Édouard Bovier-Lapierre
Édouard Bovier-Lapierre | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (8 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Réélection | 11 mai 1924 |
Circonscription | Isère |
Législature | XIIe et XIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | PRS |
Ministre des Pensions | |
– (9 mois et 27 jours) |
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Gouvernement | Herriot I |
Prédécesseur | André Maginot |
Successeur | Louis Antériou |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Grenoble |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | 17e arrondissement de Paris |
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Édouard Bovier-Lapierre, né le à Grenoble (Isère) et mort le à Paris 17e[1], est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils du député de gauche radicale Amédée-Pierre Bovier-Lapierre, Edouard fait des études supérieures à Paris, à la fois en droit et en lettres. Licencié de lettres, il est docteur ès sciences politiques et économiques.
Il choisit ensuite la carrière d'avocat, avant d'être mobilisé et de participer dès à la Première guerre mondiale, dont il sort décoré de la Croix de Guerre et de la médaille militaire.
Après sa démobilisation, il entre dans l'administration, au ministère du travail et de la prévoyance sociale, comme chef de bureau.
Il entre en politique en 1919 : candidat sur une liste d'union républicaine et démocratique dans l'Isère, il est élu député et siège au groupe des républicains socialistes.
A la Chambre, il est un député très actif, intervenant dans de nombreux débats, sur des questions variées.
En 1924, il mène dans l'Isère la liste du bloc des gauches, qui arrive largement en tête, et est réélu député. Très rapidement, il entre au gouvernement soutenu par le Cartel des gauches, et devient, le ministre des Pensions, fonction qu'il occupe jusqu'à la chute gouvernement Édouard Herriot (1), le . Cette même année, il est élu maire de Morestel, mandat qu'il conserve jusqu'en 1929.
Toujours actif comme député, il perd cependant son siège en 1928, à la faveur du retour au scrutin majoritaire d'arrondissement, au profit du radical Albert Perrin.
Il obtient alors un poste de professeur de législation ouvrière à l'école des travaux publics, et quitte la vie politique.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- « Édouard Bovier-Lapierre », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Base Léonore
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français des Anciens Combattants
- Député de l'Isère (Troisième République)
- Député de la douzième législature de la Troisième République
- Député de la treizième législature de la Troisième République
- Personnalité du Parti républicain-socialiste
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1938
- Naissance en avril 1883
- Naissance à Grenoble
- Décès en mars 1958
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Décès à 74 ans