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Wikipédia:RAW/2020-03-01

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Le plus utile — Un internaute écrit en 2015 : « De tous les outils qu'Internet nous a donnés, celui qui est peut-être le plus utile est l'encyclopédie du Web Wikipédia au contenu gratuit. C'est une si bonne source d'information que je la consulte chaque jour [...] Nous sommes rendus au point que si une personnalité n'a pas un article dans Wikipédia, c'est une situation bizarre. On pourrait dire que la personne n'existe pas, ce qui est insolite. »[trad 1],[1]

.org — Dans la parution de janvier 2020, nous avons mentionné la vente du domaine .org à des intérêts privés. L'acquéreur a proposé 1,1 milliard de dollars pour ce top level domain (TLD) qui rapporte des revenus annuels de 100 millions. Cette transaction a suscité son lot de controverses. Selon l'agence de presse Reuters, des meneurs issus de l'univers des OBNL ont fondé une coopérative et ils font pression pour que celle-ci soit chargée de la gestion de .org. Selon Katherine Maher, directrice générale de la Wikimedia Foundation (WMF) : « Nous avons besoin d'un espace sur Internet qui représente l'intérêt public, un espace où les sites éducatifs, les sites humanitaires et les organisations comme Wikipédia peuvent apporter leur contribution au bien public. »[trad 2] Maher ferait partie du conseil d'administration de ladite coopérative, ce qui s'explique par le fait que Wikipédia est le géant de ce TLD par le nombre de consultations. Si la coopérative obtenait le mandat, la WMF élargirait sa mission. [1]

Larry Tesler, à qui l'on doit le copier-coller.

Larry Tesler — Le journal Le Monde rapporte le décès de Lawrence Tesler (ou Larry Tesler), l'inventeur du « copier/coller », outil essentiel à n'importe quel contributeur wikimédien. Il a travaillé au Palo Alto Research Center (PARC), ce qui lui a permis d'interagir avec les premières interfaces graphiques. Il formule, le premier, le principe WYSIWYG, considéré essentiel aujourd'hui dans l'univers informatique grand public. On lui doit le mot « browser ». [2]

Bon voyage au pays In, monsieur Tesler ! In pour Informatique, Interface et Internet.

Second — Le site YouTube apparaît plus souvent dans la première page des recherches Google que Wikipédia, qui occupe maintenant la seconde place. [3] En mars 2012, voici donc sept ans, cette infolettre avait rapporté que Google UK plaçait, dans la première page renvoyée par le moteur de recherche, la Wikipédia en anglais à la première position « 56 fois sur 100 » et qu'au moins un lien vers cette Wikipédia apparaissait « 992 fois sur 1 000 », toujours dans la première page.

Coronavirus — Des archivistes ont décidé de mettre en ligne 5 000 articles sur les coronavirus en consultation libre, ce qui viole le copyright des auteurs et des organisations qui les ont publiés initialement. Ces archivistes agissent ainsi parce qu'ils trouvent immoral que la plupart de ces articles soient à accès payant alors que le coronavirus de Wuhan fait des ravages parmi les populations touchées et que les chercheurs du tiers monde, la plupart à faibles revenus comparativement à leurs collègues des pays industrialisés, sont obligés de débourser des montants élevés de leur poche pour parcourir ces articles (un des archivistes mentionne avoir vu un article à 39,95 US$). [4]

Temps — Cette insaisissable entité qui nous donne l'occasion de ressentir, de créer, de réfléchir, de vivre, mais qui nous pousse inexorablement vers la sortie, est représentée par des médias de Wikimedia Commons. En effet, la méta-catégorie Time by hour comprend des catégories de temps, à raison d'une par minute de la journée. Un exemple ? Time 07:01.

