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En 1987, elle joue le rôle de Pooja, dans le drame marital ''[[Kaash]]'' de [[Mahesh Bhatt]]. Kapadia et Jackie Shroff jouent le rôle d'un couple séparé qui, au cours d'une bataille juridique acharnée, pour la garde de leur fils unique, apprend que ce dernier souffre d'une tumeur au cerveau. Ils se retrouvent pour passer les derniers mois de sa vie en famille<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Gautam Chintamani|titre=Mahesh Bhatt's Kaash, starring Jackie Shroff and Dimple Kapadia, is a convincing exploration of the theme of death|périodique=Firstpost|date=24 juin 2018|lire en ligne=https://www.firstpost.com/entertainment/mahesh-bhatts-kaash-starring-jackie-shroff-and-dimple-kapadia-is-a-convincing-exploration-of-the-theme-of-death-4582751.html|consulté le=14 février 2021}}.</ref>. Avant le début du tournage, elle déclare que c'est le plus grand défi artistique de sa carrière<ref name="SumitMitra" />. Bhatt choisit Kapadia parce qu'elle est consciente de sa propre expérience conjugale et il révèle plus tard que pendant le tournage, elle s'était de plus en plus investie dans l'histoire, à tel point qu'après un certain temps, il ne pouvait plus la différencier de Pooja car elle {{citation|devenait le personnage}}"<ref name="MaheshBhatt">{{Article |langue=en|auteur1=Mahesh Bhatt|titre=She's Like a Child on Her First Day at School|périodique=The Illustrated Weekly of India|volume=108|numéro=27-38|date=9 août 1987|pages=12}}.</ref>. La performance de Kapadia est saluée par la critique{{sfn|Virdi|2003|p=142}}{{,}}<ref name="SubhashJha2">{{Article |langue=en|auteur1=Subhash Jha|titre=The rage of angels|périodique=The Sunday Standard|date=23 octobre 1988|pages=3}}.</ref>{{,}}<ref name="Bhawana Somaaya">{{Article |langue=en|auteur1=Bhawana Somaaya|titre=Dimple Kapadia's Interview|périodique=Screen|date=5 mars 2004|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20040602101449/http://www.screenindia.com/fullstory.php?content_id=7457|consulté le=15 février 2020}}.</ref>. {{Lien|Pritish Nandy}}, l'éditeur de l'hebdomadaire indien The Illustrated Weekly, affirme : {{citation|Dimple réalise l'impossible. Dépourvue de son maquillage pailleté, de son glamour et de ses manières filmiques, elle prend vie comme jamais auparavant : belle, sensible, intense. On a presque l'impression d'avoir découvert une nouvelle actrice à l'écran}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Pritish Nandy|titre=Editor's Choice - Film|périodique=The Illustrated Weekly of India|date=6 septembre 1987|lire en ligne=https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.110088/page/n361/mode/2up|consulté le=15 février 202}}.</ref>. Plus tard, [[The Times of India]] la classe parmi les meilleures performances de Kapadia, notant son {{citation|immense force en tant qu'interprète}}, et Sukanya Verma écrit à propos de la {{citation|détermination stoïque et de la vulnérabilité touchante}} avec lesquelles Pooja a été jouée, qualifiant le résultat {{citation|d'extrêmement crédible et sympathique à la fois}}.<ref name="TimesofIndia2005">{{Article |langue=en|auteur1= |titre=Dimple Kapadia: The sensuous star|périodique=The Times of India|date=31 août 2005|lire en ligne=https://timesofindia.indiatimes.com/entertainment/hindi/bollywood/news/Dimple-Kapadia-The-sensuous-star/articleshow/1215746.cms|consulté le=15 février 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Sukanya Verma|titre=The best of Dimple|périodique=Rediff.com|date=8 juin 2007|lire en ligne=https://www.rediff.com/movies/2007/jun/08sli5.htm|consulté le=15 février 2021}}.</ref>. Bhawana Somaaya rapporte que ''Kaash'' a fait de Kapadia une artiste du spectacle.<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Bhawana Somaaya|titre=The highs and lows – a recollection|périodique=The Hindu [lien archivé]|date=24 novembre 2000|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20040101090803/http://www.hindu.com/2000/11/24/stories/09240222.htm|consulté le=15 février 2021}}.</ref>. |
