Aller au contenu

Élise Turcotte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Élise Turcotte
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions

Élise Turcotte, née le à Sorel (Québec)[1], est une écrivaine et poète québécoise.

Élise Turcotte obtient un baccalauréat en arts et une maîtrise en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. Elle détient également un doctorat de l'Université de Sherbrooke[1].

De 1983 à 1984, elle est assistante de recherche au sein du Groupe de recherche sur la représentation du féminin dans la littérature québécoise, sous la direction de Doris-Louise Hainault, en plus d’occuper un poste d’auxiliaire d’enseignement au département de philosophie de l'UQAM[2]. Depuis 1986, elle enseigne la littérature au Cégep du Vieux Montréal, en plus de publier dans plusieurs revues littéraires telles qu'Estuaire, La Nouvelle Barre du jour, Mœbius et Lèvres urbaines[1].  

Après la publication de recueils de poésie, elle aborde le roman en 1991 avec Le Bruit des choses vivantes, lauréat du prix Louis-Hémon 1992. Son troisième roman intitulé La Maison étrangère remporte le prix du Gouverneur général 2003, alors que Guyana (2011) se mérite le Grand prix du livre de Montréal.

Elle donne également dans la nouvelle avec le recueil Caravane (1994) et fait paraître plusieurs ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse, notamment la série Annette, tout en conservant un intérêt constant pour l'écriture poétique qui lui vaut le Prix Émile-Nelligan 1989 pour La Terre est ici.

Elle a comme conjoint le poète Jean-Éric Riopel.

Style littéraire

[modifier | modifier le code]

Sa poésie est celle de la quête de lieux-refuges, d’espaces intimes tels que la chambre et la cuisine, à l’abri de la tempête du monde extérieur. Les textes mentionnent les objets familiers du quotidien[3].

« Dans un inquiétant univers au seuil de la mort, l’autrice convoque fantômes, amours, fuites, talismans, musiques, animaux et cruautés par des portraits précis qui fouillent le fond des choses. La ville et ses bruits occupent une grande place dans son œuvre, souvent campée à Montréal et au Mexique. Son écriture se déploie à partir de révoltes, de résistance, empruntant même parfois l’aspect du reportage poétique ou le ton du manifeste. Avec une vaste conscience du vivant, Turcotte écrit sur le temps qui passe de manière circulaire en convoquant l’enfance, ses plaisirs, ses dangers. Sensuelle, son écriture est une célébration du corps à travers différents désirs, objets et insomnies. Mus par des forces invisibles, les écrits d’Élise Turcotte sont étonnants en ce qu’ils sont à la fois en avant et au cœur de son époque. Ils sont des secrets livrés avec générosité. »

— Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec 2000 | 2020, Vanessa Bell et Catherine Cormier-Larose, Les éditions du Remue-Ménage, 2021, 288 p. (ISBN 9782890917347)

Rayonnement

[modifier | modifier le code]

Pour l'ensemble de son œuvre poétique, elle reçoit le Grand Prix du Festival international de la poésie en 2002.

Au fil de sa carrière, elle prend part à de nombreuses manifestations culturelles comme le Mois de la lecture à Brno en République tchèque (2008) et la Rencontre des poètes du monde latin au Mexique (2007). Elle a également été conférencière invitée par différentes universités au Québec, en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Scandinavie[2].

Elle enseigne la littérature au Cégep du Vieux Montréal.

Le fonds d'archives d'Élise Turcotte est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[4].

Recueil de nouvelles

[modifier | modifier le code]

Littérature d'enfance et de jeunesse

[modifier | modifier le code]

Romans jeunesse

[modifier | modifier le code]

Poésie jeunesse

[modifier | modifier le code]

Prix et honneurs

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c « Élise Turcotte | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  2. a et b « Advitam - Bibliothèque et Archives nationales du Québec », sur advitam.banq.qc.ca (consulté le )
  3. François Paré, « Pluralité et convergence dans la poésie d’Élise Turcotte », Voix et Images, vol. 31, no 3,‎ , p. 35–45 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/013237ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Fonds Élise Turcotte (P852) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  5. « Fondation-Émile-Nelligan », sur Site du Prix Émile-Nelligan (consulté le )
  6. « Notice », sur Site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (consulté le )
  7. Caroline Montpetit, « Prix du Gouverneur général - Élise Turcotte est lauréate », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  8. « Titres en lice « Prix littéraire des collégien·ne·s », sur prixlitterairedescollegiens.ca (consulté le )
  9. « Site Internet de l’éditeur », sur Site de l'éditeur (consulté le )
  10. Daniel Lemay, « Élise Turcotte remporte le Grand Prix du livre de Montréal », La Presse,‎ (lire en ligne)
  11. « Prix des libraires ; Historique Roman – Nouvelles – Récit », sur prixdeslibraires.qc.ca (consulté le ).
  12. « Les lauréat.e.s des Prix littéraires 2020 de l’Académie des lettres du Québec sont… », sur Site de la Revue Nuit blanche (consulté le )
  13. « Élise Turcotte, lauréate », sur Prix du Québec (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Liste des ouvrages
  • numéro spécial de Voix et images, vol. 31, no 3, 2006 (Montréal) consacré à l’étude de son œuvre

Liens externes

[modifier | modifier le code]