Dans le DP — La Smithsonian Institution, l'une des plus grandes institutions muséales des États-Unis et au monde, a versé dans le domaine public 2,8 millions d'illustrations et photos. [5] «  Sont incluses des illustrations des 19 musées du Smithsonian, des neuf centres de recherche, des bibliothèques, des archives et du National Zoo » [trad 3] Il s'agit de médias en haute résolution, tous publiés sous CC0. L'institution prévoit de poursuivre ses efforts de numérisation dans les années à venir, elle qui détiendrait plus de 150 millions de médias. [6]

Dans le DP (bis) — La Biodiversity Heritage Library (BHL) a mis en ligne 150 mille illustrations reliées à la biologie, toutes dans le domaine public. L'offre comprend par exemple les livres de Charles Darwin, ceux qu'il a rédigés et ceux de sa collection (ils sont tous numérisés). Vous pouvez consulter les ouvrages de la BHL via son compte Instagram. Toutes ces illustrations peuvent être téléchargées à partir de Flickr. [7], [8]. [9]

Nadra Amin chante Onchoudet el-Fouad (« La Chanson du coeur »), une chanson écrite par Zakariyya Ahmad, dans le premier film musical et parlant d'Égypte (1932, durée : 2 minutes).
Грёзы (« Rêverie diurne »), film muet russe de 1915 (durée : 37 minutes).
The Acrobatic Fly, film britannique muet de 1910. Une mouche collée à la tête d'une allumette manipule de petits objets. (Durée : 3 minutes)

Qui modifie ? — Michael Mandiberg a publié, dans le magazine The Atlantic, une étude sur les wikipédiens à partir de données de géolocalisation qu'il a recueillies dans les données publiques des wikis de l'écosystème Wikimedia, même s'il rapporte que la Wikimedia Foundation applique avec rigueur une politique de non-divulgation d'informations personnelles. Bien que l'étude se concentre sur la Wikipédia en anglais, elle comporte plusieurs conclusions qui intéresseront les internautes qui collaborent à l'élaboration de la Wikipédia en français.

L'appartenance à un parti politique n'influe pas sur la participation ; des gens de tout horizon politique collaborent. Selon Mandiberg, Wikipédia serait un lieu de débats d'idées pour ces personnes. L'intensité de la pratique religieuse influe négativement sur la participation. L'auteur explique que les croyants puisent leurs idéaux dans un ouvrage écrit voici 2 000 ans, et qui a peu changé à travers les siècles, ce qui pourrait expliquer leur refus de collaborer à Wikipédia, car elle change continuellement. Il donne l'exemple de pratiquants qui ont créé Conservapedia, un wiki où les articles sont rédigés selon les préceptes exposés dans la Bible. Les articles les plus consultés ? Homosexual Agenda (« Programme [secret] de l'homosexualité »), Counterexamples to Relativity (« Contre-exemples à la relativité [restreinte] »), Homosexuality and Anal Cancer et Dinosaur (qui aurait été créé au 6e jour de la Création). Il constate que les populations des régions les plus pauvres, les moins éduquées et les moins connectées contribuent le moins à l'encyclopédie, au contraire d'une certaine croyance qui circule parmi les wikipédiens idéalistes qui veut que la proximité des personnes favorise l'engagement collectif. Donc, aux États-Unis, les populations afro-américaines et autochtones contribuent beaucoup moins que les populations blanches. Les projets de rédaction en groupes parmi ces populations sont, en pratique, voués à l'échec.

Il constate également que, pour la Wikipédia en anglais, les cinq pays qui participent le plus (États-Unis, Royaume-Uni, Inde, Canada et Australie), qui procurent ensemble 75 % des modifications, ont fait partie de l'Empire britannique. Il a invité l'organisatrice d'un évènement en Inde à traduire en hindi et en bengali des documents rédigés en anglais. Elle a répliqué que ce n'est pas prioritaire, car la majorité des Indiens lit et rédige la Wikipédia en anglais. Il conclut qu'il s'agit d'une conséquence de la conquête britannique des Indes. Comme rapporté ailleurs, le nombre de contributions a atteint un pic en 2008, puis a décliné ; il est stable depuis dix ans. Il conclut son article en mentionnant l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, qui aurait été rédigée selon un paradigme colonialiste. Il croit que la communauté de la Wikipédia en anglais est incapable de s’affranchir des paradigmes du monde anglo-saxon. Elle y échappera peut-être lorsque l'encyclopédie sera modifiée de tous les coins de la planète.