En 1987, elle joue le rôle de Pooja, dans le drame marital ''[[Kaash]]'' de [[Mahesh Bhatt]]. Kapadia et Jackie Shroff jouent le rôle d'un couple séparé qui, au cours d'une bataille juridique acharnée, pour la garde de leur fils unique, apprend que ce dernier souffre d'une tumeur au cerveau. Ils se retrouvent pour passer les derniers mois de sa vie en famille<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Gautam Chintamani|titre=Mahesh Bhatt's Kaash, starring Jackie Shroff and Dimple Kapadia, is a convincing exploration of the theme of death|périodique=Firstpost|date=24 juin 2018|lire en ligne=https://www.firstpost.com/entertainment/mahesh-bhatts-kaash-starring-jackie-shroff-and-dimple-kapadia-is-a-convincing-exploration-of-the-theme-of-death-4582751.html|consulté le=14 février 2021}}.</ref>. Avant le début du tournage, elle déclare que c'est le plus grand défi artistique de sa carrière<ref name="SumitMitra" />. Bhatt choisit Kapadia parce qu'elle est consciente de sa propre expérience conjugale et il révèle plus tard que pendant le tournage, elle s'était de plus en plus investie dans l'histoire, à tel point qu'après un certain temps, il ne pouvait plus la différencier de Pooja car elle {{citation|devenait le personnage}}"<ref name="MaheshBhatt">{{Article |langue=en|auteur1=Mahesh Bhatt|titre=She's Like a Child on Her First Day at School|périodique=The Illustrated Weekly of India|volume=108|numéro=27-38|date=9 août 1987|pages=12}}.</ref>. La performance de Kapadia est saluée par la critique{{sfn|Virdi|2003|p=142}}{{,}}<ref name="SubhashJha2">{{Article |langue=en|auteur1=Subhash Jha|titre=The rage of angels|périodique=The Sunday Standard|date=23 octobre 1988|pages=3}}.</ref>{{,}}<ref name="Bhawana Somaaya">{{Article |langue=en|auteur1=Bhawana Somaaya|titre=Dimple Kapadia's Interview|périodique=Screen|date=5 mars 2004|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20040602101449/http://www.screenindia.com/fullstory.php?content_id=7457|consulté le=15 février 2020}}.</ref>. {{Lien|Pritish Nandy}}, l'éditeur de l'hebdomadaire indien The Illustrated Weekly, affirme : {{citation|Dimple réalise l'impossible. Dépourvue de son maquillage pailleté, de son glamour et de ses manières filmiques, elle prend vie comme jamais auparavant : belle, sensible, intense. On a presque l'impression d'avoir découvert une nouvelle actrice à l'écran}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Pritish Nandy|titre=Editor's Choice - Film|périodique=The Illustrated Weekly of India|date=6 septembre 1987|lire en ligne=https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.110088/page/n361/mode/2up|consulté le=15 février 202}}.</ref>. Plus tard, [[The Times of India]] la classe parmi les meilleures performances de Kapadia, notant son {{citation|immense force en tant qu'interprète}}, et Sukanya Verma écrit à propos de la {{citation|détermination stoïque et de la vulnérabilité touchante}} avec lesquelles Pooja a été jouée, qualifiant le résultat {{citation|d'extrêmement crédible et sympathique à la fois}}.<ref name="TimesofIndia2005">{{Article |langue=en|auteur1= |titre=Dimple Kapadia: The sensuous star|périodique=The Times of India|date=31 août 2005|lire en ligne=https://timesofindia.indiatimes.com/entertainment/hindi/bollywood/news/Dimple-Kapadia-The-sensuous-star/articleshow/1215746.cms|consulté le=15 février 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Sukanya Verma|titre=The best of Dimple|périodique=Rediff.com|date=8 juin 2007|lire en ligne=https://www.rediff.com/movies/2007/jun/08sli5.htm|consulté le=15 février 2021}}.</ref>. Bhawana Somaaya rapporte que ''Kaash'' a fait de Kapadia une artiste du spectacle.<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Bhawana Somaaya|titre=The highs and lows – a recollection|périodique=The Hindu [lien archivé]|date=24 novembre 2000|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20040101090803/http://www.hindu.com/2000/11/24/stories/09240222.htm|consulté le=15 février 2021}}.</ref>. |
