William Rose Benét

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William Rose Benét
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
James Walker Benét
Mère
Frances Neill Rose Benét
Fratrie
Conjoint

Teresa France Thomson, 1912-1919 Elinor Wylie, 1923-1928 Lora Baxter, 1932-1937,

Marjoriee Flack, 1941-1950.
Enfant

James Walker Benét, Frances Rosemary Benét,

Kathleen Anne Benét
Autres informations
A travaillé pour
Saturday Review of Literature
Membre de
Distinction

Prix Pulitzer 1942

Chancelier de l'Academy of American Poets, 1946-1950
Œuvres principales

The First Person Singular, The Falconer of God Dust Which Is God

Merchants from Cathay

William Rose Benét, né le à Fort Hamilton dans le quartier de Brooklyn dans l'État de New York, et mort le à New York, est un poète, romancier, nouvelliste, journaliste, critique littéraire, essayiste, anthologiste, éditeur américain. Il fonde la Saturday Review of Literature et dirige la seconde édition de la Benet's Reader's Encyclopedia (en). Il participé également à la fondation de l'Academy of American Poets dont il est nommé l'un des premiers chanceliers de 1946 à 1950.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

William Rose Benét naît dans une famille de militaires et de lettrés, venue s'installer aux États-Unis au XVIIIe siècle[1],[2].

Son grand-père, le général Stephen Vincent Benét (1825-1895), diplômé de West Point, est un auteur de traités militaires et un ancien combattant de la guerre de Sécession.

William est le fils de Frances Neill Rose Benét et de James Walker Benét, officier de carrière de l'armée de terre. Il a un frère cadet Stephen Vincent[3],[4] et une sœur aînée Laura. La fratrie est influencée par l'amour de leur père pour la littérature de qualité, en particulier la poésie : les deux frères embrasseront une carrière littéraire[5],[6].

Son père sera longtemps en garnison à Bethlehem, dans l'État de Pennsylvanie : c'est là que grandira William.

Dans un premier temps, William Rose Benét veut embrasser la carrière militaire et ainsi entre à l’Albany Academy (en) à New York, où il commencé à écrire[5].

Préférant une carrière littéraire, il quitte l'Albany Academy  en 1904 pour entrer à la Sheffield Scientific School (Yale University) (en), où il devient rédacteur en chef de The Yale Record (en) le magazine d'humour de l'institution[7]. Il sort avec son Bachelor of Arts (Licence) en 1907[2],[8],[9],[5].

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

En 1911, William Rose Benét intègre le comité de rédaction du Century Magazine, dont il devient le rédacteur en chef adjoint en 1914 il y reste jusqu'en 1918, pour intégrer l'United States Army Signal Corps en tant que volontaire[5],[2].

Une fois démobilisé William Rose Benét entre au comité de rédaction du New-York Evening Post devenu le New York Post où il rencontre Henry Seidel Canby (en), Amy Loveman (en)[10] et Christopher Morley avec qui il fonde la Saturday Review (magazine américain) (en) dont il sera un administrateur et un rédacteur jusqu'à sa mort[5],[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1912, William épouse Teresa France Thomson, ils ont trois enfants (James Walker Benét, Frances Rosemary Benét, et Kathleen Anne Benét). Teresa meurt en 1919, en 1923, il se marie avec Elinor Wylie[11], une poète et romancière, après son décès en 1928, il épouse Lora Baxter en 1932, dont il divorce en 1937, en dernières noces il se marie avec Marjorie Flack en 1941.

Archives[modifier | modifier le code]

Les manuscrits de William Rose Benét sont déposés à la bibliothèque de l'université Cornell à New York[12].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Quand une œuvre est suivie d'un identifiant ISBN, cela signifie qu'elle a fait l'objet de rééditions récentes sous forme de fac-similé ou non, l'identifiant est celui, en principe, de la réédition la plus récente, sans préjuger d'autres rééditions antérieures ou ultérieures. La lecture accessible en ligne est, tant que se faire se peut, la lecture de l'édition originale.

Recueils de poésie[modifier | modifier le code]

  • The Falconer Of God, New Haven, Yale University Press (1re éd. 1914), 145 p. (ISBN 9781163729953, OCLC 1738726, lire en ligne),
  • Wild Goslings; a selection of fugitive pieces, George H. Doran company, 1927
  • Golden Fleece; a collection of poems and ballads old and new, Dodd, Mead & Company, 1935
  • With Wings As Eagles, Dodd, Mead & Company, 1940
  • Dust Which Is God, Dodd Mead & Company, 1941
  • Days of Deliverance, a book of poems in wartime, Knopf, 1944
  • Timothy's Angels, Thomas Y. Crowell, 1947
  • The Stairway of Surprise, Knopf, 1947
  • Perpetual LightKessinger Publishing, 2010
  • Merchants from Cathay, Forgotten Books, 2015
  • Moons of Grandeur : 'Swayed in the moonlight, and one secret kiss, New York, George H. Doran Co., , 181 p. (OCLC 563894640, lire en ligne),
  • The Great White Wall: A Poem, Forgotten Books, 2015
  • The Burglar of the Zodiac: And Other Poems, Forgotten Books, 2016