Armée de bots — Vous croyez que Wikipédia est seulement rédigée par des humains ? Faux ! On vous a dit que Wikipédia, c'est l’œuvre, et seulement l’œuvre, d'une IA ? Faux ! Wikipédia est dans les faits l’œuvre de cyborgs, métaphoriquement parlant. En effet, les humains rédigent, ajoutent, raturent, etc., mais beaucoup de tâches ingrates sont dévolues aux bots : mettre à jour des hyperliens périmés, réduire le niveau de protection de pages, changer des ISBN-10 en EAN, supprimer des illustrations violant des droits d'auteur, corriger des fôtesfautes d'orthographe manifestes, etc.

Un internaute a rédigé un billet sur les bots qui travaillent dans les coulisses de Wikipédia. Il mentionne que n'importe quel internaute, s'il a parcouru les commentaires des pages de YouTube, devrait être étonné que Wikipédia, rédigé à beaucoup, beaucoup de mains, soit un tel succès. Selon l'auteur du billet, il faut remercier les bots.

Les bots, qui effectuent des tâches répétitives de façon automatique, ont été créés dans la foulée d'un problème à résoudre dans les jeunes années de Wikipédia : comment combattre le vandalisme. À ses tout débuts, la Wikipédia en anglais pouvait compter sur quelques centaines de contributeurs pour rédiger les pages et faire la maintenance (dont la lutte au vandalisme). En 2007, à la suite d'un premier gain de popularité [NdE : grâce à Google], le nombre de modifications était de 180 par minute. Il était donc humainement impossible d'assurer le suivi de ces modifications.

Selon Jeff Nickerson, un universitaire américain qui a étudié les bots de la Wikipédia, les internautes défigurent les articles de Wikipédia comme d'autres graffitent. Il a étudié les quelque 1 600 bots de la Wikipédia en anglais et a publié un article à ce sujet. Il déclare qu'ils comptent pour 10 % des modifications de cette Wikipédia, alors qu'ils génèrent plus de 85 % des modifications sur Wikidata. Nickerson a divisé les bots en neuf catégories :

  1. créateurs (créent des redirections, ainsi que des pages à partir de sources)
  2. correcteurs (corrigent des liens et des contenus)
  3. connecteurs (connectent Wikipédia à d'autres sites)
  4. baliseurs (posent des bandeaux d'avancement, mettent à jour le niveau d'avancement des articles : ébauche, B, A, BA, AdQ)
  5. commis (mettent à jour des statistiques et des pages de maintenance, avertissent les contributeurs de changements à certaines pages)
  6. archivistes (archivent des pages, nettoient les pages brouillons)
  7. protecteurs (identifient les violations de règlements, identifient le spam et les vandales)
  8. conseillers (offrent des suggestions aux projets et aux contributeurs, déposent des messages de bienvenue aux nouveaux contributeurs)
  9. notificateurs (notifient les contributeurs)

La complexité des bots varie énormément, de celui qui change « http » en « https » pour un ensemble de sites bien connus à celui qui lutte contre le vandalisme tout azimut en se basant sur des listes de mots et des règles de « savoir-vivre ». Dans la Wikipédia en anglais, des bots ont dépassé le million de modifications. [NdE : Dans la Wikipédia en français, des bots ont également dépassé le million de contributions.] En analysant la liste plus haut, vous pourriez penser que les bots sont membres d'une confrérie monastique médiévale, et vous n'auriez pas tort. Ils forment en effet des communautés.