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Dans ''[[Zakhmi Aurat]]'' (1988), Kapadia joue le rôle de Kiran Dutt, une officier de police qui subit un [[viol collectif]] et, lorsque le système judiciaire ne parvient pas à condamner les criminels, elle s'unit à d'autres survivantes de viols pour [[Castration|castrer]] les violeurs par vengeance{{sfn|Vasudev|1995|p=249}}. Parmi les premiers d'une nouvelle tendance de films de vengeance, centrés sur les femmes, le film est un succès financier mais il polarise les critiques et attire une large couverture pour sa longue et brutale scène de viol impliquant Kapadia{{sfn|Mazumdar|2017|p=172}}{{,}}<ref name="ArunaVasudev">{{Article |langue=en|auteur1=Aruna Vasudev|titre=Women beware men|périodique=Index on Censorship|volume=20|numéro=3|date=mars 1991|pages=7-8|issn=0306-4220|doi=10.1080/03064229108535052}}.</ref>. [[Khalid Mohamed]] du ''Times of India'' note la {{citation|performance de Kapadia}} mais critique la séquence de viol comme étant {{citation|totalement lascive}} et {{citation|la vulgarité éclaboussant l'écran}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Khalid Mohamed|titre=Zakhmi Aurat: How to Go Haywire|périodique=The Times of India|date=4 septembre 1988}}.</ref>. Le magazine féministe ''{{Lien|Manushi}}'' critique sa faible qualité cinématographique, notamment l'absurdité des scènes d'action et la {{citation|vilaine sorte de titillation}} dans la scène de viol, mais déclare que Kapadia a apporté {{citation|une conviction à son rôle qui est rare parmi les héroïnes de Bombay}} avec une performance qui reste {{citation|discrète, émouvante et charmante sans être du tout accrocheuse ou séduisante}}<ref name="Manushi">{{Article |langue=en|auteur1=Madhu Kishwar|auteur2=Ruth Vanita|titre=Male Fantasies Of Female Revenge|périodique=Manushi|date=septembre-octobre 1988|numéro=48|pages=43-44}}.</ref>. La même année, Kapadia a travaillé avec Rajkumar Kohli sur le drame d'action ''{{Lien|langue=en|trad=Saazish (1988 film)|fr=Saazish (film, 1988)|texte=Saazish}}'' et le film d'horreur ''{{Lien|langue=en|trad=Bees Saal Baad (1988 film)|fr=Bees Saal Baad (film, 1988)|texte=Bees Saal Baad}}'', un ''{{Lien|langue=en|trad=Bees Saal Baad (1962 film)|fr=Bees Saal Baad (film, 1962)|texte=remake du film du même nom, de 1962}}''{{sfn|Arunachalam|2020|p=1060}}{{,}}{{sfn|Mubarki|2016|p=128}}{{,}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Rachit Gupta|titre=Five must-watch horror classics|périodique=Filmfare|date=2 juin 2016|lire en ligne=https://www.filmfare.com/features/five-mustwatch-horror-classics-13627.html|consulté le=16 février 2021}}.</ref>. Elle est la vedette de l'action dans ''{{Lien|Mera Shikar}}'', une saga de vengeance dirigée par {{Lien|Keshu Ramsay}}, dans le rôle de Bijli, une jeune femme autrefois joyeuse qui s'entraîne aux [[Art martial|arts martiaux]] pour punir un gangster notoire pour les crimes infligés à sa soeur. Le film est décrit comme un {{citation|amusement extraordinairement adroit}} par {{Lien|Subhash K. Jha}}, qui le préfère au {{citation|sensationnalisme sordide}} de Zakhmi Aurat et note la {{citation|retenue inhabituelle}} avec laquelle la transformation de Bijli a été réalisée<ref name="SubhashJha2" />. |
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== Prix et nominations == |
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* {{Ouvrage |langue=en|auteur1=Ranjani Mazumdar|titre=Bombay Cinema|sous-titre=An Archive of the City|éditeur=U of Minnesota Press|année=2007|passage=143-144|isbn=978-1-4529-1302-5|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=xenNBrRKOGoC&pg=PA143|plume=oui}}. |
* {{Ouvrage |langue=en|auteur1=Ranjani Mazumdar|titre=Bombay Cinema|sous-titre=An Archive of the City|éditeur=U of Minnesota Press|année=2007|passage=143-144|isbn=978-1-4529-1302-5|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=xenNBrRKOGoC&pg=PA143|plume=oui}}. |
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* {{Chapitre |langue=en|auteur1=Ranjani Mazumdar|titre chapitre=Friction, Collision and the Grotesque: The Dystopic Fragments of Bombay Cinema|auteurs ouvrage=Gyan Prakash|titre ouvrage=Noir Urbanisms: Dystopic Images of the Modern City|éditeur=Princeton University Press|année=2010|isbn=978-1-4008-3662-8|lire en ligne=https://www.academia.edu/4899738/Friction_Collision_and_the_Grotesque_The_Dystopic_Fragments_of_Bombay_Cinema|passage=150-186|plume=oui}}. |
* {{Chapitre |langue=en|auteur1=Ranjani Mazumdar|titre chapitre=Friction, Collision and the Grotesque: The Dystopic Fragments of Bombay Cinema|auteurs ouvrage=Gyan Prakash|titre ouvrage=Noir Urbanisms: Dystopic Images of the Modern City|éditeur=Princeton University Press|année=2010|isbn=978-1-4008-3662-8|lire en ligne=https://www.academia.edu/4899738/Friction_Collision_and_the_Grotesque_The_Dystopic_Fragments_of_Bombay_Cinema|passage=150-186|plume=oui}}. |