Roman et nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Flying king of Kurio; a story for children, George H. Doran company, 1926
  • Rip tide, a novel in verse, Duffield & Green, 1932

Essais[modifier | modifier le code]

  • Starry Harness, Duffield and Green, 1933
  • Mother Goose : a Comprehensive Collection of the Rhymes, (illustrations de Roger Duvoisin), Heritage Press, 1943
  • The Spirit of the Scene, Knopf, 1951
  • The First Person Singular, Doran, 1971
  • The Prose And Poetry Of Elinor Wylie, R. West, 1977
  • Stephen Vincent Benét, Norwood Editions, 1977
  • Dry Points, Studies in Black and White (coécrit avec Henry Martyn Hoyt), Palala Press, 2015
  • Saturday Papers, Essays on Literature from the Literary Review; The First Volume of Selections from the Literary Review of the New York Evening Post (écrit en collaboration avec Henry Seidel Canby et Amy Loveman), Palala Press, 2016

Anthologies[modifier | modifier le code]

  • Poems for Youth : An American Anthology, New York, E.P. Dutton (réimpr. 1969) (1re éd. 1925), 554 p. (OCLC 1150953429, lire en ligne),
  • Great Poems of the English Language: An Anthology (coédité avec Wallace Alvin Briggs), Tudor Publishing, 1936
  • Poems for Modern Youth, (coédité avec Adolph Gillis) Houghton Mifflin Co., 1938
  • The Oxford Anthology of American literature, Oxford University Press, 1959
  • The Prose and Poetry of Elinor Wylie, Folcroft Library, 1974
  • Fifty Poets: An American Auto-Anthology, Roth Publishing Inc, 1979

Éditions[modifier | modifier le code]

  • The Poetry of Freedom (édité en collaboration avec Norman Cousins), New York, Modern Library, 1945
  • The Reader's Encyclopedia, A. & C. Black (2e édition), 1965
  • Benét's Reader's Encyclopedia, Collins Reference (4° édition), 1996,

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

1942 : prix Pulitzer de poésie pour The Dust Which Is God[13]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Dennis Poupard (dir.), Twentieth-Century Literary Criticism, vol. 28, Detroit, Michigan, Gale Research, , 646 p. (ISBN 9780810324107, lire en ligne), p. 1-12. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 2 : Baker - Blatch, New York, Oxford University Press, USA, , 959 p. (ISBN 9780195127812, lire en ligne), p. 561-562. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Essais et biographies[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

Les articles de JSTOR, sont librement accessibles à la lecture en ligne jusqu'à la concurrence de 99 articles par mois.

  • (en-US) Frances Winwar, « Two Poets: Stephen Vincent and William Rose Benét », College English, Vol. 2, No. 5,‎ , p. 415-427 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) T.G Bergin, « Drawings by William Rose Benét », The Yale University Library Gazette, Vol. 58, No. 1/2,‎ , p. 51-58 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Références et notes[modifier | modifier le code]

  1. (en) aapone, « chancellors », sur chancellors, (consulté le )
  2. a b c et d (en-US) Dennis Poupard, Twentieth-Century Literary Criticism, vol. 28, Detroit, Michigan, Gale Research, , 646 p. (ISBN 9780810324107, lire en ligne), p. 1-12
  3. (en-US) « Stephen Vincent Benét », sur Academy of American Poets, (consulté le )
  4. (en) « Stephen Vincent Benét », sur Britannica
  5. a b c d et e (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 2 : Baker - Blatch, New York, Oxford University Press, USA, , 959 p. (ISBN 9780195127812, lire en ligne), p. 561-562
  6. (en) Michael Robert Patterson, « Laura Benet, Military Daughter & Author », sur www.arlingtoncemetery.net (consulté le )
  7. « William Rose Benet Poems > My poetic side », sur mypoeticside.com (consulté le )
  8. « William Rose Benét », sur www.nndb.com (consulté le )
  9. (en) Neely Simpson, « Poetry: All in the Family for Stephen Vincent Benét », Books Tell You Why.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en-US) Pamela Matz, « Amy Loveman », sur Jewish Women's Archive,
  11. (en-US) « Elinor Wylie », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  12. (en) « Guide to the Benét Family Papers, 1918-1960 », sur rmc.library.cornell.edu (consulté le )
  13. (en) « The Dust Which Is God, by William Rose Benet (Dodd) », sur www.pulitzer.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]