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Goldmanite
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Goldmanite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ca3V3+2(SiO4)3
Identification
Couleur vert, vert brunâtre
Système cristallin isométrique
Classe cristalline et groupe d'espace m3m (4/m 3 2/m) - hexoctaédrique

Ia3d

Clivage aucun observé
Habitus cristallin - fin - se présente sous forme de cristaux fins bien formés.
Échelle de Mohs 6 - 7
Trait blanc
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction isotrope, n = 1,821(1), isotrope à faiblement anisotrope
Biréfringence les minéraux isotropes n'ont pas de biréfringence
Transparence oui
Propriétés chimiques
Densité 3,74–3,77 g/cm3 (mesurée), 3,76 g/cm3 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

 

La Goldmanite est un minéral de silicate vert ou brun verdâtre du groupe des grenats, de formule chimique de Ca3V3+2(SiO4)3[2],[3]. Elle est classée comme nésosilicate et son symbole IMA est Glm[4].

Découverte

Elle a été décrite pour la première fois en 1964 à partir d'une occurence dans le district de Laguna, comté de Cibola, au Nouveau-Mexique et porte le nom du pétrologue américain, Marcus Isaac Goldman (1881–1965)[4]. La localité type, la zone minière South Laguna (ou Sandy), se trouve dans de l'argile riche en vanadium dans un gisement d'uranium/vanadium métamorphisé dans du grès[3],[5]. L'étude de ces gisements a montré que le grenat situé dans le grès peu ou pas minéralisé est incolore, tandis que le grenat dans la roche sombre nettement minéralisée et contenant d'abondants gisements d'argile de vanadium et d'uranium, était vert foncé ou vert brunâtre. Pour confirmer que la couleur verte était due au vanadium, deux échantillons de grenat ont été séparés du minerai noir, analysés et se sont révélés riches en vanadium. L'étude de la région de la mine South Laguna en 1955 et 1956 s'est faite dans le cadre d'une enquête géologique des gisements d'uranium de ce district par l'USGS[6].

Gisements

En plus de la localité type de la mine Sandy au Nouveau-Mexique, la goldmanite est présente dans de nombreux sites de la planète[4]. Elle a été signalée à Coat-an-Noz dans les Côtes-d'Armor en France ; dans les carottes de forage de la mer du Nord ; de Klatovy en République tchèque ; à Ishimskaya Luka au nord du Kazakhstan ; dans le complexe Slyudyanka, monts Sayan, près de la région du lac Baïkal en Russie et la mine Yamoto, préfecture de Kagoshima au Japon[7]. L'un des plus grands gisements de goldmanite au monde se trouve dans le district de Pezinok, en Slovaquie. On en trouve également dans les schistes noirs métallifères en Corée[8],[9]. Des gisements existent aussi en Italie, en Suisse, en Espagne, en Australie et en Afrique[4].

L'environnement de la goldmanite comprend un certain nombre de minéraux associés : le quartz, la calcite, le diopside, la vésuvianite, la wollastonite, l’épidote, la grossulaire, l’andradite, la biotite, le spinelle, le plagioclase, la pyrrhotite, la roscoélite et la montmorillonite[3].

épido,tla e Grossulai,rl'e Andradi,tla e Bioti,tle e Spinel, le

Plagioclase Pyrrhotite Roscoélite Montmorillonite

Composition chimique

La Goldmanite est composée de calcium (24,79 %), d'aluminium (3,34 %), de vanadium (12,6 %), de fer (2,3 %), de silicium (17,37 %) et d'oxygène (39,59 %). Sa formule chimique peut aussi s'écrire Ca3(V3+, AI, Fe3+)2(SiO4)3.

Propriétés

La densité mesurée à savoir 3,74 g/cm3 avec une marge d'erreur de 0,03 a été déterminée par rapport à la densité de la liqueur diluée de Clérici dans laquelle de petits fragments restaient en suspension. À cause de la taille fine des grains, une détermination plus précise de la densité n'a pas été tentée. La densité calculée (3,737) est en accord avec la valeur approximative. L'indice de réfraction a été trouvé par immersion à 1,821 ± 0,001, en utilisant la lampe au sodium et en ajustant les petits changements de température. Comme d'autres grenats de calcium, la goldmanite s'est avérée faiblement anisotrope. La taille de sa cellule minérale est de 12,011 Å, telle que déterminée par analyse par diffraction des rayons X sur poudre[6].

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Goldmanite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  3. a b et c (en) « Goldmanite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
  4. a b c et d (en) « Goldmanite », sur Mindat.org (consulté le )
  5. (en) « Goldmanite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  6. a et b (en) Robert H. Moench et Robert Meyrowitz, « Goldmanite, a Vanadium Garnet from Laguna, New Mexico », American Mineralogist, vol. 49,‎ , p. 644–655 (lire en ligne [PDF]) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « AmMin » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  7. (en) « Goldmanite », sur Mindat.org (consulté le )
  8. (en) Gi Young Jeong, « Mineralogy and geochemistry of metalliferous black slates in the Okcheon metamorphic belt, Korea: a metamorphic analogue of black shales in the South China block », Mineralium Deposita, 5e série, vol. 41, no 5,‎ , p. 469–481 (DOI 10.1007/s00126-006-0067-5, Bibcode 2006MinDe..41..469J, S2CID 140672940)
  9. (en) G. Y. Jeong et Y. H. Kim, « Goldmanite from the black slates of the Ogcheon belt, Korea », Mineralogical Magazine, vol. 63, no 2,‎ , p. 253–256 (ISSN 0026-461X et 1471-8022, DOI 10.1180/002646199548358, lire en ligne, consulté le )