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* {{Chapitre |langue=en|auteur1=Ranjani Mazumdar|titre chapitre=The Legal Unspeakable: Rape in 1980s Bombay Cinema|auteurs ouvrage=Bishnupriya Dutt, Janelle Reinelt, Shrinkhla Sahai|titre ouvrage=Gendered Citizenship: Manifestations and Performance|éditeur=Springer|année=2017|passage=163-179|isbn=978-3-319-59093-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=F0RADwAAQBAJ&pg=PA163|plume=oui}}. |
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* {{Chapitre |langue=en|auteur1=Monika Mehta|titre chapitre=An Anomalous Dilemma: To Ban or to Certify the Self-Sacrificial Wife in Pati Parmeshwar|auteurs ouvrage=Monika Mehta|titre ouvrage=Censorship and Sexuality in Bombay Cinema|éditeur=University of Texas Press|année=2012|isbn=978-0-292-74251-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=nJSh153_7QEC&pg=PA131|passage=131-158|plume=oui}}. |
* {{Chapitre |langue=en|auteur1=Monika Mehta|titre chapitre=An Anomalous Dilemma: To Ban or to Certify the Self-Sacrificial Wife in Pati Parmeshwar|auteurs ouvrage=Monika Mehta|titre ouvrage=Censorship and Sexuality in Bombay Cinema|éditeur=University of Texas Press|année=2012|isbn=978-0-292-74251-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=nJSh153_7QEC&pg=PA131|passage=131-158|plume=oui}}. |
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* {{Ouvrage |langue=en|auteur1=Meraj A. Mubarki|titre=Filming Horror|sous-titre=Hindi Cinema, Ghosts and Ideologies|éditeur=SAGE Publications India|année=2016|isbn=978-93-5150-873-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=lckdDAAAQBAJ&printsec=frontcover|plume=oui}}. |
* {{Ouvrage |langue=en|auteur1=Meraj A. Mubarki|titre=Filming Horror|sous-titre=Hindi Cinema, Ghosts and Ideologies|éditeur=SAGE Publications India|année=2016|isbn=978-93-5150-873-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=lckdDAAAQBAJ&printsec=frontcover|plume=oui}}. |
Version du 16 février 2021 à 07:48
Naissance | |
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Nationalité | |
Activité | |
Période d'activité |
Depuis |
Fratrie |
Simple Kapadia (en) |
Conjoint |
Rajesh Khanna (de à ) |
Enfants |
Distinctions | |
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Films notables |
Dimple Kapadia (née le ) est une actrice indienne qui apparaît principalement dans les films en hindi. Née et élevée à Bombay par des parents riches, elle aspire à devenir actrice dès son plus jeune âge et reçoit sa première opportunité grâce aux efforts de son père pour la lancer dans l'industrie du cinéma. Elle est découverte à l'âge de 14 ans, par le cinéaste Raj Kapoor, qui la choisit pour le rôle phare de sa romance pour adolescents Bobby (1973), qui connait un grand succès commercial et lui vaut une large reconnaissance du public. Peu avant la sortie du film, en 1973, elle épouse l'acteur Rajesh Khanna et se retire du métier d'actrice. Dimple Kapadia revient au cinéma, en 1984, deux ans après sa séparation d'avec Khanna. Son film de retour, Saagar, qui sort un an plus tard, relance sa carrière. Bobby et Saagar lui valent tous deux le prix de la meilleure actrice aux Filmfare Awards. Grâce à son travail au cours de la décennie, elle s'est imposée comme l'une des principales actrices du cinéma hindi[1].
Alors que ses premiers rôles reposent souvent sur sa beauté et son sex-appeal, Kapadia a envie de se remettre en question et d'élargir son registre. Elle est l'une des premières actrices à jouer dans des films d'action, centrés sur les femmes, mais elle trouve un plus grand écho auprès des critiques lorsqu'elle accepte des rôles plus dramatiques dans le cinéma parallèle , qu'il soit grand public ou néoréaliste. Elle joue dans des films allant des drames conjugaux aux adaptations littéraires. Elle joue des femmes en difficulté parfois considérées comme le reflet de son expérience personnelle et est acclamée pour ses performances dans Kaash (1987), Drishti (1990), Lekin... (1991) et Rudaali (1993)[2]. Pour son rôle de pleureuse professionnelle dans Rudaali, elle remporte le Prix national du film pour la meilleure actrice et un Prix de la critique cinématographique. Dimple Kapadia joue ensuite dans Gardish (1993) et Krantiveer (1994), ce dernier film lui vaut un quatrième Filmfare Award.