N'importe quel contributeur peut créer et opérer un bot. Avant de pouvoir prétendre appartenir à la « ligue » des bots, sa mission doit être avalisée par la communauté. Cette étape franchie (voyez par exemple ces candidatures), le bot est catégorisé comme tel. Dès lors, ses modifications sont invisibles pour le commun des contributeurs, le plus souvent [NdE : n'importe qui peut consulter les modifications des bots, il suffit de le choisir parmi ses préférences.]. Des bots ne font que répondre aux demandes de leur maître [NdE : appelé « dresseur » dans la Wikipédia en français.], alors que d'autres bots font des tâches à la suite de requêtes. Si un bot ne respecte pas les règlements de l'encyclopédie, il est sanctionné comme tout autre contributeur, le plus souvent pour vandalisme (c'est-à-dire dégradation des contenus).

« En 2020, les bots sont régulièrement comparés à des entités malfaisantes, allant des maladies vénériennes à John Wilkes Booth [NdE : l'assassin d'Abraham Lincoln.] Ils sont souvent accusés de voler les emplois ou encore de corrompre la bonne marche des processus électoraux [NdE : corruption régulièrement rapportée par les journaux américains dans les années 2010.], donc des outils qui font plus de mal que de bien. L'exemple de Wikipédia montre l'envers de la médaille. Les bots de Wikipédia jouent le rôle du système immunitaire : presque invisibles, ils soutiennent la résistance, métaphoriquement parlant, aux infections et aux toxines, tout en renforçant le système. »[trad 4]

Nickerson explique que vous pouvez échanger avec n'importe quel bot. Si vous croyez que vous avez été lésé par l'action d'un bot, vous pouvez faire valoir vos arguments. Selon lui, la plupart des autres sites vous assignent une cote, et vous n'avez aucune voie de communication pour exprimer votre désaccord. Nickerson et un wikipédien qui opère un bot dans la Wikipédia en anglais expliquent qu'aucun bot n'est conçu pour ajouter des quantités appréciables d'informations à un article. Ils servent plutôt à faire la maintenance de ce qui est déjà en place. [NdE : Ils ignorent Lsjbot, qui a créé des millions d'articles dans la Wikipédia en suédois, par exemple.]

Mise à jour par IA — Des étudiants du MIT promettent une IA qui mettra à jour les données périmées des articles de la Wikipédia en anglais, en langage naturel. Il aura toutefois besoin d'humains pour démarrer son processus. Par exemple, quelqu'un devra l'informer des résultats d'une élection dans une région donnée, et l'IA ira « à la chasse » de sources et modifiera les articles de cette Wikipédia. Il sera possible de demander à l'IA de publier seulement après autorisation. [10]

Articles trop longs ? — L'acteur américain Chris Evans, qui a personnifié Captain America à l'écran, juge que les articles de la Wikipédia en anglais sur les sujets reliés à la politique américaine sont trop longs. Il a donc décidé de lancer un site de vidéos, chacune d'une durée d'une minute, sur ces sujets. Evans fait le pari que les hommes politiques, qui répondront à une question précise dans chaque vidéo, sont mieux informés des enjeux politiques que les wikipédiens. [11]

Millions — Par le nombre de pages « utiles » (Wikidata : entrées ; Wikimedia Commons : médias ; Wikipédia : articles ; Wikiquote : entrées ; Wikisource : pages transcrites ; Wiktionnaire : articles), Wikidata et Wikimedia Commons sont en tête, par une large marge (respectivement 76 et 58 millions). Le wiktionnaire en anglais, la Wikipédia en anglais et le Wiktionnaire en malgache suivent (six millions). Parmi les vingt premiers wikis par la « taille », trois sont en français (Wiktionnaire, Wikipédia et Wikisource). Le plus petit projet en français ? Wikiquote, avec six mille cinq cents entrées, mais il fait partie d'une « ligue » de petits wikis. La Wikiquote en anglais, le plus abondant, compte en effet 36 mille entrées. [12] Toujours parmi ces vingt, cinq doivent leur position à des bots qui ont créé des millions d'articles/entrées (Wiktionnaire en malgache, Wikipédia en cebuano, Wikipédia en suédois, Wikipédia en néerlandais et Wikipédia en waray-waray).

