Wikipédia:Oracle/semaine 44 2019

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Notes de musique[modifier le code]

Est-il possible de garder des places fixes pour toutes les notes dans tous les tonalités sans utiliser aucun intervalle juste et en même temps respecter la justesse au maximum possible ? Si toutes les notes utilisent une place constante, alors c'est beaucoup plus facile de les mémoriser. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Latchezar Dimitrov (discuter), le 28 octobre 2019 à 10:19 (CET)[répondre]

Je ne suis pas sur d'avoir compris la question, mais vous pouvez consulter les articles Jianpu et Système de notation musicale de Jean-Jacques Rousseau, ce sont des systèmes où les notes sont écrites très simplement : juste des chiffres. Bertrouf 28 octobre 2019 à 16:28 (CET)[répondre]

Le tombeau et le magicien[modifier le code]

Bonjour,

Jean-Jacques Sanvert (dans Le Magicien n° 142 de mars 1996) dit que Rennes-le-Château pourrait abriter quelque chose d'encore plus important que le tombeau de Jésus-Christ.

Je voudrais savoir ce que c'est, et si Sanvert s'est exprimé ailleurs sur ce sujet (je n'ai pas lu toute l'interview répartie entre plusieurs numéros du Magicien).

Merci. Apokrif (discuter) 29 octobre 2019 à 00:47 (CET)[répondre]

Je pense que ce « quelque chose » est lié avec l'église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-le-Château et bien sûr avec Bérenger Saunière dont l'histoire est passionnante. Voir également Gérard de Sède#L'Or de Rennes. --Doalex (discuter) 29 octobre 2019 à 12:48 (CET)[répondre]
C'est important, le tombeau de Jésus-Christ ? Grasyop 4 novembre 2019 à 22:02 (CET)[répondre]
Sanvert et Wikipédia ont l'air de penser que oui :-) Apokrif (discuter) 5 novembre 2019 à 00:10 (CET)[répondre]

Méthode de recherche[modifier le code]

Chères toutes et tous,

Je chercher à retrouver le nom d'un principe de recherche dans la/les méthode.s scientifique.s. Exemple : vous voulez mettre au point un test pour dépister les risques cardiovasculaires. Pour ça, vous cherchez des indicateurs (âge, poids, sexe, etc.). Le problème est le suivant : au plus vous ajouter d'indicateurs, au plus il y a de chances que les cas qui ressortent soient effectivement à risque. Mais, d'autre part, vous en aurez sans doute laissé passer beaucoup qui ne correspondaient pas à tous les indicateurs. Vous pouvez également faire le contraire : prendre moins d'indicateurs, mais alors vous risquez d'avoir une population beaucoup trop grande, remplie de gens qui en fait ne sont pas vraiment à risque. Au final, il vous faut trouver le bon équilibre.

Comment appelle-t-on ce principe de recherche d'équilibre? Un immense merci IntraLucide (discuter) 30 octobre 2019 à 10:38 (CET)[répondre]

Je suis un nul et j'ai trouvé tout seul : En statistique, la sensibilité (ou sélectivité) d'un test mesure sa capacité à donner un résultat positif lorsqu'une hypothèse est vérifiée. Elle s'oppose à la spécificité, qui mesure la capacité d'un test à donner un résultat négatif lorsque l'hypothèse n'est pas vérifiée. IntraLucide (discuter) 30 octobre 2019 à 10:47 (CET)[répondre]
Notification IntraLucide : Si vous êtes amenés à faire ce type de tests je vous invite à lire Inférence bayésienne. Le QSJ? probabilités, d'Albert Jacquard, qui est polytechnicien à la base donc connait les maths, a des parties consacrées à l'application à la médecine (ceci dit de mémoire). --Epsilon0 ε0 30 octobre 2019 à 17:59 (CET)[répondre]
Plutôt du côté de Analyse en composantes principales. -- Xofc [me contacter] 31 octobre 2019 à 04:26 (CET)[répondre]
Plus généralement, l'analyse des tendances. Malheureusement, l'article n'est qu'une piètre ébauche (et sur Wiki-en ce n'est pas mieux). — Ariel (discuter) 31 octobre 2019 à 04:33 (CET)[répondre]

Cette activité fait partie de l’apprentissage supervisé. Voyez aussi validation croisée. rv1729 1 novembre 2019 à 15:49 (CET)[répondre]