À partir du milieu des années 1990, Dimple Kapadia devient plus sélective dans son travail et ses apparitions à l'écran sont moins nombreuses dans les décennies suivantes. Elle se fait remarquer par son interprétation de femmes d'âge moyen, compliquées, courtisées par des hommes plus jeunes, dans Dil Chahta Hai (2001) et la production américaine Leela (2002). Plus tard, elle tient des rôles principaux dans Hum Kaun Hai? (2004), Pyaar Mein Twist (2005), Phir Kabhi (2008), Tum Milo Toh Sahi (2010) et What the Fish (2013), mais elle obtient plus de succès avec des rôles de personnages dans Being Cyrus (2006), Luck by Chance (2009), Dabangg (2010), Cocktail (2012) et Finding Fanny (2014). Certains de ces rôles sont cités dans les médias comme s'écartant de la représentation habituelle des femmes de son âge, dans les films hindi. Un rôle clé dans le thriller hollywoodien Tenet (2020) lui vaut une reconnaissance supplémentaire. Dimple Kapadia est la mère de Twinkle Khanna et de Rinke Khanna , toutes deux anciennes actrices.
Vie privée
Dimple Kapadia naît le à Bombay en Inde[3],[4],[5]. Elle est la fille de l'homme d'affaires gujarati Chunibhai Kapadia et de sa femme Bitti, connue sous le nom de Betty. Chunibhai est issu d'une riche famille ismaélienne Khoja, dont les membres ont « embrassé l'hindouisme » tout en considérant l'Aga Khan comme leur mentor religieux[note 1]. Bitti est une ismaélienne pratiquante[9],[note 2]. Enfant, Dimple reçoit le nom d'Ameena (littéralement, honnête ou digne de confiance en arabe), par lequel elle n'a jamais été appelée, de l'Aga Khan III[6],[11]. Elle est l'aînée de quatre enfants ; ses frères et sœurs - tous décédés - étaient les sœurs Simple (également actrice) et Reem, et un frère, Suhail[11],[12],[13].
La famille réside à Santacruz , dans la banlieue de Bombay, où Kapadia étudie au lycée du couvent St Joseph[11],[14]. Elle se décrit comme ayant rapidement mûri et s'est souvent liée d'amitié avec des enfants plus âgés qu'elle[11],[15]. Son père est renié par sa famille conservatrice après qu'elle ait été choisie pour son premier film Bobby en 1973[6],[16]. À 15 ans, elle accepte d'épouser l'acteur Rajesh Khanna, alors âgé de 30 ans, après une courte cour[6],[17]. Le mariage est célébré selon les rites d'Ārya-Samāj, le , dans le bungalow de son père à Juhu, six mois avant la sortie du film Bobby[18],[19]. Kapadia se retire après le mariage et donne naissance à deux filles, Twinkle (née en 1974) et Rinke (née en 1977)[20]. Dimple Kapadia déclare que Khanna lui avait interdit de tourner après le mariage[21],[22].
Elle se sépare de Khanna, en , et retourne avec ses deux filles chez ses parents[6],[17]. Elle reprend le métier d'actrice deux ans plus tard[17]. Dans une interview accordée à India Today, en 1985, elle déclare « La vie et le bonheur dans notre maison ont pris fin le jour où Rajesh et moi nous sommes mariés », affirmant que son expérience conjugale malheureuse avait compris l'inégalité et l'infidélité de son mari, qualifiant leur mariage de « farce »[6]. L'hostilité entre Khanna et Kapadia, qui n'ont jamais officiellement divorcé, s'atténue au fil des ans ; bien qu'ils ne se soient jamais retrouvés, on les voit ensemble lors de fêtes et Kapadia joue aux côtés de Khanna dans son film inédit Jai Shiv Shankar (1990) et fait campagne pour son élection[23],[24]. Ses filles sont également devenues actrices et se sont retirées après s'être installées[13]. Sa fille aînée, Twinkle, est mariée à l'acteur Akshay Kumar[25]. Il est demandé à Dimple Kapadia, dans Filmfare en 2000, si elle voulait se remarier : « Je suis très heureuse et satisfaite... une fois a suffi »[13],[22]. Elle est avec lui lorsqu'il est mort et déclare plus tard que sa perte, ainsi que la mort de sa soeur Simple et de son frère, lui ont donné le sentiment d'être « vraiment abandonnée »[13],[26].
Dimple Kapadia est une amatrice d'art et elle a pratiqué la peinture et la sculpture. En 1998, elle créé une nouvelle entreprise appelée The Faraway Tree, qui vend des bougies qu'elle conçoit[27],[28]. Passionnée de bougies et trouvant la fabrication de bougies thérapeutique, elle est allée au Pays de Galles et a suivi un atelier avec David Constable (en), un artiste de Blackwood , spécialisé dans les bougies[14],[29]. Selon la presse indienne, l'entreprise commerciale de Kapadia a inspiré d'autres passionnés de bougies à créer des entreprises similaires[30],[31]. Ses bougies ont été présentées et mises en vente lors de plusieurs expositions[28],[32].
