immunotherapeutics | volume = 10 | numéro = 11 | pages = 3332–3346 | date = 2014-10-31 | pmid = 25483639 | pmc = 4514024 | doi = 10.4161/21645515.2014.973317 }}</ref>. L'utilisation d'une combinaison de lignées cellulaires cancéreuses établies qui ressemblent à la tumeur du patient peut surmonter ces obstacles, mais cette approche n'a pas encore été efficace. Canvaxin, qui incorpore trois lignées cellulaires de mélanome, a échoué aux essais cliniques de phase III<ref>{{lien web| url=https://ibiotherapy.com/all-immunotherapy/anti-cancer-vaccines/| titre=Cancer Vaccine| consulté le=2023-04-11}}</ref>.
Les vaccins cellulaires comprennent des cellules tumorales ou des lysats de cellules tumorales. Les cellules tumorales du patient sont censées contenir le plus grand nombre d'antigènes pertinents, mais cette approche est coûteuse et nécessite souvent trop de cellules tumorales du patient pour être efficace<ref name="ant">{{article| auteurs = Tagliamonte M, Petrizzo A, Tornesello ML, Buonaguro FM, Buonaguro L | titre = Antigen-specific vaccines for cancer treatment | journal = Human Vaccines & Immunotherapeutics | volume = 10 | numéro = 11 | pages = 3332–3346 | date = 2014-10-31 | pmid = 25483639 | pmc = 4514024 | doi = 10.4161/21645515.2014.973317 }}</ref>. L'utilisation d'une combinaison de lignées cellulaires cancéreuses établies qui ressemblent à la tumeur du patient peut surmonter ces obstacles, mais cette approche n'a pas encore été efficace. Canvaxin, qui incorpore trois lignées cellulaires de mélanome, a échoué aux essais cliniques de phase III<ref>{{lien web| url=https://ibiotherapy.com/all-immunotherapy/anti-cancer-vaccines/| titre=Cancer Vaccine| consulté le=2023-04-11}}</ref>.

Version du 5 mai 2024 à 16:45

Laboratoire

Les vaccins contre le cancer sont des vaccins ayant pour but de prévenir (vaccin préventif) ou de traiter (vaccin thérapeutique) des cancers.

Vaccins préventifs : vaccin contre l'hépatite B et vaccin contre le virus du papillome humain.

Vaccin thérapeutique : sipuleucel-T.

Sélection de l'antigène

Les vaccins contre le cancer peuvent être à base de cellules, de protéines ou de peptides, ou de gènes (ADN/ARN)[1].

Idéalement, les antigènes tumoraux candidats pour les vaccins contre le cancer doivent présenter une expression élevée dans le tissu tumoral. Les antigènes tumoraux sont classés en antigènes partagés et personnalisés en fonction de leur fréquence d'expression [2]. Les antigènes partagés sont des antigènes « publics » contenant des mutations de points chauds par un allèle d'antigène leucocytaire humain relativement courant chez les patients [3]. Ils ciblent les antigènes associés à la tumeur et les antigènes spécifiques de la tumeur. Les antigènes associés à la tumeur sont des autoantigène exprimés dans les tissus normaux et surexprimés dans divers cancers, notamment les antigènes cancers-testis, les néoantigènes de différenciation tissulaire et les antigènes de surexpression [4] [5] [6]. Au contraire, le antigènes spécifiques de la tumeur sont directement produits à partir de nombreuses mutations somatiques qui peuvent augmenter la probabilité de présentations d'antigènes ou par les récepteur des lymphocytes T.

L’antigène associé au mélanome (MAGE-A), sous-classe des antigènes cancers-testis, est normalement exprimé et surexprimé dans les testicules et le mélanome, respectivement, alors que les cancers du col de l’utérus et de l’oropharynx associés au virus du papillome humain ont une expression élevée des protéines E6 et E7 du virus du papillome humain à haut risque [7] [8]. Par conséquent, les antigènes associés à la tumeur partagés chez les patients atteints de cancer en font une option d’immunothérapie prête à l’emploi prometteuse. Les vaccins personnalisés contre le cancer ont récemment retenu l'attention en raison du développement de technologies modernes de séquençage génétique à haut débit et d'une compréhension plus approfondie de la production de néoantigènes. Ces antigènes spécifiques de la tumeur ne sont généralement pas codés par la lignée germinale et provoquent rarement une tolérance immunitaire, ce qui les rend idéaux comme cibles d'immunothérapie tumorale [9]. La sélection des néoantigènes immunogènes doit être effectuée à l'aide d'algorithmes de complémentarité prenant en compte plusieurs facteurs. Cependant, le temps de production des vaccins, les coûts de conception des vaccins et la génération ultérieure de pools de néoantigènes personnalisés posent des défis importants pour la mise en œuvre à grande échelle de cette technologie.

Les vaccins cellulaires comprennent des cellules tumorales ou des lysats de cellules tumorales. Les cellules tumorales du patient sont censées contenir le plus grand nombre d'antigènes pertinents, mais cette approche est coûteuse et nécessite souvent trop de cellules tumorales du patient pour être efficace[10]. L'utilisation d'une combinaison de lignées cellulaires cancéreuses établies qui ressemblent à la tumeur du patient peut surmonter ces obstacles, mais cette approche n'a pas encore été efficace. Canvaxin, qui incorpore trois lignées cellulaires de mélanome, a échoué aux essais cliniques de phase III[11].