Bonsoir, dans les sciences médicales pour estimer le meilleur couple sensibilité/spécificité d’un test diagnostic ou de dépistage, on a recours à la Courbe ROC. L’article WP:fr est un peu ardu mais vous trouverez beaucoup d’exemples ailleurs sur le net. GrandBout (discuter) 10 novembre 2019 à 23:04 (CET)[répondre]
Je viens seulement de voir toutes vos réponses. Un immense merci :) Pour donner un peu de contexte, je connais bien le principe d'inférence bayésienne mais pas les autres infos que vous mentionnez. En fait, je voulais utiliser le couple sensibilité/spécificité pour un projet d'article en épistémologie sur la validité scientifique des gender studies avec, comme hypothèse, que ces théories sont très sensibles (par exemple capables de mettre en évidence tous les comportements sexistes) mais trop peu spécifiques (incapables de distinguer entre des comportements sexistes et des comportements qui relèveraient prioritairement d'autres causes). Il s'agirait de faire le lien avec le principe poppérien de réfutabilité. En tout cas, merci pour vos apports. IntraLucide (discuter) 18 novembre 2019 à 22:00 (CET)[répondre]

Bonjour à tous. La Belgique s'est récemment dotée d'une femme au poste de premier ministre. Au journaliste qui lui posait la question de savoir s'il fallait l'appeler Madame la Première Ministre ou Madame le Premier Ministre, elle a répondu "comme vous voulez". Qu'en est il exactement ? --Lupercus (discuter) 30 octobre 2019 à 12:48 (CET)[répondre]

Bonjour. La réponse est dans la question. Grasyop 30 octobre 2019 à 13:31 (CET)[répondre]
Pareil que Grasyop. Ce qu'il en est exactement d'une langue c'est son usage (Wittgenstein à glosé sur le sujet, dit en passant). --Epsilon0 ε0 30 octobre 2019 à 18:02 (CET)[répondre]
Mouais… Il doit y avoir moyen d'en dire un poil plus quand même, non ? Quoi qu'en dise les défenseurs du langage « égalitaire », la meilleure forme (et de loin) est Madame le Premier ministre (ou Ministre, pour les Belges). La raison tient au fait que le substantif est précédé d'un déterminant numéral ordinal. On est dans un cas du même type que : « Elle est le premier navigateur/première navigatrice à franchir le cap Horn à pieds joints. » Si l'on met la formule au féminin, elle est la première parmi toutes les navigatrices, mais N navigateurs ont pu la devancer. Si on met la formule au masculin, elle est le premier de tous, hommes et femmes confondus. Le Premier ministre (homme ou femme) est le premier de tous les ministres (hommes et femmes). On a des questions du même type avec les superlatifs. Comparez : elle est la plus grande sculptrice de tous les temps (surpassée par Rodin, Giacometti, Bartholdi…)/elle est le plus grand sculpteur de tous les temps. Cordialement, Malicweb (discuter) 30 octobre 2019 à 18:27 (CET).[répondre]
Vous donnez l'interprétation traditionnelle. On peut imaginer l'interprétation inverse : la plus grande sculptrice (hommes et femmes), le plus grand sculpteur (homme). (Remplacez « sculptrice » par une activé traditionnellement ou majoritairement féminine si ça aide.) On peut ne tenir à aucune de ces deux interprétations, ne pas considérer l'une de ces interprétations comme étant automatiquement la bonne, et laisser au locuteur ou au contexte le soin de préciser laquelle convient. Cela crée une ambiguïté ? Et alors ? Ce n'est ni la première ni la dernière dans la langue française. Grasyop 30 octobre 2019 à 20:42 (CET)[répondre]
Euh… non, on ne peut pas. En français, le féminin est le genre marqué (qui restreint un ensemble générique à un sous-ensemble particulier), le masculin le genre non marqué. Aucune (autre) interprétation possible. Les femmes, les hommes, les femelles et les mâles n'ont rien à voir en cette affaire. Sur le même mode que le vôtre : une table ronde (l'ensemble de toutes les tables, quelle que soit leur forme) ; une table (ronde, forcément). On va où comme ça ? Cordialement, Malicweb (discuter) 30 octobre 2019 à 21:10 (CET).[répondre]
C'est selon la personne... pour une première ministre, je ne sais pas, demandez à Édith Cresson... Pour une maire, j'ai fait des recherche (pour écrire à différents maires des communes avoisinantes...) suivant ses états d'âme, c'est Madame le Maire, Madame la Maire, voire Madame la Mairesse (demandez à Valérie Émoticône sourire) --Serged/ 31 octobre 2019 à 11:04 (CET)[répondre]
En fait c’est très simple, Lupercus, comme tu le vois. Soit on est par principe contre la féminisation (relativement récente en français, même si cela fait quelques dizaines d’années qu’on en débat jusqu’à l’écœurement) des noms de fonctions ou de métier (autrice, camionneuse, et alii), auquel cas il faut dire « Madame le Premier Ministre » ; soit on est pour (toujours par principe), auquel cas il faut dire « Madame la Première Ministre ». Le reste est littérature : on a le farpaitement choix de laisser évoluer ou non la langue, d’accepter, promouvoir ou combattre des évolutions d’usage en cours, et il n’y a aucune vérité éternelle, intangible et inflexible de la langue qui rende l’une ou l’autre position meilleure que l’autre (du point de vue de la langue). Tous les savants arguments plus ou moins grammaticaux déployés ne servent qu’à ne pas reconnaître qu’il s’agit d’une position de principe. rv1729 1 novembre 2019 à 15:45 (CET)[répondre]
La premier ministre belge a raison de botter en touche dans ce débat stérile, sans clamer qu'elle est à ce poste pour atteindre des objectifs plus urgents que la réforme du langage, nième avatar des querelles angélosexuelles (ça c'est mon interprétation de son dégagement). Si les féministes n'avaient plus que ça comme alibi à leurs ressentiments, pourquoi pas, mais nous sommes assez nombreux à penser que des réformes plus matérielles, et en premier lieu pécuniaires, sont plus urgentes. Malicweb a tout à fait raison quant au raisonnement majoritaire entériné par les instances officielles, et grasyop aussi, quant à son côté arbitraire et provisoire. Personnellement, je préfère n'orner les conjointes (même régulièrement épousées) des personnages officiels d'aucun titre, ou alors assorti du sobriquet "consort", quand je me veux taquin, et si cet usage entrait dans les mœurs, une générale ne serait plus la femme d'un général, une préfète celle d'un préfet, et on n'aurait plus à appeler Monsieur la Préfète le conjoint de Madame le Préfet, ce qui semble répugner à tous les courtisans de notre monarchie républicaine.2A01:E35:8A5D:4340:7DA5:ACCF:C740:E83D (discuter) 1 novembre 2019 à 17:04 (CET)[répondre]
Notification Herve1729 : À mi-chemin de ces deux dogmatismes, il existe une troisième solution, courageuse, extrême, presque jamais employée : apprendre à connaître et à comprendre le fonctionnement de sa langue et user de sa raison pour accueillir à bras ouverts certaines féminisations heureuses et nécessaires (une juge, une académicienne, une amirale, une conceptrice) et en rejeter d'autres car bâtardes ou tératoïdes : Première ministre (au moins pour la fonction), auteure, pédégère… Cordialement, Malicweb (discuter) 1 novembre 2019 à 17:49 (CET).[répondre]