Carrière
Début (1973)
Dimple, passionnée de cinéma, aspire à devenir actrice depuis son enfance[15]. Sa carrière d'actrice est lancée par son père, qui fréquente les professionnels de l'industrie cinématographique et les soirées organisées par la scénariste Anjana Rawail[11],[33]. Grâce à ses contacts, Dimple a failli être choisie pour jouer la jeune version du personnage de Vyjayanthimala dans Sunghursh (1968) de H. S. Rawail , mais elle est finalement rejetée parce qu'elle paraît plus âgée que le rôle prévu[11]. Après avoir refusé l'offre de jouer le personnage principal dans Guddi de Hrishikesh Mukherjee, en 1970, une autre opportunité se présente en 1971 lorsque Raj Kapoor recherche une nouvelle actrice pour son projet de romance adolescente. Munni Dhawan, un ami proche de Kapoor, lui suggère de considérer Kapadia, ayant fait la connaissance de son père[34],[35]. En juin de cette année-là, à l'âge de 14 ans, Kapadia fait un test d'écran pour le film, sur les plateaux d'une des productions de Kapoor, et elle est choisie pour le rôle[36]. Le film Bobby sort en . Il met en scène le fils de Kapoor, Rishi Kapoor, dans le rôle de Raj Nath, le fils d'un riche homme d'affaires hindou, et Kapadia obtient le rôle principal de Bobby Braganza, la fille adolescente d'un pêcheur chrétien de Goa. L'histoire suit l'histoire d'amour entre Raj et Bobby face à la désapprobation de leurs parents pour leur relation en raison des préjugés de classe[37],[note 3].
Bobby est un grand succès commercial et Dimple Kapadia est louée pour sa performance, qui lui vaut le Filmfare Award de la meilleure actrice (ex-aequo avec Jaya Bachchan pour Abhimaan (en))[38],[39]. Qurratulain Hyder (en) de The Illustrated Weekly of India (en) note qu'elle jouait avec « une facilité et une fraîcheur naturelles »[40]. Plusieurs répliques de Kapadia dans le film sont devenues populaires, notamment « Mujhse dosti karoge ? » (en français : Seras-tu mon ami ?)[41] et les « mini-jupes, les chemises à pois à taille basse et le légendaire bikini rouge » qu'elle porte ont fait d'elle une icône de la mode pour les jeunes en Inde[42],[note 4],[note 5]. Par conséquent, les robes à pois étaient souvent appelées Bobby Print[note 6],[46],[47]. Bhawana Somaaya de The Hindu attribue à Kapadia le lancement du merchandising des souvenirs de films en Inde et Mukesh Khosla de The Tribune dit que Bobby a fait d'elle un « personnage culte », parce qu'elle est à la tête des tendances de la mode[48],[49]. Plus tard, Kapadia crédite Raj Kapoor pour son évolution en tant qu'actrice : « La somme totale de ce que je suis aujourd'hui en tant qu'actrice, quoi que je sois, c'est Raj Kapoor »[15]. En 2008, Raja Sen du portail Rediff.com a classé sa performance dans Bobby comme la quatrième meilleure performance féminine de tous les temps dans le cinéma hindi : « Une petite fille elfe avec de grands et jolis yeux, personne n'a représenté l'innocence de façon aussi mémorable que Dimple dans sa première sortie. Elle était candide, frappante et d'un naturel authentique... voilà une fille qui redéfinirait le glamour et la grâce et ferait en sorte que cela paraisse très, très facile »[50].
1984 - 1989
Dimple Kapadia revient à la comédie en 1984, deux ans après sa séparation d'avec Khanna, disant qu'elle avait un besoin personnel de se prouver ses propres capacités[17],[15]. Au cours de la décennie suivante, elle devient l'une des principales actrices du cinéma hindi[1],[note 7]. Son premier film post-hiatus est Saagar ; un ami commun informe le réalisateur Ramesh Sippy de la volonté de Kapadia de revenir au métier d'actrice. Elle considère que son essai à l'écran pour le film avait échoué parce qu'elle était nerveuse et qu'elle « frissonnait littéralement » en le jouant, mais Sippy la choisit pour jouer le rôle principal aux côtés de sa co-star de Bobby, Rishi Kapoor. Le film est censé être son moyen de retour, mais son retard d'un an fait que plusieurs de ses projets ultérieurs sortent avant, le premier étant Zakhmi Sher (1984)[15],[22].