Les vaccins à base de gènes sont composés de l'acide nucléique (ADN/ARN) codant pour le gène. Le gène est ensuite exprimé dans les CPA et la protéine qui en résulte est transformée en épitopes. L'administration du gène est particulièrement difficile pour ce type de vaccin[1].

Méthode

Une approche de la vaccination contre le cancer consiste à séparer les protéines des cellules cancéreuses et à immuniser les patients contre ces protéines en tant qu'antigènes, dans l'espoir de stimuler le système immunitaire pour qu'il tue les cellules cancéreuses. Des recherches sur les vaccins anticancéreux sont en cours pour le traitement des cancers du sein, du poumon, du côlon, de la peau, du rein, de la prostate et d'autres cancers[12].

Notes et références

  1. a et b Lollini PL, Cavallo F, Nanni P, Quaglino E, « The Promise of Preventive Cancer Vaccines », Vaccines, vol. 3, no 2,‎ , p. 467–489 (PMID 26343198, PMCID 4494347, DOI 10.3390/vaccines3020467 Accès libre)
  2. Vid Leko et Steven A. Rosenberg, « Identifying and Targeting Human Tumor Antigens for T Cell-Based Immunotherapy of Solid Tumors », Cancer Cell, vol. 38, no 4,‎ , p. 454–472 (ISSN 1535-6108, PMID 32822573, PMCID PMC7737225, DOI 10.1016/j.ccell.2020.07.013, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Jessica Jou, Kevin J. Harrington, Mai-Britt Zocca et Eva Ehrnrooth, « The Changing Landscape of Therapeutic Cancer Vaccines—Novel Platforms and Neoantigen Identification », Clinical Cancer Research, vol. 27, no 3,‎ , p. 689–703 (ISSN 1078-0432 et 1557-3265, DOI 10.1158/1078-0432.CCR-20-0245, lire en ligne, consulté le )
  4. Emanuela Romano, Olivier Michielin, Verena Voelter et Julien Laurent, « MART-1 peptide vaccination plus IMP321 (LAG-3Ig fusion protein) in patients receiving autologous PBMCs after lymphodepletion: results of a Phase I trial », Journal of Translational Medicine, vol. 12, no 1,‎ , p. 97 (ISSN 1479-5876, PMID 24726012, PMCID PMC4021605, DOI 10.1186/1479-5876-12-97, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Mary L. (Nora) Disis, Katherine A. Guthrie, Ying Liu et Andrew L. Coveler, « Safety and Outcomes of a Plasmid DNA Vaccine Encoding the ERBB2 Intracellular Domain in Patients With Advanced-Stage ERBB2-Positive Breast Cancer: A Phase 1 Nonrandomized Clinical Trial », JAMA Oncology, vol. 9, no 1,‎ , p. 71 (ISSN 2374-2437, PMID 36326756, PMCID PMC9634596, DOI 10.1001/jamaoncol.2022.5143, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Mary L. (Nora) Disis, Katherine A. Guthrie, Ying Liu et Andrew L. Coveler, « Safety and Outcomes of a Plasmid DNA Vaccine Encoding the ERBB2 Intracellular Domain in Patients With Advanced-Stage ERBB2-Positive Breast Cancer: A Phase 1 Nonrandomized Clinical Trial », JAMA Oncology, vol. 9, no 1,‎ , p. 71 (ISSN 2374-2437, PMID 36326756, PMCID PMC9634596, DOI 10.1001/jamaoncol.2022.5143, lire en ligne, consulté le )
  7. Erik Schooten, Alessia Di Maggio, Paul M.P. van Bergen en Henegouwen et Marta M. Kijanka, « MAGE-A antigens as targets for cancer immunotherapy », Cancer Treatment Reviews, vol. 67,‎ , p. 54–62 (ISSN 0305-7372, DOI 10.1016/j.ctrv.2018.04.009, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Tara A. Berman et John T. Schiller, « Human papillomavirus in cervical cancer and oropharyngeal cancer: One cause, two diseases », Cancer, vol. 123, no 12,‎ , p. 2219–2229 (ISSN 0008-543X et 1097-0142, DOI 10.1002/cncr.30588, lire en ligne, consulté le )
  9. Miao Peng, Yongzhen Mo, Yian Wang et Pan Wu, « Neoantigen vaccine: an emerging tumor immunotherapy », Molecular Cancer, vol. 18, no 1,‎ , p. 128 (ISSN 1476-4598, PMID 31443694, PMCID PMC6708248, DOI 10.1186/s12943-019-1055-6, lire en ligne, consulté le )
  10. Tagliamonte M, Petrizzo A, Tornesello ML, Buonaguro FM, Buonaguro L, « Antigen-specific vaccines for cancer treatment », Human Vaccines & Immunotherapeutics, vol. 10, no 11,‎ , p. 3332–3346 (PMID 25483639, PMCID 4514024, DOI 10.4161/21645515.2014.973317)
  11. « Cancer Vaccine » (consulté le )
  12. Giarelli E, « Cancer vaccines: a new frontier in prevention and treatment », Oncology, vol. 21, no 11 Suppl Nurse Ed,‎ , p. 11–7; discussion 18 (PMID 18154203)

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