Mes chers 2A01 et Malicweb, n’ayez aucun doute sur, tout d’abord, le fait que je connais ma langue, j’en connais trois autres dont deux romanes, j’ai fait du latin et même un peu d’ancien français ; et ensuite, sur le fait que le mépris dont vous nous accablez est réciproque. rv1729 2 novembre 2019 à 10:57 (CET)[répondre]

Vous voudrez bien accepter nos plates excuses. C'est juste que nous ne maîtrisons pas tous aussi magistralement que vous des phrases empreintes de considération, de nuance et d'ouverture à la discussion telles que : « Tous les savants arguments plus ou moins grammaticaux déployés ne servent qu’à ne pas reconnaître qu’il s’agit d’une position de principe. » et autres « Le reste est littérature ». Conformation d'esprit connue et bien documentée que d'accuser autrui de ses propres travers. Cordialement, Malicweb (discuter) 2 novembre 2019 à 11:18 (CET).[répondre]
Je ne pensais pas que ma question allait engendrer un tel débat. Je comprends les arguments des uns et des autres, condradictoires, quoique souvent justifiés. Force est de constater que les règles qui définissent l'emploi de la langue peuvent parfois être sujettes à caution, ce qui semble propre à notre époque. Je vais donc poser cette question à L'Académie Française, et ne manquerai pas de vous tenir au courant. Un grand merci à tous et à bientôt. --Lupercus (discuter) 3 novembre 2019 à 13:47 (CET)[répondre]

Voilà, je viens de recevoir leur réponse. Devant la tendance à la féminisation, ils ne prennent pas une position claire. Ils renvoient à leur publication du 1er mars (une vingtaine de pages) qui peut être consultée librement sur leur site. En gros, ils reflètent le débat que vous venez d'avoir, sans vraiment entériner quoi que ce soit. Finalement, parmi vos réponses, la meilleure fut celle de Grasyop, en disant que la réponse est dans la question, faisant référence à la réponse de l'intéressée qui disait "comme vous voulez". --Lupercus (discuter) 6 novembre 2019 à 23:41 (CET)[répondre]

Viva Grasyop (d · c · b), notre immortel à nous ! --Epsilon0 ε0 7 novembre 2019 à 00:32 (CET)[répondre]