Parmi les autres films sortis avant Saagar, citons Manzil Manzil (1984), Aitbaar (1985) et Arjun (1985). Kapadia apparaît aux côtés de Sunny Deol dans Manzil Manzil, un drame réalisé par Nasir Hussain . Tout en parlant de son expérience positive pendant le tournage du film, elle se sent mal à l'aise à l'idée de jouer le rôle de chanteuse et danseuse[15]. Son travail est jugé inefficace par Trade Guide et The Illustrated Weekly rapporte que ses perspectives de carrière dépendent entièrement du sort de ses prochains projets[52]. Kapadia reçoit des critiques positives pour son rôle dans le thriller hitchcockien Aitbaar, de Mukul Anand[15],[53],[54]. Elle joue le rôle de Neha, une jeune femme riche dont le mari cupide (Raj Babbar) complote pour l'assassiner. En discutant de sa performance, elle a dit qu'elle était « un sac de nerfs » pendant le tournage, ce qui a bénéficié à sa performance car son propre état a coïncidé avec le bouleversement intérieur de son personnage[15]. Elle est engagée, aux côtés de Sunny Deol, pour la deuxième fois dans le film d'action Arjun de Rahul Rawail : c'est son premier succès commercial depuis son retour au cinéma[54],[55].
Le première de Saagar, en août 1985, est controversée pour plusieurs scènes mettant en scène Kapadia, dont une dans laquelle on la voit seins nus, pendant moins d'une seconde[56],[57]. Le film est choisi comme film officiel de l'Inde, lors de la 58e édition des Academy Awards du meilleur film en langue étrangère[58],[59]. La performance de Kapadia, dans le rôle de Mona D'Silva, une jeune femme catholique déchirée entre son ami (Kamal Haasan) et l'homme qu'elle aime (Kapoor), lui vaut un deuxième prix de la meilleure actrice aux Filmfare Awards[60],[note 8]. Un critique d'Asiaweek apprécie le film pour sa « narration soignée et sa technique magistrale » et qualifie Kapadia de « délice »[62]. Selon Rediff.com, Kapadia « a réalisé une performance solide et mémorable, en mettant les deux rôles principaux masculins à terre et en faisant fonctionner le film »[63]. Un numéro de India Today, de 1993, écrit : « Saagar était à bien des égards un éloge de son incroyable beauté. Elle était ravissante : cheveux auburn, visage classique, yeux profonds, une aura de sensualité. Il était clair qu'elle était de retour » [64].
Janbaaz (1986) de Feroz Khan (en), qui raconte l'histoire d'un homme qui lutte contre la toxicomanie[65], s'est fait connaître par une scène d'amour dans laquelle Dimple Kapadia et le personnage principal masculin, Anil Kapoor, partagent un baiser complet, scène à laquelle le cinéma hindi n'est pas habitué[66]. La même année, elle joue aux côtés de Kamal Haasan dans son premier film régional, Vikram , un long métrage de science-fiction, en tamoul, dans le rôle mineur d'Inimaasi, une jeune princesse qui tombe amoureuse de Vikram (Haasan)[67]. En 1987, Kapadia apparaît dans Insaniyat Ke Dushman de Rajkumar Kohli (en) et Insaaf (en) de Mukul Anand, deux films d'action très populaires auprès du public[18]. Dans Insaaf, elle joue le double rôle de danseuse et de médecin[68],[69]. Elle travaille alors dans de nombreux films hindis, réalisés par des producteurs du sud de l'Inde, dont Pataal Bhairavi , qu'elle déteste. Elle avoue par la suite avoir accepté ces rôles pour des raisons financières plutôt que pour leur valeur artistique : « Je frissonne encore aujourd'hui en pensant à ces films. En tant qu'artiste, j'ai été totalement compromise. »[15].
En 1987, elle joue le rôle de Pooja, dans le drame marital Kaash de Mahesh Bhatt. Kapadia et Jackie Shroff jouent le rôle d'un couple séparé qui, au cours d'une bataille juridique acharnée, pour la garde de leur fils unique, apprend que ce dernier souffre d'une tumeur au cerveau. Ils se retrouvent pour passer les derniers mois de sa vie en famille[70]. Avant le début du tournage, elle déclare que c'est le plus grand défi artistique de sa carrière[6]. Bhatt choisit Kapadia parce qu'elle est consciente de sa propre expérience conjugale et il révèle plus tard que pendant le tournage, elle s'était de plus en plus investie dans l'histoire, à tel point qu'après un certain temps, il ne pouvait plus la différencier de Pooja car elle « devenait le personnage »"[71]. La performance de Kapadia est saluée par la critique[53],[72],[73]. Pritish Nandy (en), l'éditeur de l'hebdomadaire indien The Illustrated Weekly, affirme : « Dimple réalise l'impossible. Dépourvue de son maquillage pailleté, de son glamour et de ses manières filmiques, elle prend vie comme jamais auparavant : belle, sensible, intense. On a presque l'impression d'avoir découvert une nouvelle actrice à l'écran »[74]. Plus tard, The Times of India la classe parmi les meilleures performances de Kapadia, notant son « immense force en tant qu'interprète », et Sukanya Verma écrit à propos de la « détermination stoïque et de la vulnérabilité touchante » avec lesquelles Pooja a été jouée, qualifiant le résultat « d'extrêmement crédible et sympathique à la fois ».[75],[76]. Bhawana Somaaya rapporte que Kaash a fait de Kapadia une artiste du spectacle.[77].