Seize Wikipédias linguistiques publient plus d'un million d'articles. La Wikipédia en français occupe toujours la cinquième place par le nombre d'articles. Les dernières à avoir rejoint ce club sont en chinois, en arabe et en portugais. La Wikipédia en ukrainien rejoindra peut-être le club du million d'articles en 2020, ce qui en ferait la dix-septième. [13] Toutes Wikipédias confondues, le nombre total d'articles atteint 52 millions. En septembre passé, il était de 51 millions. (comparez [14] et [15]) On peut donc affirmer que le projet d'encyclopédie libre suscite encore un intérêt marqué chez les internautes.

Dans les coulisses de la Wikimedia

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Premier wiktionariste en résidence — L'Institut international pour la Francophonie, composante de l'Université Jean Moulin Lyon 3, accueille en résidence depuis le 6 janvier 2020 un Wiktionariste, grâce à un « cofinancement entre le ministère de la Culture et l’association Wikimédia France ». Seb en Résidence (2IF), mieux connu ici par son pseudonyme Sebleouf, a signé un « contrat d’un an [...] afin d’accompagner le Wiktionnaire, avec diverses tâches qui touchent à la clarification des modèles pour faciliter le réusage du Wiktionnaire aussi bien qu’à des précisions sur le contenu, notamment sur les usages régionaux. » (fr)[16] Peu d'expériences francophones ont précédé celle-ci, et c'est la première résidence dédiée à un projet Wiktionary.

Articles vitaux — Les plus anciens lecteurs de ce site connaissent Wikipédia:Liste d'articles que toutes les encyclopédies devraient avoir. Nous avons également Wikipédia:Articles vitaux, qui est une traduction de Wikipedia:Vital articles (1 000 entrées) et qui a peut-être inspiré (sinon l'inverse) List of articles every Wikipedia should have (1 000 entrées), une liste d'articles que chaque Wikipédia linguistique devrait avoir selon la WMF.

Wikimédia France« En février et en mars, Wikimédia France développe et construit son prochain programme d'activités. Celui-ci prendra place du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. » « Toutes les propositions émises seront listées sur une page Méta-Wiki et toutes recevront une réponse. » « Et pour les curieux et curieuses qui souhaiteraient découvrir ou redécouvrir ce que l'association a réalisé l'année dernière grâce à votre engagement, je vous invite à consulter le rapport d'annuel de 2019. » (fr)[17]

Mots-clés sur Commons — Depuis le 15 février 2020 environ, Wikimedia Commons propose un service qui permet d'étiqueter rapidement des illustrations et des photos avec des mots-clés (exemples : bâtiment, mur, arbre...). Le service ne fonctionne que pour vos illustrations ou photos téléversés après cette date, et pour les illustrations et photos jugées populaires. Voyez cette page, qui comprend les onglets « Populaire » et « Téléchargements personnels ».

Courrier du lectorat

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(Il nous fera plaisir de lire les messages déposés ici et, si nécessaire, d'y répondre dans les plus brefs délais.)