Dans Zakhmi Aurat (1988), Kapadia joue le rôle de Kiran Dutt, une officier de police qui subit un viol collectif et, lorsque le système judiciaire ne parvient pas à condamner les criminels, elle s'unit à d'autres survivantes de viols pour castrer les violeurs par vengeance[78]. Parmi les premiers d'une nouvelle tendance de films de vengeance, centrés sur les femmes, le film est un succès financier mais il polarise les critiques et attire une large couverture pour sa longue et brutale scène de viol impliquant Kapadia[79],[80]. Khalid Mohamed du Times of India note la « performance de Kapadia » mais critique la séquence de viol comme étant « totalement lascive » et « la vulgarité éclaboussant l'écran »[81]. Le magazine féministe Manushi (en) critique sa faible qualité cinématographique, notamment l'absurdité des scènes d'action et la « vilaine sorte de titillation » dans la scène de viol, mais déclare que Kapadia a apporté « une conviction à son rôle qui est rare parmi les héroïnes de Bombay » avec une performance qui reste « discrète, émouvante et charmante sans être du tout accrocheuse ou séduisante »[82]. La même année, Kapadia a travaillé avec Rajkumar Kohli sur le drame d'action Saazish et le film d'horreur Bees Saal Baad (en), un remake du film du même nom, de 1962 (en)[83],[84],[85]. Elle est la vedette de l'action dans Mera Shikar , une saga de vengeance dirigée par Keshu Ramsay (en), dans le rôle de Bijli, une jeune femme autrefois joyeuse qui s'entraîne aux arts martiaux pour punir un gangster notoire pour les crimes infligés à sa soeur. Le film est décrit comme un « amusement extraordinairement adroit » par Subhash K. Jha (en), qui le préfère au « sensationnalisme sordide » de Zakhmi Aurat et note la « retenue inhabituelle » avec laquelle la transformation de Bijli a été réalisée[72].
Prix et nominations
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dimple Kapadia » (voir la liste des auteurs).
- C'est ce que rapporte Sumit Mitra, dans l'India Today, le , décrivant la famille de Kapadia comme une « riche famille Khoja, qui n'a embrassé l'hindouisme qu'avec le père de Chunibhai, Laljibhai, et qui accepte encore aujourd'hui l'Agha Khan comme son mentor religieux »[6]. Kaveree Bamzai a repris une information similaire dans le magazine Open du dans un article sur la fille de Kapadia, Twinkle Khanna, qualifiant la famille de Chunibhai de « famille Ismaili Khojas déchue »[7]. Dans le livre, de 2014, intitulé When I Was 25 : The Leaders Look Back, l'auteur Shaili Chopra, qui a interviewé Kapadia pour un chapitre de ce livre, a cité l'article susmentionné d'India Today en relation avec l'histoire de ses parents et a noté que Kapadia « n'en parlait pas beaucoup »[8].
- « Ma grand-mère est une Aga Khan (la secte Islami qui renverse l'Aga Khan comme chef spirituel) donc elle nous emmenait, Rinke et moi, au jamatkhana. »[10]
- « Bobby était un blockbuster, le plus grand succès de 1973 et le deuxième plus grand succès des années 1970... Le film a été pionnier en matière de tendances car il présente une jeune romance sur fond de préjugés de classe. »[38].
- « Les pantalons sexy de la sensationnelle Dimple Kapadia et les chemisiers à nœud papillon de la plus grande superproduction romantique de Bollywood, Bobby (1973), sont devenus une tendance de mode instantanée chez les femmes[43]. »
- La mode du film, inspirée du western, a vraiment capté l'imagination de la jeunesse indienne. Les mini-jupes bikinis et les écharpes fluides, tels que les porte Bobby, ont été adoptés par des adolescents conscients de la mode[44].
- Dimple Kapadia, à l'âge de 17 ans, est devenue une icône de la mode en 1973, grâce à sa « chemise à pois noués et sa mini jupe noire sexy », qu'elle portait dans le film Bobby. À ce jour, l'imprimé à pois est connu en Inde sous le nom de Bobby print[45].
- « D'une beauté éblouissante, d'un intellect incisif, d'une détermination sans faille, d'un grand talent et d'un éventail impressionnant de films, Dimple Kapadia est déjà en tête de liste »[51].
- Elle a fait son retour avec Rishi dans Saagar en 1985, après quoi elle est devenue une figure emblématique de l'industrie cinématographique[61].
- « Bhupen Hazarika a été élu meilleur réalisateur de musique et Dimple Kapadia meilleure actrice pour Rudali (hindi) au Festival international du film d'Asie-Pacifique de Fukoaka, Japon »[94].
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Voir aussi
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Articles connexes
Liens externes
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