  • « changer des ISBN en EAN » serait-ce une règle que je ne connais pas ? le contraire me semblerait plus logique. Cdlt, Vigneron * discut. 1 mars 2020 à 17:50 (CET)[répondre]
    @VIGNERON, Selon la documentation de {{ouvrage}}, « L’ISBN est composé de 10 ou 13 chiffres entre-coupés de tirets. Pour certains ouvrages, le code ISBN peut être indiqué en tant que EAN à 13 chiffres, ce qui est équivalent à l'ISBN-13. » De ce que je comprends, l'EAN est obligatoirement à 13 chiffres, au contraire de l'ISBN. On pourrait reformuler un peu le passage pour expliquer ce détail. Berlekemp (discuter) 1 mars 2020 à 19:16 (CET)[répondre]
  • « l'inventeur du « copier/coller », outil essentiel à n'importe quel contributeur wikimédien », hélas... et en même temps j'ai bien fait un copier/coller pour pouvoir utiliser la citation. SammyDay (discuter) 1 mars 2020 à 18:24 (CET)[répondre]
  • #Coronavirus : Pour le "prix" d'un article scientifique, $40, ça n'est « même pas exagéré »(*)… par rapport aux prix qui s'affichent usuellement pour des articles dont les auteurs ont refusé de se faire plumer deux fois publiés dans des revues à comité de lecture bénévole. Ces prix sont fixés, bien sûr, par les éditeurs. En général, le scientifique dans une institution ne voit pas (ou plus) ces prix, parce qu'il passe par les serveurs de son institution, laquelle a déjà raqu^W payé… Tout ça //devrait// changer avec les obligations dites de "science ouverte". Ça a d'ailleurs déjà commencé : je viens d'aller faire un tour chez mes éditeurs "préférés", les Elsevier, Springer et confrères., et les prix m'ont semblé avoir baissé (il y a une 10aine d'années, j'avais regardé cela en détail), environ d'un facteur… 2 à 3, guère plus. Au hasard : une revue de pétrologie, un sujet pas particulièrement critique ni d'actualité. Le numéro actuel (7 articles, chacun d'une 30aine de pages), en achat personnel : $147/110€.
    (*) Pour moi, c'est tout le système des éditeurs "scientifiques" privés qui est exagéré. À votre bon cœur, M'Sieurs-Dames… --@Éric38fr(papoter autour d'un verre), 4 mars 2020 à 07:19 (CET)[répondre]
« L'idée qui sous-tend Wikipédia, soyons honnête, est insensée. Une encyclopédie pleine d'informations que l'on peut vérifier, d'un biais idéalement minimal, qui peut être modifiée librement par n'importe quel quidam connecté à Internet est une idée ridicule qui n'aurait jamais dû fonctionner. Pourtant, elle existe. »[trad 5],[2]
— Luke Dormehl
Rédigé/traduit par Cantons-de-l'Est
Citations originales
  1. (en) « Of all the tools that the Internet has given us, perhaps the most useful is free-content Internet encyclopedia Wikipedia. It's such a great source for information that it's a place that I find myself visiting just about every single day. [...] It's gotten to the point now where if someone famous doesn't have a Wikipedia page it's kind of bizarre. It's almost like they don't exist, in a strange way. »
  2. (en) « There needs to be a place on the internet that represents the public interest, where educational sites, humanitarian sites, and organizations like Wikipedia can provide a broader public benefit. »
  3. (en) « Included are images from all 19 Smithsonian museums, nine research centers, libraries, archives, and the National Zoo »
  4. (en) « Here in 2020, bots frequently have a popular reputation that’s somewhere between venereal disease and John Wilkes Booth. They are frequently cast as the human job-replacing, election-swaying tools designed to do far more bad than good. The Wikipedia example shows the flip-side to this picture. Wikipedia’s bots are the site’s immune system: near-invisible tools that help provide resistance to (metaphorical) infection and toxins, while strengthening the system in the process. »
  5. (en) « The idea behind Wikipedia is, let’s face it, crazy. An online encyclopedia full of verifiable information, ideally with minimal bias, that can be freely edited by anyone with an internet connection is a ridiculous idea that was never going to work. Yet somehow it has. »
Notes
Références
  1. (en) Steven Loeb, « How does Wikipedia make money? »,
  2. (en) Luke Dormehl, « Meet the 9 Wikipedia bots that make the world’s largest encyclopedia possible », Digital Trends,